Les nouvelles de Patrick Bateman.
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Les nouvelles de Patrick Bateman.
[HRP: Etant donné que je suis toujours banni (si un admin passe par la d'ailleurs, je suis ban sans avoir jouer -IP banni-), je diffuse le background de Patrick Bateman, il s'agit de plusieurs histoires, réparties dans le temps, elle va être continué quand je pourrais enfin jouer. En attendant, je vais établir tout son passé. Certaines partis ont été posté sur un autre forum, et sont issus de mon jeu sur un autre serveur, mais ont été légèrement revu pour mieux coller. La suite viendra progressivement.]
Une journée glacée, un hiver froid.
C’est une grande saison pour la vente d’huile de massage. Les couples restes chez eux, les nuits sont plus longue. Mais la poudre… Toujours aussi chère.
Née le 22 février 1982, dernier fils d’une bonne famille.
A New York, tout le monde connaissaient les industries Bateman. Un père autoritaire mais bon, une mère soumise mais attendrissante et trois sœurs soudées.
Parti de bon pied dans la vie, je n’ai fait que rater des marches années après années. La fortune et l’apparition d’une nouvelle ère pleine d’excès, l’adolescente en rajoutant, je n’ai fait que trahir ma famille et mes camarades. Enfant déjà, je préférais jouer au voleur et m’amuser à narguer les pervenches du quartier. Mes parents ont toujours étés bons avec mes sœurs et durs avec moi. J’étais le dernier, le seul héritier du nom. Je devais reprendre les industries, vivre dans l’aisance et par-dessus tout, ne jamais ternir le nom Bateman.
Il est un peu tard maintenant. Plus aucun Bateman ne sait que j’existe. Je suis le dernier du nom, mais le premier à disparaitre.
Ma découverte avec la drogue ce fit très tôt. Contrairement aux idées reçus, je n’ai pas eu besoin de fumer avant, ni même triste ou juste déprimé. J’avais un avenir encore à l’époque devant moi. Elève dissipé mais encore studieux. Je ne tenais pas en place, mais était d’une logique très certaine. C’était plutôt un désir d’y découvrir une nouvelle facette, peut être même juste être comme tout le monde. Ni riche, ni important, juste un simple drogué dans une fourmilière aveugle.
A peut prêt à la même période, j’ai rencontré un vieille homme. Plus qu’un père pour moi, bien que lui aussi autoritaire mais bon. Il m’a réconforté dans mes excès, et soumis à sa vie. Avec du recul, je sais bien qu’il est absurde de reconnaitre un lui un « vrai » père. Tout comme le mien il avait du charisme, une belle fortune, et une grande classe. Mais il vivait en marge d’une société que je fuyais.
Mon père me disait de rester dans les rangs pour le bien de la famille, et lui m’obligeait à en sortir pour son bien. Et les diners de cette dernière était bien plus exquis que le traditionnelle soupé familial sans autres bruits que le son des couverts.
Je pris vite une descente bien trop rapide pour mon âge. Une fois entreprit, il n’y avait plus aucun moyen de remonter. J’eus bien quelques échelles à porter de main, mais jamais je ne pris la peine d’y faire attention. L’excès tourbillonné tout autour de nous. Nous vendions de la came la journée, pour pouvoir s’en mettre plein de nez la nuit. Nous vivions sans jamais d’arrêt comme un long film sans fin. Personne ne ce mettait sur notre chemin, nous étions une bande de jeunes inconscient dominés par les femmes, la drogue et notre dévoué guide.
Allez année passe tellement vite. Je revois encore mon père, toujours protecteur, menaçant les flics qui m’avait arrêté la première fois. Puis peu à peu, sa haine envers ceux qui avait osé toucher un Bateman disparaissait pour laisser place à un fantôme. Le dernier du nom disparaissait, et l’âme de mon géniteur avec.
