Cleav, tu seras un homme.

par Cleavon McReary Jeu 25 Fév - 2:47

Le festin ! - 01/01/94
Je sais que c'est pas commun pour un garçon de de tenir un journal "intime" mais de toute façon c'est plus des mémoires que je vais raconté. J'ai décidé d'écrire quelques pages par mois pour parler de l'évolution de ma vie car je le sais, un jour je serais au sommet et tout le monde devra me respecter et respecter ma mère, elle qui donne tant pour moi. A part cela, nous sommes le 1 janvier 94 et pour la première fois nous avons eut les moyens de faire un vrai repas pour la nouvelle année, il faut dire que le petit boulot à l'épicerie de monsieur Carlos a fortement contribué à la réussite de ce festin ! Maman n'a pas les moyens de faire un repas convenable avec plusieurs plats dans des jolies assiettes, habituellement nous mangeons de la bouillie avec une semelle de bacon plus sec que la moquette vétuste qui orne une petite partie du 20 mètres carrés dans lequel nous vivons. Je n'avais pas aussi bien mangé depuis mon dixième anniversaire soit y'a déjà trois années et demi.
A l'école, les bandes de Marvin et Terry m'embêtent toujours de plus en plus, ils m'ont volés le dernier jour de classe avant les vacances ma paire de chaussure préféré, des jolies Ultra Forces que le refuge du quartier a réussi à avoir. Je pense de plus en plus à m'en aller pour faire de l'argent et rendre heureuse ma mère mais je n'ai que 14 ans et je ne sais pas comment me débrouiller pour trouver un boulot qui va me permettre de gagner suffisamment pour vivre confortablement et bouger de la zone. Je ne l'ai jamais vu heureuse, j'ai l'impression que son visage est figé sur la même émotion : la tristesse et je sais qu'il ne changera pas d'expression de si tôt ...

J'ai merdé ! 24/01/94
Tout est aller très vite, j'ai merdé c'est le cas de le dire ! La bande à Terry a débarqué à la récréation de quinze heure cet après-midi et a voulu me voler mon blouson en jean que j'ai réussi à me payer grâce au boulot que je conserve en parallèle des cours chez monsieur Carlos. Il se sont mis à 3 sur moi, j'avais très peur car je suis assez craintif et peureux, c'est plus fort que moi, ce sentiment d’impuissance me guette dans un quartier où l’oisiveté et la terreur sont les maîtres mots. Pourtant, cette fois-ci je me suis défendu, en fouillant dans mes poches pendant qu'ils étaient en train de me menacer, j'ai trouvé le cutter qui me sert à ouvrir les cartons de livraisons chez monsieur Carlos. J'avais sans doute oublié de lui rendre, ceci étant dit, j'ai planté le cutter dans le ventre à Terry et il s'est écroulé aussitôt au sol en gueulant. Ce hurlement m'était familier, il ressemblait à celui de madame Johnson, la voisine quand son mari rentré tard le soir, saoul et drogué et qu'elle se faisait battre à mort régulièrement.
Ses sous-fifres eux se sont mis à courir en direction de la salle de classe pour aller chercher un adulte. Quant à moi, je suis resté quelques secondes sur les lieux avant de prendre la fuite vers la maison. J'ai pris le nécessaire de survie, soit un sac à dos et deux, trois pulls de rechange, une gourde d'eau et je suis partit. Pour le moment je ne sais pas ce que je vais faire, j'ai peur de rentrer à la maison et j'ai peur du monde qui m'entoure, il va falloir que je fasse un choix où je vais finir par dormir régulièrement sous les ponts...

