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Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01]

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Message par Johnny Schreiber Dim 27 Nov - 6:50

Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Hyeven10

Nom: COHENHEIM
Prénoms: Hyeven Amélie Celeste
Âge: 26 ans (02/08/1990)
Nationalité: Américaine
Taille: 163 cm
Poids: 59 kilos

CHAPITRE I
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Ch110

Valse en la mineur KK IVb n° 11 de Frédéric CHOPIN



L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.

Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.

Victor Hugo, Les rayons et les ombres.

Alanguie dans le confort d'un précieux fauteuil, dont le cuir reluisait sous les danses lumineuses de quelques flammes crépitantes, la jeune femme prenait son plaisir dans la seule contemplation de rien, ses iris d'un bleu cristallin parcourant cette pièce vide au demeurant, si l'on en omettait apparats et riches ornements. Admettre qu'elle s'ennuyait aurait été un brin cavalier, car sur son minois d'un blanc immaculé traînait un air éternellement satisfait, tandis que sous ses fins doigts roulait le pied d'un verre où dormait un liquide aux douces teintes sanglantes. Pour bercer ses pensées, quelques symphonies et compositions d'une époque riche en Histoire l'accompagnait, lui offrant toute la saveur d'un instant de calme, de paix. Comment alors pouvait elle s'empêcher d'abandonner sa main libre à quelques caresses, flatteuses et habiles, sur les flancs d'une compagne docile et tout aussi alanguie qu'elle, dans sa posture féline, à savourer les yeux mi-clos, le moindre des contacts que Hyeven lui accordait. Son nez se perdit un instant dans les saveurs riches du parfum d'un vin de bon cru, et elle soupira, lentement, doucement, d'un petit souffle chaud perçant la barrière de ses lèvres si joliment dessinées, pleines d'expressions, sans lui offrir la moindre vulgarité. Après une fine gorgée, et sans délaisser sa douce compagnie avachie sur l'accoudoir de son fauteuil, la belle renversa avec une extrême lenteur sa tête vers l'arrière, croisant ses jambes aux galbes travaillés par l'exercice physique sans lui ôter la moindre once de féminité, qu'elle avait en l'heure à nu, n'étant là pourvue pour tout vêtements, en vérité, que d'une chemise de soie noire.

Bientôt, elle devrait quitter le confort chaleureux de son foyer, pour prendre route jusqu'à Washington, et pourtant en l'heure rien ne semblait la troubler, la presser, comme si à l'heure où allait se jouer son avenir, rien de tout cela n'avait la moindre importance à ses yeux. On dit que le passé ne se bâtit que sur des cauchemars, et l'avenir sur de vaines utopies, en tout cas était-ce sûrement ce que pensait la belle, qui ne semblait exister que pour l'instant présent, la minute, la seconde, où elle était, tout le reste ne valant rien. Avec de telles pensées en tête, pourquoi aurait-elle eu besoin de se faire mouron pour quelconque épreuves, rien n'avait réellement d'importance tant qu'elle respirerait. Un dédale de pensées, de songes, heurtant à son esprit, et ne lui tirant jamais plus que l'un de ses fins sourires arrogants, aux limites du mépris et de l'hautain.

Repue de cet instant ci, elle se redressa enfin, après quelques longues minutes de ce moment béa, congédiant d'un geste de la main sa fidèle amie, un magnifique félin au pelage tout de noir fourni. Sans perdre de son sourire doucereux, elle abandonna là vin, feu, et musique, puis au fil de ses pas, laissa même couler la soie le long de ses courbes, caressant la chute de ses reins, puis elle disparût de son salon, prête pour toutes les étapes qu'elle rencontrerait sur son chemin.
CHAPITRE II
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Ch210

My Melancholy Baby de Ella FITZGERALD



Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.

Elle cachait - la scélérate ! -
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.

L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.

Paul Verlaine, Femme et chatte.

Allongée lascivement dans le creux de son lit, les mains croisées et déposées sur son ventre, la belle laissait perdre son attention sur le plafond, le regard vide, les lèvres entrouvertes, sa respiration fusant lentement dans quelques variations de chaleur. Chaque nouvelle expérience avait toujours été un instant d'une rare magie, mais peu de première fois avait su faire parcourir autant de frissons à travers son dos, à en sentir des aiguilles électriques se planter fermement le long de sa colonne vertébrale. Il y a des premières fois ainsi, qui vous marque pour la vie. Instant enchanteur, où le temps semble s'abroger des règles de la physique, se gelant l'espace de quelques secondes, où vous ne pouvez plus que contempler avec une fascination renversante la minute précieuse, la seconde périlleuse, où les sensations vous parcourent l'âme et la chair, dans un déchaînement enflammé de passions. Elle, ne parvenait pas à s'en remettre, et là encore, que cette seconde si précieuse était passée, à la vitesse d'un éclair marquant profondément son esprit, la scène lui repassait encore en mémoire, en boucle, sans qu'elle ne parvienne à se lasser de cette vision. Pourtant, elle n'avait jamais été du genre à s'attacher, elle n'avait même pas mémoire d'un précédent coup de foudre.