Au fil des arrestations, je perdis peu à peu ma famille de vue. Il m’arrivait de passer des mois entier sans donner de nouvelle, ni en recevoir. Je vadrouillais aux travers de débauches nocturnes, et de plaisirs matinaux (nous dormions l’après midi généralement). Et les Bateman, eux, vaquer à leur platitude platonique, tout en se regardant le nombril et en me laissant m’évaporer comme l’avait fait, avant eux, le système éducatif pour bourgeois ; qui ne pouvait tolérer un être fait de trop de folie.
Mais pourtant grande était ma joie de vivre. A cette époque encore…
La bêtise engendrant la folie, le nez pleins de ces mêmes folies, nous étions invincibles. Prêt à faire tomber les barrières de la société, sans dogmes ni idéaux, juste convaincu de notre force.
Invincibles j’ai dit ? Peut être, mais pas immortels.
Une journée glacée, un hiver froid.
C’est une grande saison pour la vente d’huile de massage. Les couples restes chez eux, les nuits sont plus longue. Mais la poudre… Toujours aussi chère.
- Code:
« Je m’appelle Patrick Bateman et j’ai 28 ans. Je prends grand soin de moi, en mangeant léger et faisant des abdos chaque jours. Au réveil si je suis légèrement bouffi, j’applique des sachets de glace sur mon visage pendant mes abdos du matin. Je peux en faire mille. Après avoir ôté le sachet de glace, j’applique une lotion désincrustante. Puis sous la douche, j’applique d’abord un gel moussant, puis un gommage corps au miel et aux amandes, et un gommage pour le visage. Ensuite j’applique un masque à la mangue sauvage que je laisse pénétrer dix minutes. Pendant ce temps là je prépare la suite des hostilités. J’utilise toujours un aftershave sans alcool ou avec très peu d’alcool parce que ça irrite et dessèche la peau, alors vous vieillissez plus vite. Une crème reconstituante suivit d’une crème pour le contour des yeux et pour finir une crème protectrice hydratante.
Il existe une image de Patrick Bateman, une sorte d’abstraction, mais je n’existe pas vraiment, ce n’est qu’une entité, quelque chose d’illusoire. Et bien que je ne puisse cacher mon regard froid et que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chair s’agripper à la votre, vous pourriez vous dire que nos vies sont comparables. Mais je ne suis tout simplement pas la. »
Bret Easton Ellis, American Psycho
Née le 22 février 1982, dernier fils d’une bonne famille.
A New York, tout le monde connaissaient les industries Bateman. Un père autoritaire mais bon, une mère soumise mais attendrissante et trois sœurs soudées.
Parti de bon pied dans la vie, je n’ai fait que rater des marches années après années. La fortune et l’apparition d’une nouvelle ère pleine d’excès, l’adolescente en rajoutant, je n’ai fait que trahir ma famille et mes camarades. Enfant déjà, je préférais jouer au voleur et m’amuser à narguer les pervenches du quartier. Mes parents ont toujours étés bons avec mes sœurs et durs avec moi. J’étais le dernier, le seul héritier du nom. Je devais reprendre les industries, vivre dans l’aisance et par-dessus tout, ne jamais ternir le nom Bateman.
Il est un peu tard maintenant. Plus aucun Bateman ne sait que j’existe. Je suis le dernier du nom, mais le premier à disparaitre.
Ma découverte avec la drogue ce fit très tôt. Contrairement aux idées reçus, je n’ai pas eu besoin de fumer avant, ni même triste ou juste déprimé. J’avais un avenir encore à l’époque devant moi. Elève dissipé mais encore studieux. Je ne tenais pas en place, mais était d’une logique très certaine. C’était plutôt un désir d’y découvrir une nouvelle facette, peut être même juste être comme tout le monde. Ni riche, ni important, juste un simple drogué dans une fourmilière aveugle.
A peut prêt à la même période, j’ai rencontré un vieille homme. Plus qu’un père pour moi, bien que lui aussi autoritaire mais bon. Il m’a réconforté dans mes excès, et soumis à sa vie. Avec du recul, je sais bien qu’il est absurde de reconnaitre un lui un « vrai » père. Tout comme le mien il avait du charisme, une belle fortune, et une grande classe. Mais il vivait en marge d’une société que je fuyais.
