Delvin Torres.

31 janvier 1987, à l'hôpital de Mexico.



Un son d'un bébé en particulier, d'une voix aigue et perçante, se fait entendre dans le hall de l'hôpital, Delvin était née. Déjà à son enfance, il se faisait remarquer et se distinguait des autres enfants autour de lui. Son père ne pouvait malheureusement pas assisté à cet événement, par contre sa mère, très heureuse, tenait Delvin dans ses bras avec un grand sourire aux lèvres. Delvin était lourd, il avait déjà une grosse tête et pesait plus lourd que les autres enfants . Sa mère savait qu'un nouveau guerrier était née dans la famille. Après quelques temps, Delvin grandit à Mexico, sa ville natale, et connut que très vaguement son père. Sa mère lui racontait que son père faisait partie d'un gang respecté à Mexico où il était connu sous le nom de '' Padre '', le père. Petit à petit, Delvin grandit dans la violence des gangs, le deal, le sang, les meurtres étaient quotidien dans sa vie, il devait vivre avec tout cela sur le dos, comme si c'était quelque chose de banale, alors qu'au contraire, c'était une chose de grave.



Il grandit avec le temps jusqu'à son fameux âge, celui de ses douze ans. Je ne savais pas que ce jour allait prendre une aussi grand place dans ma vie. Et ouais, ma mère mourra, ese. Je souffrais de chagrin, chaque jour, je pensais de plus en plus à elle, à vrai dire, je n'y croyais vraiment pas. Pendant plusieurs jours, je restais devant la porte de la maison, croyant désesperèment qu'elle allait revenir, qu'elle n'était partis que pour une courte période. Mon père était un grand consommateur de drogue et ne pouvait s'en passer et tout l'argent qu'on se faisait grâce à son travail pour le gang, il le dépensait dans l'achat de cocaine. Depuis qu'on n'avait plus de ressources pour vivre, mon père devait trouver un autre moyen pour trouver de l'argent. Il appela alors son cousin Diego qui faisait partie d'une mafia mexicaine très connu, la Eme. Diego offra donc une sorte de petit boulot à mon père, en effet ils avaient à transférer 35 grammes de drogue de Mexino à l'Arizona. Si il faisait le boulot correctement, il récolteraient la somme de 35,000$. Alors mon père fut d'accord et se dirigea vers l'Arizona avec son cousin Diego, mais quelque chose qui ne devait pas arriver, arriva. Une voiture de police se mit à leur trousse - informé par un jeune mexicain du gang ennemi de mon père - à travers les routes sèches du Mexique. Mon père tira sur un policier et le tua sur le coup, mais les forces de police étaient beaucoup trop nombreuses. Il se fit attraper et jeter en prison pour 9 ans pour trafic de drogue. Quand à Diego, lui, il arriva à s'enfuir et à revendre la drogue en Arizona.



Cet événement changea complètement ma vie. J'étais tout seul à la maison, livré à moi-même et au danger de la société à Mexico. De plus, j'avais une petite soeur Maria dont je devais prendre soin, la nourrir et toute la merde qui suivait. Je ne savais vraiment pas quoi faire, j'ai donc contacté un ami à mon père qui se faisait appeler Asesino - j'adorais ce type comme si c'était mon grand-frère, mon protecteur. Asesino commença par m'apprendre toutes les règles de la rue, il m'a apprit à bien utiliser mes sens, à ne pas être naif et à toujours rester lucide dans les situations les plus délicates. J'ai commencé à travailler pour lui en volant des portefeuilles de gens dans la rue, en prenant leurs monnaies, quoi. Il voyait une lueur dans mes yeux, quelque chose qui lui parlait et l'intéresser dans mon regard. Alors il me donna le boulot de revendre de la drogue pour lui. J'ai bien évidemment dit oui, et j'ai commencé le lendemain matin. J'ai laissé ma petite soeur à la maison, refermant la porte derrière moi. Je travaillais sept heures par jours, putain, tu t'rends compte, sept putain d'heures par jours. Tout ça pour pouvoir nourrir ma petite soeur et moi, nous acheter des habits, etc. Le temps passa et je devais percer dans le gang, je n'avais pas le choix pour être respecter et continuer à nourrir ma famille. Alors j'ai commencé à tuer des gens, tu vois. Je savais que ce n'était pas bien, mais j'avais pas le choix, je me devais d'me faire un putain d'nom dans ce varrio.



C'est là que j'ai connu Diablo, un ami d'enfance à moi que je n'avais plus revu depuis un bon gros bail. C'est avec lui que j'effectuais toutes mes missions pour le gang, j'avais du respect pour lui, autant de respect que je devais à Asesino, c'était mon second frère en quelque sorte, tu vois ? Alors, avec l'aide de Diablo et ma débrouille, je commençais à faire du bon travail pour le gang. Après avoir vu que je faisais du bon boulot pour le gang, ils décidèrent de me faire rentrer à l'intérieur de celui-ci. Alors ils m'ont fait pratiquer ce qu'on appelle, un Jumping in. Mec, c'était vraiment fatal et intense. Dès les trois premières secondes, je pensais que j'allais mourir, mais après l'adrénaline emporta le pas et je ne sentais plus rien, je me sentais comme un homme. J'étais jumping in mec, putain de jumping in. Une fois entré dans le gang, j'ai fais mon business, je vendais 10 grammes de drogue par ci par là, c'était la belle vie ese. 9 ans sont passés mec et c'était le temps pour mon père de sortir de sa putain de prison. J'ai donc décidé d'aller le voir à sa sortie avec ma petite soeur avec moi. A sa sortie, il était vraiment content et embarrassé à la fois. Embarrassé de nous avoir laisser seul 9 ans dans cette putain d'vie d'merde, il nous embrassa, les larmes aux yeux. En m'enlaçant dans ses bras, il vu une chose qu'il ne devait pas voir, un tatouage du gang sur mon bras droit. Je savais qu'il ne voulait pas que j'finisse comme lui en prison, mais vous savez, je n'avais pas le choix, c'est ça la vie. J'y ai pensé pendants plusieurs heures en rentrant à la maison. Notre maison a été fouillé par le SWAT et j'ai été arrêté pour un deal de drogue avec des noirs.