Ainsi, c'était donc ça, l'amour ? Le véritable et sincère, celui qui vous tord les viscères ? Une découverte, et un choc, pour la belle américaine. Sur le bout de ses doigts, elle sentait encore le contact chaud de sa robe, le dessin finement réalisé de ses courbes, la sensation puissante s'en dégageant, à l'instant où son index avait percé les mystères de son existence, dans un temps rare et précieux d'une intimité qu'elle qualifiait d'érotique, de passionnel. Ah, elle lui en faisait tourner la tête, et provoquait en son bas-ventre le même effet qu'un essaim de papillons s'envolant, et là maintenant, sentait encore les spasmes fins et légers de l'après, lorsque la pression retombe, et que tout revient à une lassante normalité qu'elle exécrait tant.

Ses paupières vinrent à se clore lentement, taisant l'immensité marine de son regard si pur. Sa tête s'enfonça dans le confort chaleureux de son oreiller, sa longue crinière blonde et sauvage se répandant autour d'elle. Jamais, elle s'y refusait, elle n'oublierait sa première fois, son premier contact, avec une compagne qui ne la quitterait plus jamais. Un ange gardien, une belle tentatrice, que cette belle arme de service.
CHAPITRE III
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Ch311

Cars Hiss By My Window de THE DOORS



Je m'étais assis sur la cime antique
Et la vierge neige, en face des Dieux ;
Je voyais monter dans l'air pacifique
La procession des Morts glorieux.
La Terre exhalait le divin cantique
Que n'écoute plus le siècle oublieux,
Et la chaîne d'or du Zeus homérique
D'anneaux en anneaux l'unissait aux cieux.
Mais, ô Passions, noirs oiseaux de proie,
Vous avez troublé mon rêve et ma joie :
Je tombe du ciel, et n'en puis mourir !
Vos ongles sanglants ont dans mes chairs vives
Enfoncé l'angoisse avec le désir,
Et vous m'avez dit : - Il faut que tu vives. -

Charles-Marie Leconte De Lisle, Les oiseaux de proie.

Papier en poche, et tabac en bouche, c'est quelques temps après les merveilleuses expériences de la vie, que la belle avait abandonné définitivement son nid. Quelle fière allure elle avait ainsi, chevauchant sa monture comme si elle avait été le plus beau et puissant des étalons. Ses cuisses étaient fermement serrées contre son corps, son dos prenant une cambrure à la limite de la raison, mais son port n'en restait pas moins altier et fier, le visage tenu bien droit. Ses mains cramponnaient fermement un manche qu'elles ne perdaient jamais de portée, toujours prête à y asséner la pression nécessaire à la plus cavalière des chevauchées. Derrière elle, filaient ses cheveux d'or guidés par les tourmentes aériennes que laissait cet instant extatique, entre elle et son bellâtre destrier. Cuir contre cuir, l'écrasante chaleur faisant frémir son corps sans jamais la forcer à ployer avant la nuit pleinement tombée, elle faisait route, et quel meilleur compagnon pour cela que son Harley Davidson.

Des vastes champs, aux plus froides cimes, jusqu'aux terres les plus désertiques, jours après jours, heures après heures, elle avalait le bitume avec une ferme volonté pour la guider jusqu'à la ville sainte dont elle avait tant entendu parler. De Virginie jusqu'en Californie, avec sa moto pour seule alliée. Ses jours se faisaient d'une longue et pénible traversée de sa mère patrie, épuisante traversée d'un perpétuel désert, tant en décor, qu'en son esprit. Elle laissait derrière elle le passé, les aventures, la beauté, sachant pertinemment et depuis fort longtemps que l'avenir ne serait fait que de chaos perpétuel, mais elle n'en faisait aucune manière. A d'autres les soucis, à d'autres la peur, elle avait attendu trop longtemps pour freiner. Elle avait attendu trop longtemps pour reculer. A l'heure de son départ, et son regard rivé sur son passé, ô belle fût sa mémoire de son visage, de ses attraits, elle n'avait rien ressenti à l'heure de tourner les talons. Elle n'y avait pas même accordé un dernier baiser, comme si rien n'était jamais scellé dans le marbre, et qu'elle, qui ne vit que dans l'instant, se moquait bien des au-revoir. Ainsi s'était elle assise, et avait-elle démarrée l'ingénierie bruyante de son destrier, disparaissant dans les brumes en se promettant milles choses qu'elle tiendrait au secret pour ne pas se souvenir l'avoir vu pleurer. Probablement l'avait elle fait, ce ne serait pas la première victime, ce ne serait sûrement pas sa dernière, c'était une habitude qu'elle avait prise malgré elle. Ainsi, au moins, n'avait-elle aucuns regrets.

