Cailida Ceveros, fiancée, mère, et sicaire.
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Cailida Ceveros, fiancée, mère, et sicaire.
par Johnny Schreiber Mer 7 Mar - 15:12
Cailida Ceveros, dit Rocket, est une jeune femme hispanique issue du malfamé quartier de Hillside. Née de parents versés dans le banditisme et la culture chicano, malgré sa ferme volonté plus jeune de sortir des rues, la voie semblait toute tracée pour elle, et c'est auprès d'une clique locale représentant le mouvement nordiste qu'elle fera ses armes. Réputée tête brûlée et en quête permanente de respect auprès des siens, il s'agit là d'un élément violent et dangereux.
*nb: image et mise en page reprise et modifiée selon le modèle du background d'Hernan Valdez, tout crédits lui reviennent.
Johnny Schreiber- Messages : 784
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 29
Re: Cailida Ceveros, fiancée, mère, et sicaire.
par Johnny Schreiber Mer 7 Mar - 15:14
Chapitre I : Borned in Northside LS, a basic chola grew up in a violent neighborhood.
Son histoire débute dans les ghettos de la cité des saints, semblable à celle de centaines d'autres jeunes filles des quartiers défavorisés. Cholos et cholas depuis des générations, son éducation n'a été que la résultante de vieilles traditions centrales-américaines. Fille de la banquette arrière, conçue un sombre soir de décembre, signée par l'alcool et les drogues ravageant ce milieu, elle est le produit d'un échec volontaire, un suicide collectif de populations en difficultés qui ont toujours peinées à trouver le bon moyen d'avancer. Sa mère à la rue s'est mariée à un gangster qui n'aura été qu'une vaste désillusion, la plus grande déception familiale. A peine père avait-il abandonné l'illégalité comme source de revenus, se rangeant dans une entreprise de livraisons de cargaison, la bonne excuse pour être sur la route toute l'année et ne pas avoir à assumer sa situation.
Sa mère esseulée avec une enfant à charge, et encore trop jeune pour en mesurer les responsabilités, avait eu tôt fait de négliger sa jeune née pour retourner jouer les cholas non-cliquées dans les rues violentes d'un quartier malfamé. Les seules leçons qu'elle retiendra de cette relation étriquée avec une figure maternelle qui avait plus de la meilleure amie, c'est que dans la vie, il faut savoir être une femme, l'assumer pleinement, et en jouer pour trouver le succès mérité. Ça, et comment s'habiller, se maquiller, comment être la digne héritière d'une longue lignée de cholas.
On ne pourrait pas dire qu'elle eût une enfance malheureuse, somme toute sa vie fût assez banale. Jamais douée en rien, sa scolarité aura été compliquée comme tant d'autres. Ce n'était pourtant pas la volonté qui lui manquait. Motivée par les discours récurrents d'une tante emprisonnée pour meurtre, qui elle avait su lui apporter les discours d'un vécu difficile et l'encourager dans la voie des études, la jeune Cailida durant toute sa scolarité aura au moins fait de son mieux, et c'est d'ailleurs ce que l'on retiendra de ses bulletins. On sent qu'elle essaye, voilà la remarque la plus souvent annotée. Loin d'être brillante, elle aura insisté toute son enfance, à en faire des nuits blanches à lire et relire des lignes de cours qu'elle ne comprenait pas, qu'elle n'enregistrait pas. Probablement d'ailleurs, ce cruel manque de confiance en soi qui fût le sien, prendrait ses origines là, dans ces échecs répétés, dans cette sensation perpétuelle de n'être bonne à rien, d'être une incapable de ses dix doigts doublée d'une idiote patentée.
En grandissant, la perte de confiance devint frustration, puis colère refoulée. Il est difficile à assumer le fait que l'on ne soit pas taillée pour affronter la dure réalité. Pour échappatoire, elle choisit la boxe, un refuge pour elle. Elle y fera ses premiers pas dans la violence et le déchaînement, se tuera des journées entières à suivre l'entrainement rigoureux d'un coach bien intentionné qui voyait en elle toutes les qualités pour devenir une étoile montante de la division féminine. Acharnée à la tâche, à s'en priver de nourriture, d'une vie normale et d'un cercle d'amis élargis, son adolescence fût le théâtre de sa renaissance. Sur un ring, entourée de cordes et seule à seule avec ses démons, la jeune hispanique se découvrit un nouveau visage, et apprit à savourer avec délectation le goût tentateur de la victoire, de la puissance et du respect.