Mon père me disait de rester dans les rangs pour le bien de la famille, et lui m’obligeait à en sortir pour son bien. Et les diners de cette dernière était bien plus exquis que le traditionnelle soupé familial sans autres bruits que le son des couverts.
Je pris vite une descente bien trop rapide pour mon âge. Une fois entreprit, il n’y avait plus aucun moyen de remonter. J’eus bien quelques échelles à porter de main, mais jamais je ne pris la peine d’y faire attention. L’excès tourbillonné tout autour de nous. Nous vendions de la came la journée, pour pouvoir s’en mettre plein de nez la nuit. Nous vivions sans jamais d’arrêt comme un long film sans fin. Personne ne ce mettait sur notre chemin, nous étions une bande de jeunes inconscient dominés par les femmes, la drogue et notre dévoué guide.
Allez année passe tellement vite. Je revois encore mon père, toujours protecteur, menaçant les flics qui m’avait arrêté la première fois. Puis peu à peu, sa haine envers ceux qui avait osé toucher un Bateman disparaissait pour laisser place à un fantôme. Le dernier du nom disparaissait, et l’âme de mon géniteur avec.
Au fil des arrestations, je perdis peu à peu ma famille de vue. Il m’arrivait de passer des mois entier sans donner de nouvelle, ni en recevoir. Je vadrouillais aux travers de débauches nocturnes, et de plaisirs matinaux (nous dormions l’après midi généralement). Et les Bateman, eux, vaquer à leur platitude platonique, tout en se regardant le nombril et en me laissant m’évaporer comme l’avait fait, avant eux, le système éducatif pour bourgeois ; qui ne pouvait tolérer un être fait de trop de folie.
Mais pourtant grande était ma joie de vivre. A cette époque encore…
La bêtise engendrant la folie, le nez pleins de ces mêmes folies, nous étions invincibles. Prêt à faire tomber les barrières de la société, sans dogmes ni idéaux, juste convaincu de notre force.
Invincibles j’ai dit ? Peut être, mais pas immortels.
Patrick_Bateman- Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 38
Re: Les nouvelles de Patrick Bateman.
Une journée chaude et agréable.
C’était un 28 aout. Le plan était parfait. Les rôles tirés à la courte paille. Trois rentrent dans la planque par devant, une voiture attend dehors avec une moto au bout de la rue pour ouvrir la route. Il ne devait y avoir que deux ou trois toxicos cramées par leur propre produit. Une manifestation étudiante en centre ville, pas un flic à l’horizon, tous les gosses à l’école, même pas le miaulement d’un chat dans cette rue tranquille. J’étais sur la moto, prêt à démarrer.
Il ce passe beaucoup trop de temps. Depuis qu’ils sont rentrés, huit tires. Personne ne sort… Personne n’en ait jamais sorti… Le piège est sur nous. J’attends toujours mes compagnons, un dernier coup de feu, c’est pour le conducteur. Il est temps pour moi de partir sans faire mes adieux.
Ils étaient tous mort, et moi j’étais le chanceux du jour. Mais la chance n’est la que grâce à son antagoniste. Cette journée ne fut que le premier pas en enfer.
A avoir ignoré les balles et ma conscience, j’étais devenu le fils prodigue, un homme de confiance. J’étais prêt à découvrir que le patron n’était qu’un poisson, dévoré par plus gros que lui. Ce qui devait arriver, arriva. Après quelques années de bons et honorables services, j’étais devenu son seul ami, son confident. Alors on m’ordonna bien vite de le faire disparaitre. Je devais prouver ma place, et ma loyauté. J’étais l’espoir montant de toute une génération de vieux mafieux, excusant leur bassesse par l’honneur, et festoyant aux noms de leurs valeurs.