Les froides nuits, les vieux motels, aux néons lumineux kitsch et palpitants, se faisaient son foyer de fortune. Curieusement, elle appréciait ces lieux où régnait l'odeur enivrante du vieux tabac, les personnalités plus discutables les unes que les autres, les commerces des plus douteux, et la symphonie si ravissante des femmes à la besogne dure. Sous sa douche, elle ne parvenait à se contenir, soupirant sa pleine joie, de retrouver le contact humide et chaud de l'eau venant frapper son corps si bien proportionné, svelte et charnel. Les yeux clos, les cheveux trempés, elle allait s'abandonner dans le confort relatif de sa couche de misère, à peine vêtue si elle l'était seulement, avec en tête pour seul et unique intérêt ce lendemain qui l'attendait, et qui se répéterait, car il en est ainsi, sur la longue et périlleuse route sainte, menant à la ville de toutes les craintes.
CHAPITRE IV
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Ch410

I Am Stretched On Your Grave de KATE RUSBY



Ma vie est un Enfer plein d'ennuis et de peines,
Mes tourments outrageux sont les fouets punisseurs,
Et mes soucis mordants les serpents meurtrisseurs
Qui bourrellent mon cœur de cent morts inhumaines.

Comme là-bas on voit les espérances vaines,
Ainsi tous mes espoirs meurent en leur verdeur.
J'ai fait de pleurs un Styx et mes vives ardeurs
Ont fait un Phlégéton qui bout dedans mes veines.

Mes sanglots redoublés et mes plaintives voix
Sont les horribles cris et furieux abois
Du portier infernal qui aboie sans cesse.

Mais je suis d'un seul point aux ombres différent,
Car les démons sont ceux qui les vont martyrant,
Et je suis tourmenté d'une jeune déesse.

Flaminio de Birague, Ma vie est un Enfer plein d'ennuis et de peines.

Le regard vide, le front appuyé contre sa fenêtre, la belle observait du haut de sa demeure l'enfer s'étendant à ses pieds. Terrorisme, abus de pouvoir, médias manipulant et manipulés. A une autre heure, à un autre instant, la féline créature en aurait été ravie, elle s'en serait même délectée en vérité. Lentement, sa langue passait le long de ses lèvres, dans un tic d'agacement compulsif et impossible à contenir. Son bleu regard vibrait d'intensité, redoutable dans la fureur de la haine qu'ils émettaient. En une seule soirée, elle avait déjà refait connaissance avec ses pires tords et travers, ceux qui lui avaient voulu tant de peines, tant de retranchements, comme un insaisissable fort armé et défendu au péril de sa vie, pour le bien commun. Elle espérait prendre son service, il n'en aura rien été, et à la place, elle se retrouvait ici, seule, chez elle, sans le goût ni pour la musique, ni pour le bon vin, et encore moins pour une pose en quoi que ce soit intime ou érotique. Blessée, aux tréfonds de son cœur, par des inconnus sans conséquences. Quelle ironie du sort, pour celle qui ne disait vivre que dans l'instant présent, sans regards pour le passé ou l'avenir.