Une année mouvementée ! 16/12/94

J'ai passé une partie de l'année dehors, j'étais comme un chien errant pour chercher un toit et de la bouffe. Pourtant, ce fût probablement la plus belle année de ma vie. J'ai fais la connaissance de Eddy, un gars d'une quarantaine d'années qui m'a pris sous son aile dans la rue. J'ai beaucoup appris de lui, il possède en lui une philosophie et une façon de pensée incroyable qui m'a agréablement surpris. Les trois premiers mois furent compliqués car l'hiver à Liberty City est rude et je dormais régulièrement sous le pont de la nouvelle ligne de métro; d'ailleurs, c'est ici que j'ai croisé Eddy un soir alors que j'étais mal en point. J'avais une fièvre de cheval et je tremblais comme un Parkinsonien. Je me suis réveillé dans une maison semblable à celle de maman, vétuste et en sale état. J'ai tourné ma tête et je vis un verre d'eau et un comprimé sur une table de chevet en bois. Après avoir fait sa connaissance et lui avoir raconté mon parcours, il a décidé de m'héberger à une seule condition. Ce qu'il m’annonça fût un choc et ceci bouleversa ma vie. Je me souviens de ses paroles quand il s'est approché de moi pour prendre ma température :"Je vais t’enseigner le Muay Thaï, tu vas combattre pour moi. Je vois un potentiel en toi et tu pourrais gagner pas mal d'argent et moi aussi, nous serons tout les deux gagnants."
A partir de ce moment là, tout les jours, du matin jusqu'au soir j'ai suivis un entrainement très dur pour apprendre à boxer et m'endurcir physiquement et moralement. Le petit Cleavon chétif et craintif est mort, c'était pour moi une renaissance intérieure nécessaire pour ma survie.
J'ai commencé à combattre dans des bars contre des gars qui avait plus ou moins mon âge et qui avait eux aussi besoin d'argent mais n'étaient pas entraînés. J'ai tout gagner pendant plusieurs mois et ma côte dans le milieu en a pris un sacré coup, on m'a plusieurs fois proposé de combattre contre des gars de plus de vingt ans contre plusieurs centaines de dollars. Je ne voulais pas mais Eddy, un soir de juin m'a persuader de combattre contre un gars de vingt et un an pour une coquette somme de 1200$. J'ai donc combattu sans croire à mon potentiel et à mes chances de victoires et pourtant, la fin du combat s'est soldée par un KO ! Après un contre et un direct du gauche bien placé, j'ai achevé mon adversaire avec un high kick en pleine tête. Il s'est écroulé et à perdu connaissance quelques instants. Les spectateurs qui représentaient plusieurs trentaines de personnes ce soir là m'ont acclamés et pour la première fois de ma vie j'étais fier de ce que j'ai accomplis et je ne pouvais que remercier Eddy pour tout cela.
Aujourd'hui, je suis rentré à la maison avec un beau pactole de $5684. Maman s'est mise à pleuré quand elle m'a vu et m'a embrassé si fort que je ne pouvais même plus respirer. Elle était très contente de me revoir, mais elle l'était d'autant plus dès que je lui ai donné les trois quarts de mon argent. Elle s'en fichait d'où ça pouvait venir, au point où elle en était...

Le Respect ! - 11/01/95

J'ai repris les cours poussé par ma mère. Je n'appréhendais pas du tout mon retour, j'avais maintenant confiance en moi et c'est la chose qu'il me manquait avant ma fugue. J'ai pris forcément du retard, une année comparé à mes anciens camarades. Ma prof, madame Jenkins m'a proposé du soutien scolaire après les cours; j'ai accepté à contre-cœur mais c'est nécessaire pour rattraper mon retard.
A part cela, mes anciens détracteurs comme Terry et Marvin essaient de devenir mes amis et me respectent sûrement grâce à ma réputation et ma métamorphose physique. Nous avons formé une véritable petite bande dont je suis le leader. Bien que je ne leur fait absolument pas confiance, j'ai préféré m'entourer de ces canailles. L'effet de groupe et la puissance ça impressionne vachement les nanas et d'ailleurs j'ai repérer pour la première fois une fille qui me plaît. Elle s'appelle Jessy, elle est mince avec des jolies formes, son visage est juste angélique, son petit nez fin, ses lèvres pulpeuses et ses yeux amandes me rends fou. Cependant, elle a deux ans de plus que moi et elle ne prête pas du tout attention à moi au collège. Ça va être dur de la séduire !

