Background : « The Irish Ant »

par Tyreese Bowman Mar 24 Avr - 20:08

Background

Background : « The Irish Ant » 748583Mugshot

The Irish Ant

***

Chapter 1 : Slow but sure.

Thursday, October 03th 2008, 09.30 p.m. - At the corner of Beach Road and Beach Avenue , opposite of the Sean Moore Park.

Appuyer sur se murer, devant cette maison, il attend. Il est habillé sobrement, portant un couvre-chef camouflant le plus essentiel de son visage. Il n'y a personne d'autre que lui et, étrangement, la circulation est quasi-inexistence sur la R131. Le temps passe, il ne bouge pas. Enfin, une berline noire se gare à proximité. Il s'en approche, abandonnant son canton. Il monte dans l'auto qui reprend la route sans atermoyer.

***

Background : « The Irish Ant » 723042RusseletLucas

Russel Foulgham et Airt Barnes

« Anthony Volpino, hein ?
- Exacte, ouais.
- Hum... C'est pas très Irlandais comme no-...
- Bordel, je suis irlandais, Huh. Je n'ai pas connu mon père, il est parti avant ma naissance et ma mère était italienne, j'ai donc hérité d'son nom, et elle m'a aussi naturellement donné un prénom italien, que je porte avec fierté !
- Je vois... Ne t'avise plus de me couper la parole, Russel.
- Russel ?
- Oui, c'est ton nouveau nom : Russel Foulgham Junior, c'était également le nom de ton père.
- Hein ? Comment vous savez ça vous ?!
- Tu me poses vraiment cette question . T'oublie qui j 'suis, gamin.
- Ouais, si vos l 'dites.
- Ne soit pas insolant, tu veux. Tu veux ce job, je l'sais et j'sais aussi que tu es fait pour ça. Alors, dit m'en plus sur toi.
- Vous voulez dire quoi par là . Je n'ai rien à raconter d'mon passer.
- Si tu veux pouvoir violer la vie privée des gens, va falloir commencer par m'raconter la tienne.
- Fait chié. Bon, ok... Comme vous semblez l 'savoir, je n'ai pas connu mon père, mais j'osais que c'était un Irlandais, un vrai de vrai. Avant d'avenir à Dublin pour mes études, je ivais dans un petit appartement miteux, à Galway, avec ma mère. Je ense que la plupart des gars dans l'même cas que moi, à l'époque, finisse généralement mal, à devenir des droguers ou j'une sais quoi d'autre. Moi, j'faisais d'mon mieux pour me sortir de cette merde et rendre la vie facile à ma mère. C'était une bonne mère vous savez, elle n'était pas du genre hystérique, comme le reste des bonnes femmes du quartier. Et d'ailleurs, ça se répercuter sur leurs jeunes. Ce coin où je vivais, c'était infecter de petite fripouille. Mais dans l 'fond, c'était des tendres...
- À ce que je sais, un italien, calme au premier abord, était l'un des plus détestables jeunes du quartier, à l'époque où tu vivais là-bas.
- Hum...
- Tu avais ta petite bande. Toi, tu'étais l 'cerveau, celui à qui on ne cherchait pas la petite bête.
- Bordel, vos m'demandez d'débaler ma vie, alors que ous savez déjà tout, non .!
- P 't-était bien que'oui, p't-être bien que'non.
- Eh merde... C'est vrai, j'avais une bande. Mais j'trainais peu avec eux, j'savais bien que j'finirai mal si j'passais trop d'temps avec. J'leur disais quoi faire, quand ça allait mal pour eux.
- Expliques-toi mieux qu'ça.
- Bah... J'étais l 'cerveau, vous l'avez dit vous-même, même si nous n'étions qu'une petite bande de rue, on faisait du chiffre. Moi, j'faisais ça pour plus tard, j'voulais continuer mes études, et j'avais pas d'quoi me payer ça.
- J'image bien, oui.
- Vous savez, vous m'avez l'air de mieux connaitre ma vie qu'moi, racontez-moi s'que vous savez.
- Bien, si tu veux, Russel. Ton père, Russel Foulgham Senior, était plus connu sous le nom de "la fourmi".
- La fourmi ?
