DÉCLARATION : Le Maire Edwin Schultz sur la fin de son mandat
« Mes chers amis, mes chers concitoyens,
Il est l'heure aujourd'hui de faire le point sur un mandat qui fut bien trop court pour accomplir tout ce que nous avions prévu. Mais pour autant, avec l'aide du premier Adjoint Richard Buchanan, de la première Dame, ma femme, et des adjoints, tel que Jack Rownlands, adjoint au maire à la sécurité, et je penserais également à mes précédents adjoints, Alyxa Tvernoskova et Alex Tvernoskova, ainsi qu'à leurs collaborateurs, qui ont accompli, à mes côtés, tant de choses.
Je penserais également à tous nos directeurs des départements et services de la ville qui ont été les principaux exécutants de nos politiques.
Los Santos n'a jamais eu autant d'ambition. Je suis convaincu que nous avons apporté un renouveau à notre ville, mais, je l'avais dit en campagne, six mois ne sont pas suffisants pour accomplir tous nos projets, car la réalité dans un gouvernement, c'est qu'il y a des imprévus et que les choses sont longues à se mettre en place. Il y a des événements auxquels on ne s'attend pas et qui nous ralentissent dans nos actions. Je pense évidemment à tous ces événements terribles qui ont atteint notre sécurité, mais auxquels nous avons répondu présents pour les réprimer.
Il y a six mois, je promettais en campagne l’arrêt immédiat de cette politique systématique de répression qui, pendant 3 ans, a été l'unique politique de sécurité des gouvernements qui se sont succédé. C'est sous cette ligne directrice que j'ai menait ma politique de sécurité pour protéger les biens et les personnes. Et, j'en suis sur, que c'est grâce à cela, grâce au développement d'une relation avec la population, principalement avec les communautés défavorisées, que c'est grâce à ce dialogue et à cette proximité, que c'est grâce à nos actions pour lutter contre l'exclusion et la pauvreté, qu'aujourd'hui nous pouvons être satisfaits et que nous pouvons dire que Los Santos est plus sur qu'il y a un an.
L’œuvre que nous avons menée par l'intermédiaire d'un dialogue et d'un rapprochement des élus avec la population, a révolutionné la manière de faire de la politique et de diriger. L'isolationnisme des précédents gouvernements, nous l'avons détruit. J'ai été dans la rue, j'ai ouvert des permanences sans rendez-vous et j'ai répondu à nombreux rendez-vous, et ces demandes ont toutes reçu une réponse, soit positive soit négative, mais justes. Nous avons aussi pu organiser des référendums et des consultations citoyennes pour que le peuple ne soit plus un simple voyeur, mais au cœur des décisions, c'est la démocratie. Rappelons-nous du référendum sur la peine de mort auxquels vous avez répondu que la peine de mort, nous devions en finir, parce qu'elle est inhumaine et elle n'est plus de notre temps.
J'ai été, et j'en suis satisfait, je l'avais promis, un chef du pouvoir exécutif sur le terrain. Lorsque nos officiers de police et nos adjoints du shérif étaient les victimes de la violence barbare des criminels, j'étais et nous étions présents pour les soutenir et pour nous informer, afin de prendre des mesures adéquates pour que jamais de tels actes barbares ne se reproduisent. Quand nos concitoyens ont été la cible du manque de courage du Congrès, qui permet aujourd'hui à des milliers de personnes de posséder des armes, sans plus de contrôle, nous étions là. Quand il y avait des manifestations publiques, des événements qui enjolivaient notre ville, j'étais et nous étions là pour vous donner le soutien et l'encouragement nécessaire.
J'étais et nous étions là au moindre moment pour montrer l'exemple, pour encourager et aider nos entreprises à développer une activité dans notre ville. Pour soutenir le divertissement et la culture. Pour soutenir les communautés défavorisées contre la discrimination, pour soutenir les homosexuels et les transsexuels contre l'homophobie au sein de toutes les structures privées et publiques.
Oui, le gouvernement était de retour et nous l'espérons, qu'il continuera comme cela à faire ce qu'il aurait toujours dû faire : diriger et réformer.
Nous avions toujours contrôlé le budget de sorte à ce qu'il y ait une progression économique et à ce que l'on puisse toujours répondre aux aides sociales, aux besoins des services publics et au déversement des subventions aux entreprises et associations qui le méritent, sans augmenter les impôts abusivement. Au contraire, nous les avons baissés.
Oui, nous avons subventionné des associations et des entreprises de sorte à redonner vie à notre ville et à encourager toutes les activités pour rendre un avenir meilleur à Los Santos.
La création de l'aide financière d'urgence et du prêt au développement et à la création d'entreprise sont mes deux plus grandes fiertés.
Oui, jamais nous avons délaissé notre devoir et la confiance que nous a porté le peuple. Je dis nous, car il serait égoïste de dire que j'étais seul. Oui, c'est moi que vous avez élu, mais vous m'avez aussi élu pour composer l'équipe qui vous servira. Et cette équipe, elle a effectué son devoir et elle ne l'a pas trahie.
J'annonce avoir reçu la démission de tous les membres de mon gouvernement, comme il est prévu à chaque fin de mandat. Et elles prendront effet dès l'élection de mon successeur.
Aujourd'hui, je dois notamment vous annoncer que j'ai pris la décision, après y avoir réfléchi, que je ne me représenterai pas. J'annonce cette décision avec tristesse. Je ne le fais pas par manque d'ambition. Je suis satisfait du travail que nous avons mené. C'est un choix personnel qui, je l'espère, ne mènera pas notre ville à sa perte. J'aime notre ville, je l'aime de tout mon cœur, comme j'aime la Nation qui m'a bercée depuis mon enfance avec ses valeurs fortes et ses traditions.
Je suis satisfait de ce que nous avons pu faire et je peux le dire, que nous avons fait plus que ce qui a pu être fait en 3 ans. Nous avons attaqué les sujets abandonnés, comme le social et le divertissement. Nous avons attaqué tous les sujets qui concernaient la population et leur bien-être.
C'est avec fierté et sans regret, que je vous dis, au revoir, mais pas un adieu. Mon combat politique ne s’arrête pas. Mon combat contre les extrêmes ne s’arrête pas. Mon combat pour le progressisme ne s’arrêtera jamais.
Que Vive Los Santos, Vive l'Etat de San Andreas et que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique. » ▬ Maire Edwin Schultz
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