Je dois être con, ou juste sentimental. Mais j’ai préféré me retourner contre les gros. Et croyez-le ou pas, mais une petite bande de toxicomane jamais en manque, peut être très convaincant dans ce genre d’affaire. Après deux mois de planque et de massacre gratuit, invisible dans une ville qui était la notre, nous avions décroché une trêve avec les grands, suivit d’une réunion dans l’honneur qui était la porte de la réconciliation. Il n’y a jamais eu de trêve pour nous, et cette réunion de caïd était l’occasion rêvé de montrer qui nous étions. Et nous l’avons montré !
Nous avions notre indépendance, plus de compte à ne rendre à personne. Nous avions gagné notre territoire. On avait gagné le droit d’y faire ce qu’on voulait, et sans que personne n’ose intervenir. Fini les deals au coin d’une rue, fini les attaques de planque, fini les emmerdes. Plus d’employeur, plus de compte à rendre. C’était une philosophie de con.
Je vous ai parlé d’enfer ? Encore à cette époque, je n’y croyais pas. Il n’y avait pas de Paradis et pas conséquent pas d’opposé. Quand on est rien, on se croit impuissant, soumit. Lorsqu’on devient quelqu’un, tout change. Ce que les Bateman n’ont jamais compris, c’est que leur espoir était aussi celui d’une autre famille en perdition. La ou les premiers m’ont enlevé toute leur confiance, les seconds me noyer dedans. J’étais voué à naviguer en marge de la société, à jamais suivre les rangs.
Nous étions de petits insectes dans un monde bien trop vaste pour nous. Un monde dans l’échec, mais un monde fait de surprise. Ma première vie m’avait déjà tourné le dos. Après tout les scandales dont je fus responsable, et qui finir par couler l’entreprise, mes parents ainsi que mes sœurs (bientôt mariés à de riches industriels comme le veut la « tradition ») étaient rentrés vivre une vie bien confortable loin de toute polémique et d’ouvrier maintenant sans un sous, ni boulot.
Je pense avoir toujours était imbu de moi-même. C’est de famille. Nous n’avions jamais tort. Après tout, nous étions les Bateman. J’ai été élevé dans cet esprit, et n’ai jamais réussi à m’en défaire. C’était plutôt un bien au début, lorsque j’avais définitivement quitté les Bateman pour ne devenir qu’un paumé guidé par un fou bien trop narcissique et toujours vivant. Ce père m’avait comblé dans ma folie à son tour. J’étais devenu son miroir rajeunissant. A deux, nous étions la Terreur. Même les flics nous laisser tranquille. La moitié acheter un futur pour leurs enfants, et l’autre moitié avait la trouille pour les leurs. Chacun resté chez soit, s’assurant un avenir loin de tout risque. Tout le monde, sauf nous. L’enfer, nous l’avons créé de toute pièce ! Nous avions besoin quelque part d’excuse. Si le monde était pourri, alors nous pouvions l’être. Lui avait toujours vécu dedans, sans jamais l’avoir voulu. Moi, j’en étais son fier créateur ! Je jouais déjà avec la femme du Diable, cette chère Caroline, depuis trop d’année. Mon esprit n’était qu’un simple moule fait de violence, débordant de cocaïne. Il ne restait que très peu de place pour la sagesse et l’humanité. J’étais libre, mais enfermé dans une conscience étouffé. Nous n’avions plus aucun recul vis-à-vis de l’humain. Les êtres n’était plus que des outils façonnant leur modèles, c'est-à-dire ; nous.
C’était un 28 aout. Le plan était parfait. Les rôles tirés à la courte paille. Trois rentrent dans la planque par devant, une voiture attend dehors avec une moto au bout de la rue pour ouvrir la route. Il ne devait y avoir que deux ou trois toxicos cramées par leur propre produit. Une manifestation étudiante en centre ville, pas un flic à l’horizon, tous les gosses à l’école, même pas le miaulement d’un chat dans cette rue tranquille. J’étais sur la moto, prêt à démarrer.
Il ce passe beaucoup trop de temps. Depuis qu’ils sont rentrés, huit tires. Personne ne sort… Personne n’en ait jamais sorti… Le piège est sur nous. J’attends toujours mes compagnons, un dernier coup de feu, c’est pour le conducteur. Il est temps pour moi de partir sans faire mes adieux.