Plus tôt, une voiture blanche l'avait prise en charge, calme sur le départ, face aux klaxonnements abusifs, et quelques tentatives de collisions avec son précieux destrier, elle avait cédé à la panique, et aussitôt ses poings s'étaient fermement resserré sur le manche de sa monture, mettant à pleins gaz pour tenter d'échapper à ses détracteurs. Les luminaires autour d'elle ne devenaient alors plus que des parasites, des fantômes dansants et flous dans l'ivre de la vitesse. La voiture n'en démordait pour autant pas, et à chaque ruelle prise, chaque avenue engagée, au péril de la vie d'innocents, la menace ne faisait que s'accroître. Malheur à son bon sens, lorsqu'elle décida, pour le bien commun, pour la sécurité de la ville, de se ranger dans une ruelle sombre de la ville. Elle se refusa à couper le moteur, mais une femme vint à pas pressés. On lui parlait de police, d'amendes, tout cela ne respirait que l'abus de pouvoir, mais le pire des affronts, l'insupportable déchirement ne fût qu'à l'instant où on vint arracher les clefs de son destrier pour les jeter au loin. Là, alors, la belle aux yeux de cristal, vit aussi rouge que le sang, et il lui fallut une longue et profonde inspiration pour résister aux belles tentations. Contre son dos, la chaleur de son arme lui brûlait l'épine dorsale, et elle n'écoutait plus ce que l'on lui disait. Quelqu'un avait touché à sa moto. Quelqu'un avait fait l'ultime erreur de s'en prendre à l'un des rares souvenirs qu'elle s'était jurée de garder. Au final, elle ne fît rien, elle ne le pouvait pas. Aussi effroyable fût son chagrin en l'instant, rien ne valait de ruiner sa carrière, rien ne valait de mettre sa propre vie en danger, mais le désir y était, il serait mentir que de ne pas l'admettre. Un jour, ces gens payeraient. Un jour, ou le prochain.Car ils avaient touchés à ce qu'elle avait de plus cher à son cœur, mis à part son arme, une hérésie qui ne resterait pas impunie.

Enfin, il y eu cette femme, et cet homme. Elle, lui rappelait elle même, c'était dérangeant. Ce n'était pas une mauvaise bougre, mais elle n'appréciait pas une grande partie de son comportement. Un être têtu, un brin sanguin, et toujours hors de propos, hors de raison. Pour elle, il était évident que cette femme cherchait avant tout à se protéger de la solitude, de la tristesse, de la peine. Elle pouvait comprendre tout cela, mais lorsqu'elle tendit sa main, elle ne sentit pas même l'effleurement de ses doigts. Elle lui tourna le dos, sans même chercher considération, et ça elle ne l'oublierait pas. Elle, la bien-pensante, qui ne voulait qu'aider, qu'être agréable, s'était vu méprisée. Deuxième déchirement, pour être franc. Mais le pire, resta sa rencontre à lui. Torturé, empli de craintes, de doutes, un homme abattu par la charge incommensurable d'un travail dangereux, pesant, ruinant tout sur son passage, si l'on ne prenait pas le temps de le rassurer. En lui même, il n'avait rien de bien particulier, il était un homme de plus que la vie avait marqué. Ce n'était ni le premier, ni le dernier, et elle le savait. C'était autre chose, qui lui déchirait le cœur, dans cette vision nocturne d'une personne détruite.

Elle s'était jurée de ne jamais regarder vers le passé, mais elle ne pouvait pas se contenir, Elle revoyait, à travers sa fenêtre, son visage ainsi gravé dans le marbre à jamais. Lentement, les larmes lui coulèrent, sans qu'elle ne puisse en retenir une seule. La rage au cœur, et le désespoir lui tordant les entrailles, elle frappa, et frappa encore, enragée comme rarement elle l'était. Elle voulait chasser cette personne de son esprit. Ne plus jamais penser à elle, plus jamais. Ce n'était que du passé, et jamais plus ce ne serait du présent, elle le savait. Elle n'avait pas daigné lui accorder le dernier baiser, et à jamais, si elle y pensait, elle s'en voudrait. Elle n'aurait jamais du garder cette moto. Elle n'aurait jamais du aller aider cet homme. Tant de regrets. Ainsi, resta-t-elle prostrée une longue partie de la nuit, à genoux contre sa baie vitrée, avec pour seule lueur, celle pâle de l'astre céleste nocturne, marquant sa peau d'un blanc pur, de nacre, à elle, l'impie.
CHAPITRE V
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Ch511

Red Right Hand de NICK CAVE & THE BAD SEEDS



Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon

La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit : " Enfin !

Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos ;
Le coeur plein de songes funèbres,

Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
Ô rafraîchissantes ténèbres ! "

Charles Baudelaire, La fin de la journée.

