IL ÉTAIT UNE FOIS LES HILLS.
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IL ÉTAIT UNE FOIS LES HILLS.
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CHAPITRE PREMIER : Comment la famille Hills fut fondée en vieille Albion et comment elle en fut chassé (1819 - 1849) Il y avait en douce et fraiche campagne des Cornouaille, dans le fief de Monseigneur le Baron Vindicus d'Autin, un jeune paysan surnommé Fergus le Crouton, issu d'un petit village sympathique perdu dans la forêt et nommé Sawn Bean Hills. Descendant direct de la plus célèbre et grande dynastie royale ayant jamais régné dans la très belle et démocratique Albion, celle des Pendragon, il en tirait une fierté mémorable bien que lui et ses parents ne profitâmes point du luxe royal en leur vie ordinaire, que son dernier ancêtre royal remontât à plus de milles quatre cents ans et qu'il ne pouvait justifier les quatre-vingt-dix-neuf pour cent restant de son arbre généalogique qui se perdit malencontreusement dans l'injure du temps. Fergus n'était cependant pas à plaindre. La nature lui avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Ses cheveux chevaleresques en coupe au bol, son visage orné de soixantes quatres pustules d'ascendance royales et sa posture nobiliaire légèrement voutée forçaient le respect de ses voisins du village. Son odeur originale et si particulière lui valut le surnom de Fergus le Crouton. Les anciens du village soupçonnèrent à l'époque qu'il était le fils d'une fille de joie qui s'était malencontreusement perdue dans une petite forêt des alentours où elle avait, en 1 minute 30 seconde seulement, épousé en toute discrétion un jeune homme du village connu sous le nom de Kretinus le Simplet, un génie incompris qui s'exprimait en des termes que lui seul pouvait comprendre. Cette femme bon vivante s'installa en la demeure de monsieur le Simplet qui la dissimula aux hordes barbares de monseigneur le baron qui pensait, à tort, que celle-ci commettaient le péché de chair contre rémunération. Neufs mois et deux jours plus tard, Fergus le Crouton vint au monde. Il grandit au côté de ses parents dans un environnement familial stable pendant près de cinq jours avant que sa mère, qui souhaitait très probablement s'émanciper du patriarcat et poursuivre sa carrière professionnelle prometteuse, ne le laisse aux mains de son père surdoué et ne les quitte tous deux à jamais. La maison du père de Fergus était une des plus belles bâtisses du village puisqu'elle possédait des murs en boues remarquablement sèche et un trou au toit faisant office de cheminée. Durant son adolescence, Fergus rejoignit une des écoles de Cornouaille, devenu gratuite grâce à la bienfaisance des politiciens de la modernité, et assista aux cours gratuits du professeur itinérant de scientifico-philosophico-zetetico-materialisto-ockhamo-atehistonigologie, monsieur Bernie de Daube, qui lui inculqua que l'homme est un animal car il a des cheveux et fait ses besoins, qu'en tapant des mots au hasards sur une machine à écrire on obtiendrait alors l'intégrale de Hamlet de Shakespeare et que le château du baron Vindicus d'Autin s'est construit tout seul par la force des variations météorologiques naturels et sans l'intervention d'êtres doués de raison car tous les composants chimiques et physiques nécessaire à la création d'un château-fort, telle que la pierre, le bois ou le fer, existent dans la nature. Il lui inculqua les notions que tous scientifiques doit connaître, à savoir qu'il n'y a pas d'effet sans cause, sauf en ce qui concerne la naissance de l'Univers, et qu'il n'y a nul besoin de faire appel à des entités intelligente pour expliquer la réalité de ce monde. Fergus le Crouton écoutait attentivement, et croyait innocemment, car trouvant sa maison extrêmement belle, il