Ils étaient tous mort, et moi j’étais le chanceux du jour. Mais la chance n’est la que grâce à son antagoniste. Cette journée ne fut que le premier pas en enfer.
A avoir ignoré les balles et ma conscience, j’étais devenu le fils prodigue, un homme de confiance. J’étais prêt à découvrir que le patron n’était qu’un poisson, dévoré par plus gros que lui. Ce qui devait arriver, arriva. Après quelques années de bons et honorables services, j’étais devenu son seul ami, son confident. Alors on m’ordonna bien vite de le faire disparaitre. Je devais prouver ma place, et ma loyauté. J’étais l’espoir montant de toute une génération de vieux mafieux, excusant leur bassesse par l’honneur, et festoyant aux noms de leurs valeurs.
Je dois être con, ou juste sentimental. Mais j’ai préféré me retourner contre les gros. Et croyez-le ou pas, mais une petite bande de toxicomane jamais en manque, peut être très convaincant dans ce genre d’affaire. Après deux mois de planque et de massacre gratuit, invisible dans une ville qui était la notre, nous avions décroché une trêve avec les grands, suivit d’une réunion dans l’honneur qui était la porte de la réconciliation. Il n’y a jamais eu de trêve pour nous, et cette réunion de caïd était l’occasion rêvé de montrer qui nous étions. Et nous l’avons montré !
Nous avions notre indépendance, plus de compte à ne rendre à personne. Nous avions gagné notre territoire. On avait gagné le droit d’y faire ce qu’on voulait, et sans que personne n’ose intervenir. Fini les deals au coin d’une rue, fini les attaques de planque, fini les emmerdes. Plus d’employeur, plus de compte à rendre. C’était une philosophie de con.
Je vous ai parlé d’enfer ? Encore à cette époque, je n’y croyais pas. Il n’y avait pas de Paradis et pas conséquent pas d’opposé. Quand on est rien, on se croit impuissant, soumit. Lorsqu’on devient quelqu’un, tout change. Ce que les Bateman n’ont jamais compris, c’est que leur espoir était aussi celui d’une autre famille en perdition. La ou les premiers m’ont enlevé toute leur confiance, les seconds me noyer dedans. J’étais voué à naviguer en marge de la société, à jamais suivre les rangs.
Nous étions de petits insectes dans un monde bien trop vaste pour nous. Un monde dans l’échec, mais un monde fait de surprise. Ma première vie m’avait déjà tourné le dos. Après tout les scandales dont je fus responsable, et qui finir par couler l’entreprise, mes parents ainsi que mes sœurs (bientôt mariés à de riches industriels comme le veut la « tradition ») étaient rentrés vivre une vie bien confortable loin de toute polémique et d’ouvrier maintenant sans un sous, ni boulot.
Je pense avoir toujours était imbu de moi-même. C’est de famille. Nous n’avions jamais tort. Après tout, nous étions les Bateman. J’ai été élevé dans cet esprit, et n’ai jamais réussi à m’en défaire. C’était plutôt un bien au début, lorsque j’avais définitivement quitté les Bateman pour ne devenir qu’un paumé guidé par un fou bien trop narcissique et toujours vivant. Ce père m’avait comblé dans ma folie à son tour. J’étais devenu son miroir rajeunissant. A deux, nous étions la Terreur. Même les flics nous laisser tranquille. La moitié acheter un futur pour leurs enfants, et l’autre moitié avait la trouille pour les leurs. Chacun resté chez soit, s’assurant un avenir loin de tout risque. Tout le monde, sauf nous. L’enfer, nous l’avons créé de toute pièce ! Nous avions besoin quelque part d’excuse. Si le monde était pourri, alors nous pouvions l’être. Lui avait toujours vécu dedans, sans jamais l’avoir voulu. Moi, j’en étais son fier créateur ! Je jouais déjà avec la femme du Diable, cette chère Caroline, depuis trop d’année. Mon esprit n’était qu’un simple moule fait de violence, débordant de cocaïne. Il ne restait que très peu de place pour la sagesse et l’humanité. J’étais libre, mais enfermé dans une conscience étouffé. Nous n’avions plus aucun recul vis-à-vis de l’humain. Les êtres n’était plus que des outils façonnant leur modèles, c'est-à-dire ; nous.
