Jack Parks | Does it hurts?

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Jack Parks Does it hurts?   Maison des Parks, 11 Juin 1985, Angel Pine, comté de Flint. C'est par cette chaude après-midi de Juin que j'ouvris pour la première fois les yeux. Je posais mon regard de nouveau-né sur cette femme que je n'avais jamais vu, mais que pourtant je connaissais. Cette femme, c'est ma mère, Sharon. Avec le temps, j'ai vite compris l'importance qu'elle aurait sur le reste de ma vie, et j'ai appris à la connaître. Vous me direz, la naissance dépend de plusieurs facteurs, bien entendu, je vous en parlerais bien assez. Alcool et violence sont les maîtres mots pour caractériser cet individu, que j'avais encore du mal à considérer comme mon père. Rarement à la maison, et complètement asocial, il n'a même pas été présent le jour de ma naissance, c'est vous dire à quel point il se souciait d'un enfant qui ne lui aurait fait que perdre du temps. Et le temps, chez les Parks, c'est de l'argent. Mon père évoquait souvent l'argent, et sa fascination pour le monde monétaire, probablement un de ses nombreux débats d'ivresse. La photo parle d'elle même. Si il y a une chose que je ne peux lui reprocher, c'est son investissement dans cette maison, maintenant si chère à mes yeux. Cette maison, c'est lui qui l'a faite de ses mains, et il s'est donné cors et âme pour offrir un toit à sa femme. (Vous vous attendiez à ce que je dise sa famille? J'aurais aimé, croyez moi). J'ai grandis dans un cadre de vie magnifique, au cœur de la nature, et au pied du plus grand sommet de l'état. Que pourrait demander de plus un enfant, qui ne cherche qu'à s'épanouir, et partir à l'aventure? Dans le village, tout le monde connaissait le jeune Jack, et tout le monde savait aussi ce que mon père me faisait. Ce n'était plus un secret pour personne. Que se soit à ma démarche, mon visage, et mon comportement, tout le monde était au courant, d'une manière ou d'une autre. Les quelques esprits incertains ont rapidement eu une confirmation de leurs doutes, lorsque je retirais mon haut pour me baigner avec mes amis. Le dos couvert de coupures, les connaisseurs auront vite fait de reconnaître des coups de fouets. En plus d'être un sadique né, mon père prenait un malin plaisir à me battre, et plus particulièrement à me fouetter. C'est bon pour la circulation, répétait-il. Malheureusement, et encore aujourd'hui, je garde sur mon dos les séquelles de ses pulsions. Cette torture à durée trois ans. Une fin que je ne regretterais pas, et à laquelle je m'attendais. La mère de mon meilleur ami a fini par dénoncer les pratiques de mon père, pour qu'un soir, j'ouvre la porte, et que deux grands hommes, une étoile sur le torse et un chapeau sur la tête, me demandent ou se trouvait mon père. Ce dernier arrivait au même moment, ivre, comme à son habitude. Ignorant les deux adjoints, et se dirigeant vers le cabanon, je savais déjà ce qui allait se passer. Il disparu dans le cabanon. La dernière chose que j'ai vu, c'était le bout de son fusil à canon scillé, briller dans l'obscurité. Puis plusieurs détonations. Une, deux, .. trois. La fin d'une torture.

Jahlil Seawright a écrit:J'ai bien aimé! Good job.