se dit que celle-ci dû apparaitre toute seule comme le fut le château de monseigneur le baron. Par conséquent il remerciait constamment le hasard de lui avoir donné des yeux, une bouche et un cerveau pour affirmer haut et fort que quoiqu'il fût le fruit d'un accident naturel, il pouvait vivre comme il le souhaitait. Et c'est ce qu'il fit. Ainsi épousa-t-il Meredith Latapee, surnommée amicalement par les villageois "Méré la Tapée" avec qui il aura six filles et deux garçons. Il jouira de sa liberté en épousant par la suite deux de ses filles, Vitanny et Britanny, avec qui il aura quatre enfants (ou petit-enfants) dont deux filles, Tiffany et Hayley, et deux garçons, Forrest et Homer. Bien qu'il vécût dans une Albion de plus en plus ouverte et moderne, son petit village patriarcal, obscurantiste et rétrograde n'apprécia point que Fergus jouisse de sa liberté de la sorte et on le poussa, lui et sa famille, à l'exil. La police du baron ne tarda pas à leur mettre la main dessus et les fit arrêter. Mais au lieu de les enfermer ou de les condamner à mort, la police fut prise d'un élan de générosité moderne et les transféra sous bonne escorte jusqu'à un port de Cornouaille en vue de leur expulsion. Arrivé dans un des innombrables ports de Cornouailles, le clan Hills au complet s'en allât traverser les mers pour le Nouveau Monde à bord d'un lourd rafiot de métal. N'ayant jamais vu un tel navire de sa vie et n'ayant d'ailleurs jamais vu un bateau de sa vie, Fergus se rappela des enseignements du professeur De Daube, et expliqua à ses enfants que si un navire de la sorte existait c'était probablement parce qu'une tornade avait fait jaillir du sol du fer et des métaux, qu'elle les aurait alors assemblées hasardeusement et qu'un navire flottant en métal avait alors vu le jour. Un de ses enfants lui demanda alors d'où venait la fumée noire qui sortait des cheminées du rafiot. Fergus lui répondit que celle-ci était probablement dû à des éclairs et autres électrification météorologique qui aurait frappé le navire fraichement assemblé et allumé ainsi un feu à cet emplacement. Il conclut que cette hypothèse était, en vertue de la Loi d'Ockham, la plus plausible puisqu'elle ne nécessitait pas l'utilisation d'entité intelligentes pour expliquer l'existence un tel rafiot. C'est alors que Fergus, sa femmes et ses rejetons furent poussés manu militari à l’intérieur du bateau par des policiers privilégiés et obscurantistes. La famille Hills ayant été sélectionnée par l'administration migratoire pour peupler le Nouveau Monde, son billet fut payé au frais de l'Etat et Fergus fut, avec les siens, entassé avec d'autres élus dans de fabuleuse cabine de 2 mètres cube. La famille Hills passa 231 jours à bord de ce bateau humanitaire et Fergus eu tout le temps de discuter avec les autres élus de ce programme de peuplement durant cette croisière gratuite dans l’Océan Atlantique. Il comprit finalement que les détenus de ce navire étaient tous des incompris injustement opprimés par la société patriarcale traditionnelle. Son voisin lui expliqua ainsi qu'il n'était qu'un simple citoyen ayant usé de son droit à ôter la vie de son enfant et à s'en nourrir. Sa voisine lui expliqua qu'elle était une auto-entrepreneuse et une féministe convaincue qui ne voulait qu'user de son droit à mener une carrière professionnelle et à jouir de son corps comme elle le souhaitait. Fergus regarda ses confrères et consœurs de cabine et comprit, le regard vide, que les dirigeants d'Albion cherchaient à se débarrasser de l'élite progressistes du pays afin d'asseoir leur emprise tyrannique et obscurantiste sur la métropole. |
Dernière édition par Viktor Duke le Mer 18 Juil - 13:01, édité 1 fois
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Re: IL ÉTAIT UNE FOIS LES HILLS.