Patrick_Bateman- Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 38
Re: Les nouvelles de Patrick Bateman.
[HRP: Copie du post de présentation IC, ici est une meilleure place.]
Patrick_Bateman a écrit:
[Los Santos, Californie, date inconnue]
Non... NON! Il y a des choses qui ne peuvent pas se cumuler! Ils osent me dire d'essayer ailleurs, mais nul part, NULLE PART, il n'est question de moi. Non! Je veux pourtant les suivre, leur demander mon chemin, les dépasser, les encourager. Me retourner, et face à eux, je serais le grandiose. Moi et moi seul, face à une meute de chien en costume. Hier j'étais moi, aujourd'hui Dieu me parle! Je suis persuadé qu'on peut y arriver.
…
Suffi de prendre une caisse, et de foncer dans la banque! Je l'aurais bien fait, mais à peine arrivé a la banque, qu'un magnifique distributeur aux reflets jaune, ce mis à me sermonner avec la voix de ma mère! "Nourri le chat", "tu as bien travaillé?", "quand est-ce que tu te trouves une femme?", "nourri le chat", "n'oubli pas de nourrir le chat", "il est pauvre, tu dois t'occuper de lui"... "Nourri le chat". Il n’avait pas tort, le chat était bien chétif. Squelettique, à peine pudique. Et pourtant il avait une force enivrante, une voix presque inhumaine à force de beauté. C'était un pauvre animal, perdu dans les profondeurs. Nous nous sommes mis à danser, danser, danser, à travers la banque. Danser à travers la ville, Danser à travers le continent. Nous volons à travers le nuage vert de la surface. C'était la danse de l'avenir, celle de l'espoir. Je traversais mon enfance au coté d'une fourrure encore vivante. Puis arrivé à l'adolescente, il disparu, me laissant seul.
…
Toujours seul face à une réalité de plus en plus obsédante. Perdu dans les abimes de mon esprit, je naviguais encore aux travers des images d’excès. Puis elle me regarda, elle, cette merveille. Certainement déjà éprise par ma grâce (Elle avait certainement pu me voir danser à travers mes souvenirs). Elle me demande de la suivre, pour nous aimer. Elle me demande de l’aimer, alors je l’ai aimé avec force et rage.
…
Je ne sais plus ou j’étais. Mais tout était rouge de sang. Il fallait repeindre. Tout devait être PROPRE. Pas une trace nulle part, pas de détail. Rien. Un verre sans rouge à lèvre, des draps blancs. Trop blanc peut être. Il faut pouvoir deviner nos reflets dans les murs. Plus que 200 pompes, et je m’y mets. Elle me parler encore, me tourmentant, demandant la grâce. Elle n’était pourtant plus, mais le chat était encore la, propre, blanc. Tout devait être blanc. Propre ! Sauf cette table la, noir, il fallait qu’elle reste noir. Mais quelle disposition infâme. Ici elle tronque l’espace, mais il ne faut pas la déplacer. Plus que 120 pompes, et je m’y mets. A gauche, les rideaux sont déjà rouges. A droite traine un effluve de parfum bon marché, une odeur de rose, et de déodorisant pour chiotte. Le contraste est hilarant. Plus que 60 pompes, et je m’y mets.
...
Patrick Bateman.
Patrick_Bateman- Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 38
Re: Les nouvelles de Patrick Bateman.
New York est une ville pourri.
J’étais voué à devenir l’un des plus importantes pourritures. La vie à fait que cette voie à été destiné à un autre. J’ai donc pris un chemin nouveau, un chemin plus long pour moi qui était un nanti. Vous savez ce qu’il y avait au bout du chemin ?
Moi.