Yeeaaahh !! 04/03/95

Y'a une semaine de cela j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis décidé à aller voir Jessy. Avant ça, j'avais demandé conseil à un bon pote que je connais depuis longtemps sur les phrases d'accroches possibles car c'était une première pour moi avec les filles. Je me suis approché d'elle et là, la bourde ! Je ne l'écouterais plus jamais ! J'ai sortie une phrase totalement nulle du genre : "Hey salut ? Ça gaze ?" Heureusement que le ridicule ne tue pas car j'étais au summum du pathétisme.
Heureusement, Jessy est très cool et ça l'a fait rigolé; nous avons ensuite discuté pendant une bonne heure puis je l'ai invité à mon match du soir au Gazzo Bar à Little Italy, tout cela dans le but de l'impressionner évidemment ! Le soir, elle venue et s'est assise pas loin du ring sur une table, seule. Le combat à commencé et le début fût compliqué pour moi, car j'avais du mal à me concentrer sur mon adversaire. La beauté de Jessy ne me laissé pas insensible, je n'avais d'yeux que pour elle.
Au cinquième round, un porc s'est assis à côté d'elle et a commencé à "la séduire" de la plus sale des manières, c'était un pauvre ivrogne ayant la quarantaine, le bide qui ressort et une chemise blanche à la base mais qui est devenu jaune à cause de l'usure. Cette situation m'a mis fou de rage, et m'a donné des ailes, j'ai enchaîné mon adversaire jusqu'au KO puis directement je suis descendu du ring pour écarter ce gros porc de ma princesse. Elle était conquise par mon côté protecteur et rassurant et la soirée c'est finis par un baisé pour le vainqueur. Ce fût probablement le plus beau soir de toute ma vie...

Le bilan 09/06/00

Cinq années que je n'ai pas écrit dans ce journal. Je l'ai retrouvé en faisant mes affaires pour quitter la baraque. Il s'est passé un tas de trucs en cinq ans, je ne sais pas par quoi commencer. Je vais essayer d'énoncer les choses avec une certaine chronologie mais sans donner trop de détails car je ne me souviens plus de tout depuis que j'ai pris un KO y'a un mois et que ma tête à rebondi contre les cordes du ring. J'ai eu un traumatisme crânien important ce qui m'a paralysé plusieurs jours sur un lit d'hôpital.
En relisant les précédentes pages je me suis souvenu de Jessy et la misère qu'elle ma fait subir, je pensais sincèrement que c'était la femme de ma vie jusqu'à que je la croise avec des gangbangers baiser et se shooter à l'héroïne y'a trois ans de cela, nous avons passé deux ans ensemble et puis je la surprends chez elle entrain de se taper un gars avec des seringues partout par terre. Ce soir là, je suis tombé de haut, je n'ai pas réagis, je suis sortit de chez elle et je suis rentré chez moi sans dire un mot. Je suis resté choqué pendant plusieurs jours, je ne suis pas allé m’entraîner à la salle mais je me suis présenté au combat quelques jours plus tard et là, je me suis défoulé et j'ai même mordu mon adverse à l'épaule lui faisant ensuite pisser le sang. J'ai étais disqualifié et le combat à failli tourner en émeute. Et puis une fois que tout fût sous contrôle, je suis allé dans les vestiaires et je suis rester toute la nuit sous la douche, une douche froide probablement en dessous de dix degrés. J'ai mis du temps à m'en remettre mais je suis encore marqué par cette épreuve au jour d'aujourd'hui. D'ailleurs on m'a dit qu'elle serait morte d'une overdose récemment...
Maman ne travaille plus depuis deux ans, elle a était hospitalisé pour avoir inhalée une quantité incroyable de produits chimiques destinés à la coloration des vêtements dans le textile. J'ai eu très peur mais ça va mieux à présent mis à part qu'elle ne peut plus travailler car elle se trimbale avec un respirateur parce qu'elle a les voix aériennes endommagés. Du coup, mes revenues nous permettaient de survivre et de subvenir à ses besoins médicaux car nous n'avions pas de mutuelle.
Plus récemment, j'ai décidé de prendre mon envol après avoir eu mon Bachelor of Science confiant ma précieuse maman à l'association de quartier afin de m'installer au campus universitaire de Liberty City. J'ai obtenu une bourse grâce à mes bons résultats et je compte continuer mes études pour le moment, j'ai décidé d'arrêter la boxe également après mon choc au crâne. Je ne sais pas encore où et dans quoi je vais m'embarquer pour la suite...