Quoi de plus jouissif pour un esprit analytique, qu'une ville aussi chaotique et désordonnée que Los Santos ? Depuis son arrivée, la jeune femme n'avait eu de cesse d'en apprendre un peu plus chaque jour sur la manière dont se tissait l'inextricable toile des corruptions, des filiations et des abus de pouvoirs, le tout formant des alliances et des rivalités toujours plus impromptues. Elle était venue avec l'espoir d'agir pour le bien commun, mais peu à peu, secondes après secondes, son esprit s'embrumait des ténèbres l'entourant. Malgré tout, elle trouvait la situation enivrante, se répandant allègrement dans le plaisir pervers d'être à l'épicentre d'une constante tempête, véritable catastrophe naturelle n'épargnant que sa nature trop calme et trop sereine pour se laisse déconcentrer. Cette attitude froide et distante lui valait bien des misères. Difficile de parvenir à conserver des relations saines et amicales avec quelques relations de confiance, lorsque le mal sommeille en le cœur de tant de gens nous entourant. Peu à peu, une paranoïa naissait en elle, lui laissant à penser que tous pourraient vouloir chercher à la trahir, une entrave à son âme enfermant ses capacités relationnels dans une prison algide, d'un givre impérissable. La belle connaissait désormais la censure, la privation, et la pression. Si elle avait été normalement constituée, sûrement aurait-elle essayée de se reposer sur ses lauriers, se taire, et ne prendre aucun risque, mais elle ne pouvait se contenir tant. Elle ne savourait que trop le plaisir de l'adrénaline, lorsque chaque mot compte, lorsqu'une parole seulement peut changer le destin de vies entières, d'empires entiers.

Alors commençait une nouvelle vision du monde, une nouvelle manière de gérer les choses. La prudence l'enjoignait à se contenter de suivre les règles, mais ses désirs étaient tout ailleurs, et elle n'avait que trop peu de scrupules pour cela. Son quotidien se fît de ruelles sombres, de discussions secrètes, de jeux de mots, de manipulations, jusqu'aux points les plus malsains, uniquement pour tester, pour observer, s'abreuver des réactions humaines et la désorganisation des rouages que pouvait provoquer un simple élément perturbateur. Le plus difficile resterait de ne jamais se salir les mains, de ne jamais risquer jusqu'à sa propre vie pour des jeux aussi puérils, alors, elle cherchait les certitudes, les assurances, les instants où la mâchoire du serpent parvenait à se disloquer assez pour enserrer tout le cou de sa victime, pour en broyer tout de la chair jusqu'aux os.

Elle avait du bon temps en ville, entre beauté, luxure, joie et torpeur, affrontant tout avec la même neutralité faisant sa redoutable efficacité. Elle contemplait le chaos depuis sa fenêtre, savourait quelques gorgées de vin, parfois, quelques instants charnels sans précédents, mais d'une passion intense et jouissive. Elle fourmillait d'idées saugrenues, et abandonnait tout en l'instant pour s'alanguir dans des bras réconfortants, comme si tout cela ne parvenait simplement pas à l'atteindre, que rien n'avait réellement d'importance, pas même sa propre vie. Était-elle suicidaire, probablement l'était-elle. Mais lorsque l'on vit dans l'appréciation du risque, du terrain miné, avoir la chance d'y avancer à pas tranquille, les mains dans les poches de son manteau, avec son regard porté sur un seul et unique regard, alors que pouvait bien faire ce qui arriverait demain. Que pouvait bien faire ce qui se passait hier. Elle n'avait jamais été plus proche de sa devise, de son mode de pensée. Elle vivait pour l'instant, cette seconde, celle où elle respire, et aucune autre.

Ainsi, il n'y avait plus de pitié. Elle était amoureuse, elle était amie précieuse, elle était confidente. Et pourtant. Tous ne seraient jamais que de microscopiques dents, sur le rouage magnifique de plans sans départs, ni fins, si ce n'est la sienne, qui viendrait un jour où l'autre, mais non sans catastrophes l'espérait elle.
CHAPITRE VI
Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] 161227042801845153

Feeling Good de NINA SIMONE



Pourtant si ta maîtresse est un petit putain,
Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle.
Voudrais-tu bien haïr ton ami plus fidèle
Pour être un peu jureur, ou trop haut à la main ?

Il ne faut prendre ainsi tous péchés à dédain,
Quand la faute en péchant n'est pas continuelle ;
Puis il faut endurer d'une maîtresse belle
Qui confesse sa faute, et s'en repent soudain.

Tu me diras qu'honnête et gentille est t'amie,
Et je te répondrai qu'honnête fut Cynthie,
L'amie de Properce en vers ingénieux,

Et si ne laissa pas de faire amour diverse.
Endure donc, Ami, car tu ne vaux pas mieux
Que Catulle valut, que Tibulle et Properce.

Pierre de Ronsard, Pourtant si ta maîtresse...