Moi dans mon autre vie, moi si j’avais été bon. Nous étions pareils. Identique, semblable. Il n’y a pas assez de mots pour nous représenter. Deux êtres faits de même âme, se regardant, s’admirant, échangeant. J’ai vue des saloperies, sans vraiment les comprendre, j’ai connu des salopards sans vraiment les entendre. C’est parce que j’étais lui, et lui nous. J’étais qu’un être suivant ma destiné, orienté par ma folie. Alors nous avons fusionné, pour n’être qu’un, unique mais fait de deux identiques. Parfois, je me souviens par lui, je vois par ses yeux les êtres écrasé par leurs conditions, superficiel. Je les vois s’effritant, s’évaporant dans le souffle de la ville. Et moi, j’étais eux, formelle, sans âme, destiné à n’être rien en attendant la mort. Une vie que j’avais refusée, mais qui m’avais retrouvé. Voila ce que j’étais. Un nanti sans un sous, perdu dans les abîmes de la drogue, possédé par un gang de rue, me pensant au dessus de tout le monde, leader d’un marché vide de sens, rejoignant le rang d’être insipide, dirigeant de futurs clones.
Connaissez-vous l’histoire de Caligula ? Un empereur romain, désireux de liberté. Triste en amour, il fit mettre en maison close les femmes et les filles de ses ministres. Triste en beauté, il ruina Rome pour s’entourer des plus belles choses de ce monde. Triste en amitié, il ne créa de lien qu’avec ses ennemis. Assassiné par un des siens, il fini par être heureux dans l’infini.
J’adorais cette histoire. Elle me rappelait que je n’étais pas le seul. Il y en avait eu d’autre, des êtres fous cherchant des réponses sans questions. Pourtant, je n’étais pas désireux de crever au fond d’une ruelle.
Parfois le ciel à New York est assez dégagé, le soleil envahi les murs blancs, rayonne dans les pièces et nous enveloppe. Dehors, les gens semblent plus heureux, plus frais. Pas forcément l’été, juste un long soleil d’hiver, frissonnant entre le froid et sa chaleur naturelle.
Ce jour là, je pris l’avion pour l’autre bout du pays, pour ne plus jamais y revenir...
J’étais voué à devenir l’un des plus importantes pourritures. La vie à fait que cette voie à été destiné à un autre. J’ai donc pris un chemin nouveau, un chemin plus long pour moi qui était un nanti. Vous savez ce qu’il y avait au bout du chemin ?
Moi.
Moi dans mon autre vie, moi si j’avais été bon. Nous étions pareils. Identique, semblable. Il n’y a pas assez de mots pour nous représenter. Deux êtres faits de même âme, se regardant, s’admirant, échangeant. J’ai vue des saloperies, sans vraiment les comprendre, j’ai connu des salopards sans vraiment les entendre. C’est parce que j’étais lui, et lui nous. J’étais qu’un être suivant ma destiné, orienté par ma folie. Alors nous avons fusionné, pour n’être qu’un, unique mais fait de deux identiques. Parfois, je me souviens par lui, je vois par ses yeux les êtres écrasé par leurs conditions, superficiel. Je les vois s’effritant, s’évaporant dans le souffle de la ville. Et moi, j’étais eux, formelle, sans âme, destiné à n’être rien en attendant la mort. Une vie que j’avais refusée, mais qui m’avais retrouvé. Voila ce que j’étais. Un nanti sans un sous, perdu dans les abîmes de la drogue, possédé par un gang de rue, me pensant au dessus de tout le monde, leader d’un marché vide de sens, rejoignant le rang d’être insipide, dirigeant de futurs clones.
Connaissez-vous l’histoire de Caligula ? Un empereur romain, désireux de liberté. Triste en amour, il fit mettre en maison close les femmes et les filles de ses ministres. Triste en beauté, il ruina Rome pour s’entourer des plus belles choses de ce monde. Triste en amitié, il ne créa de lien qu’avec ses ennemis. Assassiné par un des siens, il fini par être heureux dans l’infini.