par Cleavon McReary Jeu 25 Fév - 2:51

Cleav, tu seras un homme. Homme_sous_la_pluie

Le cœur n'oublie jamais - 05/08/03

Je m'étais juré de tenir à jour régulièrement ces foutus mémoires mais je n'ai pas tenu parole, probablement le manque de motivation dont j'ai hérité ces trois dernières années dû à l'éloignement de ma mère et à mon isolement des autres. Je ne parvenais pas à m'intégrer aux autres à l'université. J'étais le seul venant des quartiers défavorisés de Liberty City et je n'avais pas vécu la même chose que ces fils à papa qui ne pensaient qu'au dernier 3410 qui venait de sortir. Depuis bien longtemps je n'avais pas senti ce sentiment de vide intérieur, je n'avais jamais autant souffert moralement. Pourtant, on pourrait se dire que c'est loin d'être l'épreuve la plus difficile que j'ai eu à affronter durant ma courte existence mais je souffrais énormément de ne pas pouvoir être présent pour ma mère.
Je passais toutes mes vacances à Alderney pour elle et je constatait que son état devenait de plus en plus préoccupant à cause de ses problèmes respiratoires.

Le 11 septembre 2001 fût pour tous, nous, les habitants des États-Unis et probablement même du monde entier un profond traumatisme. Je me souviens que j'étais à la cafétéria du campus comme à mon habitude, la télévision était allumé et suspendu pas très loin de la sortie du self. Habituellement je ne regarde jamais la télé le matin car ça me fait très vite mal au crâne mais ce matin là j'ai décidé de la regarder je ne sais plus pourquoi. Le journal télévisé du matin était présenté par un certain Allen Brooklyn, j'étais en train de regarder son émission quand tout à coup la priorité revint au direct et je vis un avion se planter dans l'une des deux tours du Wall Trade Center. Sur le moment, je pensais que le journaliste nous présenté la bande annonce d'un nouveau film. Puis j'ai commencé à réaliser à partir du deuxième avion et des cris plus que réaliste que nous entendions du poste de télévision. Profondément choqué, j'ai pris mon téléphone portable et j'ai appeler ma mère mais je me rappela soudainement qu'elle devait avoir rendez-vous chez le médecin à tout juste 80 mètres des deux tours jumelles. A ce moment je n'hésita pas une seule seconde, je suis sortit à toute allure du campus et puis j'ai volé la première voiture que j'ai trouvé puis j'ai foncé. Je n'avais pas mon permis faute de moyens donc je ne savais pas très bien conduire et ce qui devait arriver arriva, je me suis planté contre un arbre à peine deux kilomètres plus loin.
Quand je me suis réveillé j'étais dans une chambre d'hôpital sous perfusion, j'avais une côté cassé et quelques bosses sur le crâne. L’infirmière entra dans la chambre pour venir contrôler mon état et j'en profitais pour demander des nouvelles de ma mère; elle rétorqua qu'elle allait se renseigner. Quelques heures plus tard, elle revint avec Barbara, l'animatrice de quartier qui s'occupait de ma mère. Elle m'expliqua que ma mère a perdu la vie suite au nuage de particules et à la fumée asphyxiante importante. Je me souviens encore de ses paroles aujourd'hui.
- Je suis désolé... (en sanglot). Ta mère m'a dit de te dire avant de rendre son dernier souffle les mots suivants :"Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais."
Cette phrase d'une somptueuse beauté était l'une des citations favorites de ma mère. Beaucoup de larmes coulèrent ce jour ci. Ces larmes je les contenais depuis plusieurs années, elles n'attendaient que le moment opportun pour s'expier de mon corps. La tristesse, le regret et surtout la mélancolie me submergèrent et me consume encore aujourd'hui presque deux ans après sa disparition. Plus rien ne sera plus jamais comme avant.