C'est dans le confort chaleureux d'un lit où elle est accompagnée, que le plus souvent la belle laisse son esprit divaguer. Sourire aux lèvres, et regard rêveur, les paupières à mi-closes et ses prunelles éclairs humides de la fatigue naissante d'après l'instant langoureux et lascif d'un érotisme savant. C'est toujours à cet instant, où elle se sent partir vers les contrées lointaines du pays de Morphée, lui tendant les bras et lui proposant de la bercer, qu'elle s'y laisse aller. Alors, les songes fusent, plus vivants et cinglants que le fouet sur le dos d'un fieffé pénitent. On y songe alors, tout d'abord, aux milles péripéties vécues, car le temps et sa période entend toujours de commencer par le passé. Mais elle, ignore simplement, comme si elle balayait d'un revers de main tout dérangement impromptu, tout chagrin, toute possibilité de regret, sur les actes accomplis, moraux ou non. De morale, elle n'en a jamais eu que trop peu, et de regrets, si elle en est piquée par tout les pores de la peau, jamais aucun n'aura su percer assez fermement l'armure de chair qu'elle s'est constitué pour parvenir à la toucher au plein cœur.

Alors, seul lui reste à penser l'instant, car l'avenir n'est rien. Et quels instants, toujours foudroyants, toujours intense et revigorant. Ah, s'il lui fallut un point faible, il était tout trouvé, et c'était probablement celui de son plus vicié péché. Mais comment ne pas s'en enivrer, cela elle l'ignorait. Aussi nocif pouvait être parfois cette invraisemblable relations, tout venait à être pardonné dès lorsque son parfum lui venait au nez, que ses yeux pouvaient à nouveau, une fois de plus, contempler les galbes, les courbes, les contours, d'un corps qu'elle songeait encore aujourd'hui tracé par les Dieux eux même, peu lui important lesquels. A la fois innocente créature sage et chaste, et fureur bestiale et sauvage, un contraste saisissant ne cessant d'imposer à sa réflexion toute la curiosité que lui intimait pareil paradoxe. A la fois haineuse, et amoureuse, sans trop savoir sur quel pied elle dansait, elle ne savait pourtant cesser d'avancer ainsi, aux pas du loup et avec toute la prudence qu'elle se connaissait. Ainsi elle observe, ainsi elle analyse, mais aussi et probablement surtout, ainsi elle reconnait et fait valoir l'existence de cet être endiablant assez ses pensées pour pouvoir la focaliser, elle, la lunatique, l'incrédule autiste, qui n'avait jamais que divaguer.

Bien des pensées, pour un seul être, et pourtant tant d'autres éligibles au Panthéon de son intérêt, fusse-t-il luxurieux, grivois, ou amoureux. Mais il n'y en avait qu'une, de ses personnes, pour parvenir à chaque soir venu, si ce n'était la faute à l'imprévu, pour lui offrir le goût de sa peau, la saveur de ses lèvres, la chaleur de son bassin. Alors ses pensées de haine et de colère s'éteignait à chaque fois, ne laissant plus place qu'à la débordante passion qui sera toujours sienne, née d'un mélange de sentiments, et de beaucoup de luxure, de charme. Un redoutable point faible, dans la coque d'un navire bâti pour la guerre, perçant ses bordées et mouillant ses canons, faisant taire la fureur de la journée, pour laisser venir au jour celle nocturne, celle des ébats longs et plaisants, comme des discussions simples et tendres. A la fois tout et rien, mais personne privilégiée, dont elle n'arrivait, n'arrive, et n'arriverait probablement pas à se passer. Ivre, de bien des choses que l'on lui apportait ici.

ENTRACTE N°1


Spoiler:

E#0001-HACC-SF-19/01/2002

Voix de femme adulte : Bien. Est-ce que tu sais pourquoi tu es ici Hyeven ?
Voix de jeune fille : Non... Maman m'a dit que c'était à cause de mes colères, que c'était pour mon bien, je crois.
Voix de femme adulte : Oui, c'est exactement ça Hyeven. Je suis ici avec toi pour essayer de comprendre pourquoi tu es si en colère. C'est ta maman qui t'envoies me voir, est-ce que tu veux bien me parler de ta maman Hyeven ?
Voix de jeune fille : Je l'aime ma maman... Mais elle ne comprend pas tout, et des fois, ça me fâche. C'est tout, je suis juste fâchée, quand elle ne comprend pas. Je ne suis pas folle, je n'ai pas à venir ici.
Voix de femme adulte : Personne ne dit que tu es folle Hyeven. Il n'y a pas que les fous qui vont consulter un psychologue. Tu es en colère, quand elle ne comprend pas. Qu'est-ce qu'elle ne comprend pas ? Tu veux bien me le dire ?
Voix de jeune fille : Elle ne me laisse pas toute seule. Elle ne comprend pas que j'ai besoin d'être toute seule. Elle est pas méchante, elle veut juste me protéger, mais moi, ça me met en colère quand je ne peux pas être toute seule. Ça me fait peur...
Voix de femme adulte : Qu'est-ce qui te fait peur ?
Voix de jeune fille : Les gens, le bruit. Trop de bruits, tout le temps. J'entends les gens me parler, mais je me perds. Je n'arrive plus à comprendre, et alors, je veux être seule.
Voix de femme adulte : D'accord. Ta maman, au téléphone, m'a dit que souvent, tu te blessais durant tes colères. Tu as déjà été à l’hôpital. C'est vrai ça Hyeven ?
Voix de jeune fille : Je me suis coupée avec un miroir...
Voix de femme adulte : Comment c'est arrivé ? Est-ce que tu veux bien me le raconter ?
Voix de jeune fille : Je voulais être toute seule, dans ma chambre. J'étais allongée sur mon lit, et je regardais le plafond, et Carolina elle est entrée dans ma chambre. Elle me parlait, mais je ne l'écoutais pas, alors elle s'est mise en colère, et elle a commencé à me secouer. Je me suis fâchée, et je l'ai poussé par terre... Elle s'est relevée, je lui ai couru après, je criais fort, très fort, j'avais mal à la gorge. Elle rigolait, elle se moquait de moi, je crois, et, j'ai voulu lui sauter dessus pour la taper, mais je me suis frappée contre mon armoire de vêtements, et sur la porte il y avait un miroir, un vieux miroir, parce que c'était un vieux meuble en fait. Il a cassé, et je me suis coupée.
Voix de femme adulte : Où t'es tu coupée ?
Voix de jeune fille : A la tête, ça faisait mal, très mal. Je saignais beaucoup, papa était furieux contre moi.
Voix de femme adulte : Et pas contre Carolina ?
Voix de jeune fille : Non, non. Jamais. Carolina c'est sa chouchou...
Voix de femme adulte : D'accord, d'accord. Parlons d'autre chose, je vois bien que ça t'agaces. Qu'est-ce que tu voudrais faire, quand tu seras grande ?
Voix de jeune fille : Je veux utiliser ma tête, pour réfléchir.
Voix de femme adulte : Chercheuse ? Inventeuse ? Doctoresse peut-être ?
Voix de jeune fille : Je ne sais pas, je veux juste utiliser ma tête, mais je ne sais pas.
Voix de femme adulte : Tu aimes réfléchir. Tu fais des puzzles, tu lis des livres ? Comment tu occupes ta tête ? Tu veux bien m'expliquer Hyeven ? Tu m'as l'air d'une jeune fille pleine d'intelligence, qu'est-ce que tu aimes faire pour te cultiver ?

Un silence se crée dans l'enregistrement audio, une bonne et longue minute de silence, sans qu'aucune des deux protagonistes ne cherche à parler.

Voix de femme adulte : Hyeven, tu es encore avec moi ? Je t'ai posé une question, tu veux que je la repose ? Hyeven, réponds moi s'il te plait, je ne suis pas ton ennemie ici, je te l'ai dit, mais si tu veux que nous avancions vite, il va falloir me parler. Hyeven ?

Le silence perdure quelques secondes, quelques instants, puis un bruit de froissements de vêtements, suivi de quelques sons de pas.

Voix de femme adulte : Hyeven ? Hey.. Je suis là, tu m'entends ?
Voix de jeune fille : LACHEZ MOI !  LACHEZ MOI ! LACHEZ MOI ! JE NE VEUX PLUS VOUS PARLER ! LAISSEZ MOI TRANQUILLE ! JE NE VEUX PLUS VOUS PARLER ! LAISSEZ MOI TRANQUILLE !

Les cris de la jeune fille se font râlements inaudibles, saturant la pauvre bande sonore, rendant incompréhensible ses paroles, tout ce que l'on saurait dire, c'est qu'elle ne cesse jamais de répéter encore et encore les même phrases, radotant tout en hurlant à s'en briser la voix. Un bruit sourd, et l'enregistrement se coupe.


Dernière édition par Hyeven Cohenheim le Dim 1 Jan - 16:26, édité 10 fois
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Message par Johnny Schreiber Dim 27 Nov - 6:52

Réservé.
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Message par Yago Veracruz Dim 27 Nov - 7:09

Très belle écriture, la musique est bien trouvée, et l'histoire se lit super bien, bon travail et hâte de voir la suite.
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Message par Emilie Redfield Dim 27 Nov - 12:45

Hyeven ! Ami de plume.
J'adore et je suis même jaloux en fait. On sent ce classicisme reluisant du vieux roliste.

