Sureno 13

HISTOIRE

Le terme Sureño signifie "sudiste" en espagnol. Même si les Sureños ont été créés en 1968, le terme n'a été utilisé que dans les années 1970 en raison du conflit persistant entre la mafia mexicaine et Nuestra Familia dans le système carcéral californien.À la suite de ces guerres de prison, tous les gangs de rue de Californie hispanique s'allient aux mouvements Sureño ou Norteño - à quelques rares exceptions près, comme les Bulldogs de Fresno et les gangs Maravilla de East Los Angeles, en Californie[2]. Lorsqu'on demande à un Sureño ce que signifie être un Sureño, les membres répondent : "Un Sureño est un fantassin de la mafia mexicaine"[27].
En 2009, des membres des Sureños ont été accusés de la mort de membres de gangs rivaux du Norteño, Alvaro Garcia-Pena et Intiaz Ahmed. Un membre des Sureños a plaidé coupable et a été condamné à 25 ans de prison. D'autres membres du gang des Sureños ont été condamnés à d'autres peines pour leur participation à la fusillade[28].
En 2010, 51 Sureños ont été arrêtés dans le cadre d'une affaire de stupéfiants en Californie. L'enquête a permis d'identifier huit gangs Sureño impliqués dans diverses activités criminelles, dont la distribution de stupéfiants. L'enquête a également permis de saisir plus de 19 livres de méthamphétamine, un laboratoire de conversion de méthamphétamine, 1,5 kilogramme de cocaïne, de petites quantités de crack, 25 livres de marijuana, 35 armes à feu et 800 000 dollars en devises et en biens. Les accusations portées contre les membres du gang étaient l'association de malfaiteurs pour la distribution de méthamphétamine, de cocaïne et de marijuana, le terrorisme de rue et des infractions à la législation sur les armes à feu.

CULTURE
Alors que sur est le mot espagnol pour sud, parmi les Sureños, "SUR" signifie également Southern United Raza[30]. Les Sureños utilisent le nombre 13 - qui représente la treizième lettre de l'alphabet, la lettre M - pour marquer leur allégeance à la mafia mexicaine[3][4][31] Les marques et les tatouages communs des gangs Sureño incluent, mais ne sont pas limités à : Sur, XIII, X3, 13, Sur13, uno tres, trece et 3 points[31]. Bien qu'il existe de nombreux tatouages utilisés par les Sureños, il n'y a qu'un seul tatouage qui prouve ou valide l'appartenance à un gang. Le mot Sureño ou Sureña doit être mérité[4]. La plupart des Sureños sont d'origine mexicaine, mais certains gangs de Sureños permettent à des membres d'autres origines ethniques de rejoindre leurs rangs, ce qui rend les Sureños multiethniques[5]. Ils privilégient également les vêtements de sport bleus ou gris, comme les Los Angeles Dodgers, les Los Angeles Rams et parfois les Los Angeles Lakers. Les Sureños du nord de l'État, en revanche, portent les vêtements des Dallas Cowboys, des San Jose Sharks et des Oakland Raiders [citation nécessaire].

CRIMINAL ACTIVITY

Les groupes Sureño sont impliqués dans tous les aspects de l'activité criminelle, y compris les homicides,[2][32] le trafic de drogue,[2][33] les enlèvements et les agressions[34]. Ils sont également fortement impliqués dans la traite des êtres humains[4]. De nombreuses affaires criminelles très médiatisées impliquant des Sureños ont été menées dans divers États. Leur objectif principal est la distribution de diverses formes de stupéfiants et l'exécution d'ordres donnés par la mafia mexicaine. Les services de police ont du mal à traiter avec ce gang en raison de sa hiérarchie décentralisée au niveau de la rue. Les tentatives des forces de l'ordre pour limiter l'influence de la mafia mexicaine sur les différents gangs de rue de Sureño n'ont guère été couronnées de succès. À la fin des années 1990, un groupe de travail fédéral a été créé pour enquêter sur l'implication du gang dans le commerce illégal de la drogue, ce qui a abouti à l'arrestation de plusieurs de ses membres. Les autorités ont confisqué des milliers de dollars en drogues et en argent, comme l'ont rapporté le Los Angeles Times et les chaînes d'information locales. Le groupe s'est historiquement querellé avec divers gangs rivaux pour le placement et la compétition, ce qui a entraîné de nombreuses fusillades en voiture et des décès. Le 24 août 2004, une injonction préliminaire des forces de l'ordre a mis fin aux activités des membres actifs du gang de la 38e rue, leur interdisant d'utiliser des armes à feu, de l'alcool, des graffitis et d'autres matériaux dangereux en public [35].

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