CHAPITRE SECOND: Les Hills, de Los Santos à Blueberry (1849 - 1861) Arrivé dans un des ports de fortune de la petite ville de Los Santos, Fergus et les siens errèrent un temps dans les petites allées désertes de cette petite localité de mineur et de pêcheur. Fergus éprouva une peine à avoir été chassé de la terre de ses ancêtres et regretta Albion, ce paradis terrestre moderne et libertaire qu'il quitta et marcha longtemps sans savoir où, pleurant, levant les yeux au ciel, les tournant souvent vers la mer en pensant au plus beau des pays qui renfermait la plus beau des villages qui renfermait la plus belle des maisons. Il se coucha avec sa famille dans une grange. Le lendemain, les hommes du shérif vinrent les tirer de leur lit de fumier et leur ordonna de régler sur le champ leurs papiers auprès de l'administration de la ville. Fergus et les siens s'y rendirent sous bonne garde et, au moment de remplir les papiers, celui-ci hésita au nom de famille qu'il allait y inscrire. Sa conscience lui conseillait d'y inscrire le nom de Le Crouton tandis que son subconscient l'encourageait plutôt d'y inscrire le nom de son village d'origine, Sawn Bean Hills. Fergus trancha la question en y inscrivant simplement le nom de « Hills ». Fergus Hills traîna par la suite plus au nord avec sa famille. Il y rencontra, au nord-ouest de Los Santos, un petit convoi de voyageur qui se rendait plus au nord encore pour y trouver un endroit propice en vue de s'y s'installer. On leur proposa de se joindre à la petite troupe. Sans hésitation, Fergus et sa famille montèrent sur la charrette et rejoignit le convoi. Le surlendemain, ils traversèrent un petit marais entre deux jetées d’un fleuve et arrivèrent en une terre fertile et fraiche parsemée de buissons et de baies sauvage. Les colons s'installèrent en cette terre, abattirent quelques arbres et construisirent leurs maisonnées. Fergus s'allongea au sol et encouragea, comme tout progressiste et féministe convaincu, ses filles à jouir de leur droit de travailler comme le font les hommes. Après un petit somme de quelques heures seulement, Fergus se réveilla et ne félicita pas ses filles de l'œuvre accompli puisqu'elle n'avait fait que jouir de leur droit universel à l'égalité des sexes. Fergus se concerta ensuite avec les deux autres familles de colon, respectivement dirigées par un irlandais ayant fui la terrible famine qui sévissait depuis 4 ans en Irlande, monsieur Oengus McCraken, et par un protestant neolutherien qui avait pris volontairement la mer pour l'Amérique en espérant y trouver la terre promise par le Nouveau Testament, monsieur Chester Murphy, avec il se lia d'amitié. Les trois pères fondateurs décidèrent d'appeler la minuscule localité qu’ils avaient, de facto, fondé, « Blueberry », du fait de la présence sur les lieux de nombreuses baies bleue aux vertus vomitives. Les colons se réunirent de nouveau pour choisir qui, parmi eux, s’occuperait de la construction de la grange. Fergus fut choisi à l’unanimité des suffrages, comme le veut la coutume démocratique. En bon démocrate qu’il est, il prit conscience qu’il serait bien plus productif s’il s’affalait dans la paille de son manoir de 2 mètre carré. Ses voisins acariâtres et réactionnaires ne perdirent cependant par leur temps et complotèrent à son insu. Ils se promirent mutuellement de fouetter le coquin qui négligerait le travail qui lui serait confié puis s’en allèrent visiter les régions alentours. Une des filles (ou petite-fille, tout dépend du point de vue) de Fergus entendit par mégarde cette promesse solennelle prononcé à huit clos dans une des cabanes sans porte du voisinage et s’en allât, titubante et trébuchante, avertir sa famille du danger obscurantiste qui les guettait. La mère, ayant gobé « pour test » dix-sept baies bleues des environs en un temps records et étant par la suite bien trop occupé à fertiliser les sols des environs avec le contenu de son système digestif, les enfants de Fergus ne comptèrent que sur eux-mêmes et s’attelèrent à la construction de l’édifice. Quelques heures plus tard, Fergus se réveilla et leva les yeux vers l’œuvre terminée. Il s’en allât s’adresser alors à ses enfants et leur expliqua qu’ils avaient ici une nouvelle fois la preuve que des édifices complexes peuvent émerger d’eux-mêmes sans l’aide d’entité intelligente. Les enfants tentèrent de lui expliquer qu’ils étaient les responsables de cette construction. Fergus leur retorqua aussitôt en tout bon rationaliste normalement constitué : « Moâ j’suis Scientifik moâ j’crôa ke s’que j’voâ ! ». Quand les voisins revinrent de leur balade printanière, ils furent attristés par le renversement de la situation, étant parti, pour l’occasion, estropier la queue d’un buffle fort peu téméraire. La famille Fergus ne tarda pas à s’adapter à ce nouvel environnement, cultivant des patates et cueillant les baies bleues qu’il vendait à de fabuleux médecins itinérants qui les revendait à des prix tout à fait abordables sous forme d’élixir de jouvence éternelle à la populace de Los Santos. La famille Hills devint alors célèbre dans toute la localité pour ses baies magiques qui, s’ils sont mal utilisés, provoquent euphorie, légère déshydratation et purge bénigne des intestins. |
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