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Message par Scotty Huertas Dim 27 Nov - 13:07

Ca sent la puissance, et en plus p'tit comique j'vois que ma mise en page t'inspire. jtm I love you
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Message par Johnny Schreiber Dim 27 Nov - 13:48

Cool

Hyeven Cohenheim - ENVAHISSEMENT SENSORIEL. [Ch.6 - E.1 : 01/01] Lvkpv010

Oh, oui. Continuez, Emi et Scotty. J'adore ça.

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Message par Emilie Redfield Dim 27 Nov - 14:29

Hyeven. Baisse la tête quand tu me parles ....

(Bah oui. Elle est petite Emi)
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Message par Scotty Huertas Dim 27 Nov - 18:09

Emilie Redfield a écrit:Hyeven. Baisse la tête quand tu me parles ....

(Bah oui. Elle est petite Emi)

Non mais .. J'vais vous calmer.
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Message par Emilie Redfield Lun 28 Nov - 8:41

Scotty Huertas a écrit:
Emilie Redfield a écrit:Hyeven. Baisse la tête quand tu me parles ....

(Bah oui. Elle est petite Emi)

Non mais .. J'vais vous calmer.
Ça jalouse sec.
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Message par Johnny Schreiber Lun 28 Nov - 19:01

Evidemment qu'il est jaloux. Il fear l'arrivée de Hyeven. Cool

Ch. 2, sinon.
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Message par Emilie Redfield Lun 28 Nov - 19:49

Tiens, c'est marrant. La ou Hyeven apprécie au plus haut point son arme de service. Chez Emi c'est plus naturel. Question de point de vue.

Je te reconnais bien là. What a Face
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Message par Johnny Schreiber Mar 29 Nov - 22:23

Evidemment ! Comment Hyeven pourrait elle ne pas avoir un tel rapport déraisonné avec un tel objet, empli de tant de symboles dans son esprit !

Ch. 3 en ligne.
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Message par Invité Mar 29 Nov - 22:43

Peut-être qu'un jour tu pourras rp ce charmant personnage IG garde espoir


Dernière édition par Amanda Kasinsky le Jeu 8 Déc - 12:52, édité 1 fois

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Message par Johnny Schreiber Mar 29 Nov - 23:24

Un jour viendra. *soupire*
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Message par Emilie Redfield Mer 30 Nov - 7:21

Réunion au sommet des que t'es libre, Hyeven. Faut qu'on parle. Et j'ai bien écris : "parle".  I love you
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Message par Rumiko Sasaki Mer 30 Nov - 11:07

On a pris du galon en écriture. C'est bien !
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Message par Johnny Schreiber Mer 30 Nov - 11:14

Emilie Redfield a écrit:Réunion au sommet des que t'es libre, Hyeven. Faut qu'on parle. Et j'ai bien écris : "parle".  I love you

Quand tu veux, je suis à ta disposition !  Neutral

Rumiko Sasaki a écrit:On a pris du galon en écriture. C'est bien !

Dégage, impie créature de luxure malfaisante.
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Message par Scotty Huertas Mer 30 Nov - 14:32

Emilie Redfield a écrit:Réunion au sommet des que t'es libre, Hyeven. Faut qu'on parle. Et j'ai bien écris : "parle".  I love you
On s'y retrouve les gars.
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Message par Johnny Schreiber Jeu 1 Déc - 13:57

Ch4.
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Message par Emilie Redfield Mar 6 Déc - 8:06

Ce qui m'énerve c'est que c'est tellement tourné vers l'art que l'on se demande réellement si ce n'est pas sans cesse elle qui encaisse pour les autres.


Je suis persuadé qu'il y'a un bout de chacun de nos persos dans cette Hyeven. Qu'elle le veuille ou non.
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Message par Johnny Schreiber Sam 10 Déc - 18:29

Chapitre 5 ! study
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Message par Johnny Schreiber Mar 27 Déc - 16:43

6.
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Message par Invité Mar 27 Déc - 17:13

De la très belle poésie, et oh oui putain oui la musique

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Message par Johnny Schreiber Mar 27 Déc - 17:21

Vous ici. Surprised

Bien évidemment, la musique ! è_é
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Message par Johnny Schreiber Dim 1 Jan - 16:43





Petit entracte, et ainsi, petite plongée initiatique dans le curieux univers psychologique de la drôle de Dame.

NOTA BENE: Les petites vidéos informatives ci-dessus traitent de cas un brin "extrême" d'autisme, il y a des aspies qui paraissent bien plus normaux que les deux enfants décrits ci-dessus.
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