Cold Like A Stone

Le ciel est garni d’étoiles, il n’y a pas un nuage, la lune est quasi pleine et il fait relativement frai ce soir.
Je suis appuyée sur un muret de pierres d’un balcon d’une maison, bras croisés et posés sur ce dernier, je fixe d’abord le ciel puis ramène mon regard sur le Petrus, un petit restaurant Londonien. Je me redresse ensuite lentement afin de consulte ma montre. Ça va faire bientôt deux heures qu’il mange, me dis-je en soupirant. Mon regard se dirige ensuite vers mon VSR-10 monté d’un silencieux et reposant sur deux pieds.

Soudain, j’entends une voiture passer quelques mètres en dessous de moi, il s’agit d’un Ranger Rover noir, surement la voiture qui vient le chercher.
Je saisi le fusil et vient placer mon épaule droite contre la crosse, je penche ma tête vers la lunette tout en fermant l’œil gauche. A travers la lunette je peux voir la voiture se garer à hauteur de la porte du restaurant. A droite se trouve le conducteur, à gauche un homme de main qui est en train de sortir du véhicule. Les secondes passent lentement, l’homme de main à ouvert la portière arrière gauche, tout va se jouer maintenant…

La porte du restaurant s’ouvre, deux hommes de main sortent avec un troisième homme tenant une mallette, ils n’ont que deux mètres à faire pour être au véhicule. Les hommes de main entour la cible, je n’ai pas d’angle, mais je reste calme et ralenti ma respiration. Au moment où il monte : voilà la solution. Tout va lentement, comme si l’on allait au ralenti sauf qu’il n’y a que quelques petites secondes peu nombreuses qui viennent de passées et dans deux de plus un corps sans vie s’effondrera. Je vais ôter la vie d’une personne et pour cela je n’ai qu’à bouger mon index droit d’un centimètre.

Les deux hommes de main ont cessés de marcher à côté de la cible et celle-ci s’avance afin de monter dans la Range, sauf que j’appuie sur la détente. Un petit sifflement se fait entendre puis c’est l’impact. La balle traverse la tête puis fait éclater la vitre de la portière ouverte, le corps tombe net tout comme la mallette, les hommes de main se retournent mais c’est trop tard...

Je reprends mon souffle tout en me redressant et ouvrant mon œil gauche, je pose ensuite ma main gauche sur le muret en pierre, il est froid, je saisi le VSR-10 dans ma main droite tout en tournant les talons et laissant glisser ma main gauche du muret. Je viens de tuer une personne de plus par sang-froid et ça ne me fait rien, c’est mon travail, je viens de tuer mais je ne ressens rien car je suis froide comme la pierre…

Suite à venir...

Evan Mathiew a écrit:J'ai pas encore lu mais je dit déja
BG
Parce que tu es Paccini.
Monte d'un poste en postant chez moi :$

Brandon Peterson a écrit:Super !

Aaron Calderon a écrit:J'ai lu rien que la fin, et c'est "TRO KOOL".

Evan Mathiew a écrit:J'ai lu. J'aime trop l'idée et qui sais, tu m'servira peut être :$

Steeve Bridge a écrit:J'aimerais bien qu'on se rencontre IG, fais une description morale si tu peux dans ton background, j'aimerais bien y voir un peu plus claire haha.

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