L'aube de la justice - 09/03/04

J'ai terminé mes études, le diplôme en poche y'a de cela quelques mois. J'ai beau chercher du boulot dans le secteur de la finance, je ne trouve rien. Probablement que mon "profil" ne correspond pas aux attentes. J'ai vagabondé quelques semaines à Liberty City puis un soir, alors que j'étais dans mon 15 mètres carré miteux, j'aperçus un panneau publicitaire de la fenêtre de l'unique pièce de mon studio. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais cet publicité m'obsédait, je ne pouvais m'empêcher de la regarder. Ce spot annonçait une campagne de recrutement pour le FBI avec une image poignante, et un slogan choc :"Soyez une partie de la solution." Cette phrase m'est rentré dans la tête, pendant plusieurs jours j'y ai pensé puis j'ai décidé de postuler.

Une dizaine de jours après ma candidature, pour la première fois de ma vie, une réponse positive m'est parvenu, seulement, je n'étais pas totalement convaincu de mon choix. Je n'étais pas totalement sûr de ce qui allait se produire par la suite.

Mes valises étaient prêtes, c'était le jour J, j'avais acheté une place pour un voyage en bus l'avion étant trop cher. Une fois les six heures de bus écoulés, j'ai déposé pied à terre pour la première fois en dehors de Liberty City. Je me suis rendu à la base navale de Quantico où j'ai étais pris en charge.

Le Training a commencé, des cours tous plus durs les uns que les autres, ce n'est vraiment pas facile mais je tiens le coup. On nous apprends le droit, le maniement des armes, on nous fait des mises en situations avec parfois des pièges tordus et puis récemment, des épreuves à élimination directe. Le plus drôle dans tout cela, c'est que j'aime ça. Je n'aurais jamais pensé que le FBI m'intéresserait autant. Je suis très impliqué car j'aime beaucoup la difficulté mais surtout la déontologie de cette institution. J'espère sincèrement devenir un jour un agent fédéral !

par Cleavon McReary Jeu 25 Fév - 2:52

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Seul ou presque - 23/01/05

Le Training s'est enfin achevé, je vais bientôt recevoir mon affectation à une agence dans tout le pays. J'ai fais la demande d'aller à celle de Vice City parce que là bas y'a du soleil et des nanas et c'est les deux choses dont j'ai le plus besoin à l'heure actuelle (ou pas). Cependant, ma formation ne s'est pas déroulé comme prévue.
Celle-ci était sympa au début puis ça a vite dégénéré quand j'ai dû travailler en groupe avec les autres aspirants. De toute ma vie, je n'ai jamais travaillé en collaboration, je suis quelqu'un d’individualiste de nature et depuis ma naissance j'ai dû me débrouiller par mes propres moyens. Compter sur quelqu'un pour remplir une tâche ? Hors de question ! Forcément à la FBI Academy j'avais pas trop le choix donc j'ai dû m'y faire avec mon excellent sens relationnel (ironie). Très renfermé et solitaire, j'avais un gros soucis de communication notamment dans les épreuves d'assaut tactique. J'avais tendance à faire la tête brûlé et d'avancer sans mes coéquipiers.
Un soir je me suis rudement disputé avec un connard à qui je refusé d'obéir dans une mise en situation où celui-ci était le chef d'équipe. Je me souviens que ses consignes c'était de la grosse merde et ça allait se solder par un échec complet. Mon sens relationnel hors du commun à suffit à le mettre en pétard et de tenter de me cogner. Pas très orthodoxe comme méthode. Vous le savez tout comme moi qu'il n'a pas fait long feu. Moins de 10 secondes m'ont suffit et moins de 5 minutes pour me retrouver dans le bureau du Superviseur avec une suspension de quelques jours à la clef.