- Oui, la fourmi. Tu sais, l'expression "prévoyant comme une fourmi". Et puis, les fourmis sont considérés comme des insectes intelligents et sages, tout comme l'étai ton père. Enfin, on l'appelait la fourmi. Il tenait un club à Golway, le "To Much !". Lui, il était réglo. Enfin... durant un temps. Quand son club a eu du succès, qu'il y foutait les meilleures danseuses qu'il trouvât, il a commencé à vouloir se diversifier.
- Comment ça ?
- Il organisait des parties de Blackjack, dans la réserve du club. Tu t'en doutes, n'y avais rien de légal là-dedans. Mais il ne risquait pas grand-chose, son club était protégé et puis, il avait bien graissé la patte des flics. Enfin, tu vois où j'veux en venir. Ton père n'était pas un type comme on en croise à chaque coin de rue. Il avait sa façon à lui de voir les choses et de régler ses problèmes.
- Bordel... Vous êtes pas sérieux .! Mon père, un putain d'affranchi ?!
- Oh que si, je suis on ne peut plus sérieux.
- Eh merde... Pourquoi vous m'raconter ça ?
- Tu voulais que j'te dise s'que je sais sur toi, non ? Te voilà servie, tu sais maintenant à peu près tout ce qu'il y avait à savoir sur ton paternel.
- Bordel, fait chier !
- Dit moi... Ce fait combien d'temps que t'attends d'me voir ?
- Je sais pas, ça doit faire six mois.
- Que crois-tu que nous étions en train de faire, pendant ces six mois ?
- Je e pose la même question, mais je e dis que c'est peut-être bien que vous n'étiez pas capable de vous lever le cul plus tôt.
- Tony, tony, tony... Tu es une personne très ambitieuse, mais je e trouve trop arrogant. Le même genre que ton père, à ton âge.
- Ouais, c'est ça... c'est ça...
- Bref, passons aux choses sérieuses.
- J'écoute.
- È una questione di vita o di morte, la tua morta... Così va meglio!
- De quoi vous parlez . Qui vous dit que je comprends l'italien ? Et bordel, comment ça s'fait que vous le parler ?!
- Peu importe. Tu ne le comprends pas, mais tu sauras répéter ça au gars dans le coffre.
- Au gars dans le coffre ?!
- Oui. Les lieux sont déserts, la voiture s'arrête sur ce chemin de terre battue. Tu trouveras une arme, dans le coffre, tu répètes la phrase que je t'ai dite, puis tu descend l 'type.
- C'est une blague, hein ? Vous m 'tester ?
- Écoute, t'es pas un enfant d'coeur et tu l'sera pas non plus en devenir, s'que tu devras faire plus tard, ça sera plus dur que d'enlever une vie, alors vas t'bouger de m'déscendre se type dans l 'coffre !
- Plus dure que d'enlever une vie... Vous vous foutez de ma gueule ?!
- Comment tu crois que j'sais qui est ton père ? Un de ces simples associés ne l'aura pas balancé si tu l'avais simplement questionné. Nous, on utilise une méthode maison pour faire parler les muets.
- Sa veux dire quoi ça...?
- Sa veux dire bouge ton cul... ! Si tu veux l 'job, bien sur.
- Et merde ! »

Tony sort brutalement du véhicule, regardant rapidement tout autour de lui, il semble scruter le terrain, cherchant à découvrir toute autre présence. Rassuré, ne voyant personne, il claque doucement sa portière, se dirigeant rapidement vers le coffre. Une fois devant le coffre, il prend une grande respiration, est-il stressé ? Peut-être bien. Il ouvre le coffre. L'air qu'il prend ne trompe pas, il est ébahi, restant figé devant ce qui lui apparaît. Un homme, recroqueviller sur lui-même, les mains ainsi que les jambes liées par de solides liens, la bouche recouverte d'un épais adhésif ne lui permettant que de pousser des crie de désespoir. Quelques secondes passent, Anthony reprend ses esprits, il semble maintenant déterminer, regardant l'homme, puis levant les yeux, les posant sur le dessous du capot de coffre. Le calibre est là, solidement fixé, il le décroche d'un geste brusque, l'adhésif se déchire, en laissant quelques fragments sur le coffre. Il a visible perdu toute lucidité, il s'assure que le 9mm soit bien chargé, la sécuriter est retirer, il vise...

***