J’adorais cette histoire. Elle me rappelait que je n’étais pas le seul. Il y en avait eu d’autre, des êtres fous cherchant des réponses sans questions. Pourtant, je n’étais pas désireux de crever au fond d’une ruelle.
Parfois le ciel à New York est assez dégagé, le soleil envahi les murs blancs, rayonne dans les pièces et nous enveloppe. Dehors, les gens semblent plus heureux, plus frais. Pas forcément l’été, juste un long soleil d’hiver, frissonnant entre le froid et sa chaleur naturelle.
Ce jour là, je pris l’avion pour l’autre bout du pays, pour ne plus jamais y revenir...
Patrick_Bateman- Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 38
Re: Les nouvelles de Patrick Bateman.
[Sacré toi ♥]
James Allen- Messages : 9
Date d'inscription : 29/07/2010
Age : 39
Ancien Prenom_Nom : Preston_Kennedy
Re: Les nouvelles de Patrick Bateman.
Un long voyage.
Dans ce monde, il n’y a qu’une sorte de folie. Celle de l’environnement. La terre est impure. Tout n’est que poussière saturant le vide. Nous ne sommes que des parasites, l’insecte en est un, le rocher, l’eau… Et pourtant, pourtant, dans la folie des éléments, nous regardons le spectacle, sans sourciller, convaincu de nos actions, vivant sur une autoroute de soucis, de contrainte. Le matin, espérer qu’on vous remarque, au bureau, espérer une augmentation, le soir, espérer une douce nuit. Ici à l’autre bout du pays, il n’y avait pas cette folie des hommes. Cette folie New-Yorkaise, grouillante au milieu de rocher inerte qui sature le ciel de la bais. Non, elle était autre, enfouie dans la rancune des êtres.
[...]
Dans ce monde, il n’y a qu’une sortie. C’est une porte sublime, une porte de l’esprit. Un passage obligé pour tout esprit sachant s’enfuir. Cette force en moi, élevant mon esprit. J’avais trouvé le chemin, la route du salut et de la plénitude.
Dans ce monde, il n’y a qu’une sorte de folie. Celle de l’environnement. La terre est impure. Tout n’est que poussière saturant le vide. Nous ne sommes que des parasites, l’insecte en est un, le rocher, l’eau… Et pourtant, pourtant, dans la folie des éléments, nous regardons le spectacle, sans sourciller, convaincu de nos actions, vivant sur une autoroute de soucis, de contrainte. Le matin, espérer qu’on vous remarque, au bureau, espérer une augmentation, le soir, espérer une douce nuit. Ici à l’autre bout du pays, il n’y avait pas cette folie des hommes. Cette folie New-Yorkaise, grouillante au milieu de rocher inerte qui sature le ciel de la bais. Non, elle était autre, enfouie dans la rancune des êtres.
Patrick_Bateman a écrit:Il était la. Ce produit de notre société, cet être me composant, celui qui représenté la ville maudite. La, cet être semblable, celui qui pense me comprendre sans doute mieux que moi-même. Cet être répugnant, puant la propreté, cet être toujours meilleurs, toujours bon, toujours aimable. Un pédéraste sans vergogne, pavanant en public avec prostituées et cocaïnes, mais d’âme impure. Une pensée torturée par son aura d’hypocrisie propre aux gens de sa condition. Affichant ce qu’ils ne sont pas. Ces êtres désirables mais puants, libérant une odeur de médiocrité à chaque parole, se satisfaisant dans le miroir.
Il était la. Devant moi. M’écoutant parler de je ne sais quelle idée lumineuse vide de sens. La conversation idéale de deux hommes du monde. De deux hommes perdus dans le faux.
Il était la. Dos à moi. Dans mes mains, une hache, dans mon âme, la volonté d’exterminer cette erreur.
[...]
Dans ce monde, il n’y a qu’une sortie. C’est une porte sublime, une porte de l’esprit. Un passage obligé pour tout esprit sachant s’enfuir. Cette force en moi, élevant mon esprit. J’avais trouvé le chemin, la route du salut et de la plénitude.
Patrick_Bateman- Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2010
Age : 38
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