[Muggsy Morais] De l'ascension à la rédemption

  Si vous lisez ce journal, il est évident que je suis mort ou que j'ai disparu sans laisser de trace derrière moi. Vous ne trouverez dans votre lecture uniquement la clé pour me comprendre, si vous souhaitez tenter de savoir qui j'ai été et qui je suis, alors vous avez mis la main sur votre nouveau Saint Graal.

  Ce journal contient le souvenir d'une vie entière d'un homme comme il en existe des milliards sur notre Terre. Voici son histoire, la mienne, que par mes écrits je devienne éternel.

L'enfance

  Ma mère, qu'elle repose en paix, eut pris la décision de m'appeler Muggsy, Muggsy Morais. Né le 21 décembre 1993 d'un père inconnu dans un quartier méprisé et abandonné de la ville de Los Santos, j'ai nommé Jefferson, aux Etats-Unis c'est là-bas que j'ai grandi. Comme je le laisse imaginer, cette enfance je l'ai passé en fils unique. Je ne me suis jamais considéré pauvre, en effet nous disposions tout de même d'un toit, et de quoi manger. Pour tout dire, je ne sortais que très rarement de mon quartier si ce n'est pour chercher les ennuis ou des choses pour ma mère, vous devez sans doute connaître ça, l'imprudence, et l'incompréhension du monde qui m'entoure.

  Effectivement, grandissant dans un coin où vous êtes pointés du doigt constamment, et méprisé du reste de la société ne peut pas aider à apprendre ce qui est bon ou mal, ni à vous faire une vraie place dans la vie. J'ai eu la chance de m'instruire et d'obtenir mon diplôme, je n'étais pas dans l'esprit de la réussite comme beaucoup, insouciant de l'avenir, je me contentais d'avancer sans conviction pour la femme qui m'a mise au monde. Elle ne bossait que pour ça, pour moi, je me devais de réussir.

  Avec le temps, mon cercle d'amis n'eut de cesse de rétrécir, certains venaient à quitter le quartier, d'autres à se faire arrêter par les forces de l'ordre après avoir franchi certaines limites. Pour ma part je passais le clair de mon temps libre à regarder la NBA ou me prendre pour Kyrie Irving dans ces matchs qui se finissaient toujours interrompus, mais aussi à courir et mater le football américain.

  En bref, un môme comme un autre!


Quand le malheur s'abat

Après mes études et mon diplôme durement obtenu, je décide de suivre la voie que ma mère voulait, et devenant avocat indépendant pendant 6 mois, mais mon succès est loin d'être resplendissant, à mon actif, seulement quelques comparutions d'hommes notoires dans des petites affaires de quartiers.
 
C'est alors quelques jours après mes 24 ans que ma vie bascula réellement, ma mère, l'unique personne qui comptait pour moi, perdit la vie... Ôtée dans des conditions qui me dépassent. Elle qui se battit toute sa vie durant pour m'en offrir une meilleure que la sienne, elle qui n'avait de rêve que de me voir réussir et de quitter ce taudis pour ces maisons de rêve sur Richman. J'ai grandi avec les croyances religieuses de ma mère, par respect pour elle, tout l'argent que nous... que j'avais servi pour un enterrement mémorable et une cérémonie à l'Église. Mais désormais je ne me vois pas faire autrement que de tourner le dos à ce Dieu, qui ne put offrir ne serait-ce que le quart de ce qu'elle méritait.

  Désormais sans un sou, bientôt expulsé de la maison dans laquelle j'ai vécu depuis ma naissance, je vais devoir prendre ma vie en main, et je le promets dès lors, je réussirai en hommage pour elle. Je réaliserai les deux souhaits les plus chers qu'elle avait. Coûte que coûte.

Ben mince, il lui est arrivé quoi à ta maman ?

Débuts prometteurs et un potentiel certain, à valider lors de la prochaine publication

Yao_Guai a écrit:Ben mince, il lui est arrivé quoi à ta maman ?

Débuts prometteurs et un potentiel certain, à valider lors de la prochaine publication

Mystère! Mangée par un Yao Guai peut-être!

Merci en tout cas

Pas mal pour un début.