J'ai pris 4 ans de taule, c'était des putains d'longues années. Je faisais que penser chaque jour à ma vie, à ma mère, à mon père et à ma soeur. En prison, c'était intense mec. On était regroupé dans 4 putains d'clans, mon gang, celui des chavalas de Mexico, un gang noir et des aryans blancs. Ces 4 années ont su me forger dans ma vie, tu pouvais faire confiance à personne en taule, tu racontes ta vie à un mec ? Le lendemain, il te la met profonde, sans aucune pitié. Cette expérience m'a rendu encore plus méfiant sur la vie en général et celle au Mexique.

En sortant de prison, j'ai appelé mon père et lui dit de venir me chercher à ma sortie de prison. Pendant notre chemin retour, il m'explique que les choses avaient changé dans le gang, beaucoup d'anciens vatos ont été soit emprisonné, soit tué. J'étais un peu choqué en apprenant cette nouvelle, je m'y attendais pas et je me demandais comment la nouvelle génération allait être.



Mon premier jour dans le varrio, depuis ma sortie de prison, j'ai rencontré la plupart des anciens vatos et quelques nouvelles têtes. J'ai revu Snoopy, Venom, Lil Mago qui est mort maintenant et Berto, mort également actuellement. Mais je cherchais un seul vato, Asesino. J'ai appris qu'il a été emprisonné pour un gros deal de drogue et pendant un long moment. Shit, c'était vraiment ennuyant et j'étais vraiment affecté, Asesino, c'était comme un frère pour moi, tu vois ? J'étais vraiment affecté par ça, alors je me suis calmé, je me suis occupé de mon frère et de ma soeur, j'étais enfin rentré dans le bon chemin. La prison m'avait en quelques sortes, éduqué, dans ce merdier, t'as pas le choix, dès le premier jour, ces enfoirés t'annoncent la couleur, t'as pas d'autres choix que de t'écraser pour survivre. Je voulais plus connaître cette merde, je voulais profiter de ma vie, en faire une nouvelle, me trouver une meuf et tout ce qui suit.



Les années ont passé, ma famille et moi avons décidé d'aller s'installer dans la ville de Los Santos, en Amérique. Ma mère avait enfin déniché un bon travail qui était assez bien payé, en effet, elle avait enfin trouvé un travail à sa mesure afin de faire vivre sa famille et pouvoir les faire profiter de la vie. On vivait dans un quartier à l'Est de Los Santos, une maison déniché par mon oncle qui ne coutait pas chère où on vivait assez aisément, tu vois. Mais, j'arrivais pas à trouver un bon travail pendant ces années et j'en avais vite marre de faire le '' lèche boule '' après un boulot, j'étais pas fais pour ça. Alors, j'ai décidé de quitter le foyer familial, de faire ma propre vie tranquille, tout en surveillant le futur de ma soeur et de mon frère. La nuit tombait et moi je trainais dans le quartier, une pizzeria était situé dans le coin de ma rue, j'essayais de dénicher quelques pizzas à vendre, afin de me faire du fric, rien d'inhabituel.



Les noirs qui contrôlait cette partie de la ville, ne voyait pas bien ma présence dans le quartier. Constamment, ils venaient me faire chier avec leurs gueules de singes, le truc banal tu vois, genre ils viennent me voir et me font '' Hey', va niquer ta mère enfoiré d'latinos, casse toi à El Corona, enfant d'putain ''. Tous les jours, les noirs du quartier ne cessaient de se donner dans la gueule avec d'autres enfoirés, d'types. C'était intense, la guerre raciale faisait rage dans le quartier, ça me rappelait la bonne vieille époque, quand j'étais dans mon gang à Mexico. Mais très vite, j'enchainais les problèmes à cause de ces noirs, alors j'ai décidé de faire ma valise et de bouger à Los Flores. Quand à ma famille, après que ma mère fut virer à cause de son employeur raciste, ils décidèrent de bouger à San Fierro, une ville tranquille, disait-on.



Depuis ce jour, je traine à Los Flores, je mène ma vie tranquille. J'ai trouvé un travail ? Ouais, je travaille de nuit dans un petit burger du coin, je m'occupe de faire le service, mon patron m'a dit '' Avec une gueule comme ça derrière le bar, on risque pas de se faire voler ''. Ce con croyait que j'allais passer ma vie à passer derrière son froc, quel con celui-là. Je l'aurais bien flingué comme au bon vieux temps, mais je voulais pas d'emmerdes comme avant. Entre temps, je me suis trouvé une meuf, Elena, ça va, elle est cool, elle me fait pas chier, on fait notre vie de notre côté. Ouais, elle est bonne mais va pas lui répéter espèce de merde, ou j'te défonce ta sale gueule de bronzés.


A suivre, selon les évènements IC...