Enfin les Christmas Holiday ! Tout le monde est content, c'est super, les cours sont finis et ne reprennes que début janvier. Je vois tout ces types rentrer chez leur maman ravis. Tout le monde profite bien de ses vacances sauf moi, je suis le seul à rester dans les dortoirs de la base navale de Quantico. Pourquoi ? Je n'ai plus d'appartement, plus de famille, pas d'amis, plus personne sur qui m'appuyer. Je n'ai pas d'autres choix que de rester muet (comme à mon habitude) pendant 15 jours le temps que les cours reprennes, c'est pas les premières vacances que je passe seul à Quantico, j'ai mes habitudes. Je me lève le matin, je fais mon sport, je me balade en ville, je rentre à l'Academy, je vais lire ou galérer sur Internet puis je vais me coucher. Néanmoins, ces vacances ne se sont pas déroulées comme les autres. Un deuxième aspirant est resté à l'agence, je le connaissais de nom car les examinateurs le prenaient souvent comme exemple lors des résultats d'épreuves théoriques : Adam Staggers. Je n'avais jamais parlé avec lui et je ne comptais pas le faire car ça ne m'intéressait tout simplement pas. Quand je l'ai remarqué à l'agence pour les vacances, je fus assez surpris car c'était une première mais je n'osais pas aller le voir.
Finalement, un soir alors que c'était la session internet habituelle du soir, il toqua à la porte de ma chambre. Logiquement, je suis allé lui ouvrir la porte. J'ouvre donc la porte et je le vois me regardant droit dans les yeux, l'air amorphe et il me demande alors :
-Excuse moi de te déranger, j'pourrais emprunter ta salle de bain pour me brosser les dents ? L'eau a était subitement coupé dans l'aile droite.
Je répondis alors sèchement sans réelle conviction : "Oui, entre." Il se dirigea alors vers la salle de bain et commença à se brosser les dents pendant que je reprenais ma place devant mon ordinateur. Me vint alors pour la première fois de ma vie, l'idée d'aller sympathiser et de discuter avec lui. En effet, en cours il était muet tout comme moi, il n'avait pas vraiment d'amis et préférait se taire et se concentrer sur ce qu'il faisait. J'ai donc lancé la discussion pas très sûr de moi, je me suis rendu vite compte qu'il n'était pas à son aise car le dialogue avec les autres était pour lui tout comme moi, une réelle épreuve.
Finalement, nous nous sommes trouvés des points communs et des sujets de discussion bien que ce soit encore très timide comme les nanas, la boxe, l'argent et principalement le FBI et l'avenir. Nous avons donc passé les vacances à nous côtoyer pour tuer l'ennuie, je suis très heureux d'avoir enfin un ami avec qui échanger. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.

Suite à cela, nous avons repris les cours normalement et puis hier j'ai étais reçu officiellement. Je suis à présent un agent fédéral. Je vais recevoir mon affectation sous peu...