Mais de retour sur les rues, lui revenait toujours cette viscérale trouille de celles que l'on a lorsque l'on se sait désarmés. Aussi efficace serait-elle sur un ring, aussi douée pourrait-elle devenir aux yeux de son coach et de sa seule amie, restait le fait que dehors, les ghettos appartiennent aux meutes, et qu'elle n'était qu'une médiocre louve solitaire. C'est à sa seizième année qu'elle fît la première rencontre qui bouleverserait sa vie, en la personne d'un garçon de son quartier. Un jeune homme plein de bon sens, qui lui connaissait bien les meutes, et la chasse. De ce garçon, Clumsy, elle apprendra beaucoup.
Sa mère esseulée avec une enfant à charge, et encore trop jeune pour en mesurer les responsabilités, avait eu tôt fait de négliger sa jeune née pour retourner jouer les cholas non-cliquées dans les rues violentes d'un quartier malfamé. Les seules leçons qu'elle retiendra de cette relation étriquée avec une figure maternelle qui avait plus de la meilleure amie, c'est que dans la vie, il faut savoir être une femme, l'assumer pleinement, et en jouer pour trouver le succès mérité. Ça, et comment s'habiller, se maquiller, comment être la digne héritière d'une longue lignée de cholas.
On ne pourrait pas dire qu'elle eût une enfance malheureuse, somme toute sa vie fût assez banale. Jamais douée en rien, sa scolarité aura été compliquée comme tant d'autres. Ce n'était pourtant pas la volonté qui lui manquait. Motivée par les discours récurrents d'une tante emprisonnée pour meurtre, qui elle avait su lui apporter les discours d'un vécu difficile et l'encourager dans la voie des études, la jeune Cailida durant toute sa scolarité aura au moins fait de son mieux, et c'est d'ailleurs ce que l'on retiendra de ses bulletins. On sent qu'elle essaye, voilà la remarque la plus souvent annotée. Loin d'être brillante, elle aura insisté toute son enfance, à en faire des nuits blanches à lire et relire des lignes de cours qu'elle ne comprenait pas, qu'elle n'enregistrait pas. Probablement d'ailleurs, ce cruel manque de confiance en soi qui fût le sien, prendrait ses origines là, dans ces échecs répétés, dans cette sensation perpétuelle de n'être bonne à rien, d'être une incapable de ses dix doigts doublée d'une idiote patentée.
En grandissant, la perte de confiance devint frustration, puis colère refoulée. Il est difficile à assumer le fait que l'on ne soit pas taillée pour affronter la dure réalité. Pour échappatoire, elle choisit la boxe, un refuge pour elle. Elle y fera ses premiers pas dans la violence et le déchaînement, se tuera des journées entières à suivre l'entrainement rigoureux d'un coach bien intentionné qui voyait en elle toutes les qualités pour devenir une étoile montante de la division féminine. Acharnée à la tâche, à s'en priver de nourriture, d'une vie normale et d'un cercle d'amis élargis, son adolescence fût le théâtre de sa renaissance. Sur un ring, entourée de cordes et seule à seule avec ses démons, la jeune hispanique se découvrit un nouveau visage, et apprit à savourer avec délectation le goût tentateur de la victoire, de la puissance et du respect.
Mais de retour sur les rues, lui revenait toujours cette viscérale trouille de celles que l'on a lorsque l'on se sait désarmés. Aussi efficace serait-elle sur un ring, aussi douée pourrait-elle devenir aux yeux de son coach et de sa seule amie, restait le fait que dehors, les ghettos appartiennent aux meutes, et qu'elle n'était qu'une médiocre louve solitaire. C'est à sa seizième année qu'elle fît la première rencontre qui bouleverserait sa vie, en la personne d'un garçon de son quartier. Un jeune homme plein de bon sens, qui lui connaissait bien les meutes, et la chasse. De ce garçon, Clumsy, elle apprendra beaucoup.
Johnny Schreiber- Messages : 784
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Kolb Artaxiad- Messages : 2506
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