Los Santos - 25/02/05

Déjà un mois que je suis à Los Santos, il est temps de faire le bilan. Je ressens l'envie d'écrire ce qu'il s'est passé ces derniers temps. J'ai reçu mon affectation quelques temps après être devenu un agent fédéral, celle-ci m'avait agencé à Los Santos dans l'état de San Andreas, j'ai donc fait mes valises pour cette nouvelle destination, j'étais assez content de basculer dans la côte ouest, je n'avais que des bons échos de cette partie du pays. L'agence a mis à ma disposition un studio à Rodeo, un vingt mètre carré asses sympa. J'ai fais connaissance des agents de l'agence, le directeur Chamberlain, le coordinateur Walton, les agents Danes, Patton, Bagarella, Seinfield et j'en passe. Les premiers jours furent assez compliqués car je ne connaissais absolument pas cette ville et m'y repérer était une véritable épreuve ! De plus, qui dit travailler dans une agence dit s'ouvrir aux autres, échanger socialement et c'est ce que je n'aime pas forcément faire. Heureusement, quelques jours après mon arrivée, surprise, Adam mon ami de l'académie apparaît à l'agence. Lui aussi a été affecté ici à ma grande satisfaction.
Très vite, le boulot à commencer, nous avons débuter les investigations sur une organisation criminelle italienne qui sévit principalement sur Delfino près d'Unity Station. Sans rentrer dans les détails, nous avons commencé à recueillir pas mal d'éléments pour identifier ses membres et les boucler rapidement. Cependant, un accident est vite arrivé dans ce métier et les imprudences se paient cash. Trop peu de discrétion et au final je me suis pris une balle dans la hanche de la part d'un italien. J'ai étais admis à All Saints rapidement où j'ai passé quelques temps à me reposer.
De retour à l'agence, les investigations avaient bien avancés depuis ma blessure, j'étais surpris du travail fournis par les autres, une cadence de travail incroyable. Le soir dernier, dans l'optique de recueillir des nouveaux éléments, nous nous sommes rendu au Red Bowling tenu par les italiens sur Main Street, nous y avons croisés les plus grosses têtes comme Serge Maestriani, Felipe Lucchese ou encore Dominique Garaffo et nous avons eu en prime le droit à un show de la populaire Madison Weaver. Mais bon, ce n'est que le boulot...

par boss Jeu 25 Fév - 20:19

Gj reary

par Cleavon McReary Jeu 25 Fév - 23:49

Merci Harrel. Very Happy

par Cleavon McReary Ven 26 Fév - 3:31

Mise à jour.
-16/12/94.

par KVL92 Ven 26 Fév - 4:35

Y'a du lourd ici, putain pas mal !

par Cleavon McReary Ven 26 Fév - 4:51

Merci ! La suite demain !

par Antwan Stacks Ven 26 Fév - 5:21

J'aime bien l'histoire, pas mal !

par Cleavon McReary Ven 26 Fév - 12:24

Merci.

par Cleavon McReary Sam 27 Fév - 3:09

Mise à jour.
-11/01/95
-04/03/95

par Ladarius Rashford Jeu 3 Mar - 23:38

Looourd.

par Cleavon McReary Ven 4 Mar - 1:31

Merci my nigga.

par Cleavon McReary Ven 4 Mar - 2:16

Mise à jour.
Le bruit du Beretta précède l'épilogue.

par Cleavon McReary Sam 5 Mar - 3:36

Mis à jour.

par Callum Butcher Dim 6 Mar - 22:24

Lourd.

par Cleavon McReary Lun 7 Mar - 15:26

Merci.

par Leila Kara Jeu 10 Mar - 8:17

Lourd!

par Cleavon McReary Jeu 10 Mar - 13:50

Merci.

par Cleavon McReary Mer 23 Mar - 22:11

MàJ.

par Naelarya Ven 25 Mar - 23:58

Taylor Guzman a écrit:Y'a du lourd ici, putain pas mal !

par Cleavon McReary Sam 26 Mar - 0:22

Merci.

par **Pauul** Sam 26 Mar - 0:58

Lourdax

par Cleavon McReary Sam 26 Mar - 13:22

par Invité Dim 27 Mar - 17:05

Justin Lewis a écrit:Lourdax

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Cleav, tu seras un homme.

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Cleav, tu es un homme. - Le décès

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