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Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe)

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Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe) Empty Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe)

Message par Jackie Carruzo Sam 1 Juin - 21:05

INFORMATION:


Le moment tant attendu est arrivé, j'ai réussi à fuir de cette enfoiré de fédéraux, je suis "libre"-. mais je n'avais jamais oublier ce fameux Jojo cachant son vilain visage derrière son épaisse moustache, un type qui n'as aucun sentiment, aucun remord, un type comme lui t'en t'ouvre pas à chaque coin de rue près à te foutre son revolver sur ta tempe et attendre le bon moment pour appuyer. Il a toujours ces anciens plans d’appelés, te rappelés pour enfin s'arrêter dans une avenue calme et te faire monter dans sa bagnole conduit par un de ces larbins, confortablement assis à l’intérieur tu attends, tu attends son discours..

Cette homme, Jojo, est silencieux, discret, mais comme dis le dicton les apparences sont trompeuses, et peut facilement changer de personnalité et ma montrer à plusieurs reprises un côté agressif et sadique qui fais froid dans le dos. Ce type est surement le plus important dans ma vie d'ignoble criminel surveillé de près par les autorités, tout part de lui pour l'instant : mes affaires, mes problèmes, et surtout ma liberté. Il a su tirer les épingles du jeu, et ce faire un nom dans le milieu, la mort est l'un de c'est plus grand serviteur. ll contrôle de nombreuses vies de sa main noir. Une ancienne connaissance en à fait les frais. Luis un hispanique d'une vingtaine d'années que j'avais connu avant mon départ contre la mort, il bossait pour lui. Mais l'argent a dù le rendre fou - fou à ne plus savoir s'arrêter, il fut surement égorgé ou criblé de balles et sa mort passé pour suicide. J'ai maintenant trente-trois années derrière moi, trois années de prison, huit années de calvaire dont dieu merci j'en sors vivant. Une vie parmi tant d'autres, ni meilleure ni pire, mais que je regrette pas, mon seul et véritable ennemi ayant été moi-même : réponse toujours présent, mener le même rythme, repousser les années. J'ai adoré l'action, les responsabilités, l'imprévu, la gloriole, les creux de vagues ; non je ne regrette rien. Et pourtant, je me demande à quoi ont servi tous ces sacrifices inutiles. Les petites plaquettes de drogue vendu à la sauvette, tout çà c'est plus de mon âge et de mon niveau, quitte à passer la fin de ma de vie derrière les barreaux accablé sur un lit sale et puant je préfère bosser du côté de l'ours, mais j'aurais du le prévenir pendant mon absence, à cause de ces enfoirés de ripoux, la confiance que j'avais n'est plus ce qu'elle était, et je pense qu'il compte bien me le faire comprendre. Il était ni heureux ni déçu de me revoir vivant, à vrai dire il s'en fou je pense, tant que je lui ramènerais de nouveau ces tributes à chaque fin de semaine. Il a su ce montrer humble, mais je sais qu'une erreur de ma part et je rejoindrais Luis. J'ai passé, huit années de ma vie, absent de toute vie sociale en Salvador. San Miguel, mon lieu de naissance, qui avec du recul ne ressemble qu'a un sacré ta de merde, dégageant une odeur de drogue fraichement coupée. Je n'étais pas été là bas, pour me faire des ennemis mais pour faire le deuil d'un membre de ma famille.


Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe) 6NABS


Le conteneur oscillait tandis que la grue transportait jusqu'au bateau. Comme s'il flottait dans l'air. Le spider, le mécanisme qui les reliait, ne parvenait pas à dompter les mouvement. Soudain, les portes mal fermées s'ouvrirent et des dizaines de corps tombèrent. On aurait dis des mannequins. Mais lorsqu'ils heurtaient le sol, les têtes se brisaient bien comme des crânes. Des hommes et des femmes tombaient du conteneur. Quelques adolescents aussi. Morts. Congelés, recroquevillés sur eux mêmes, les uns sur les autres. Alignés comme meurent jamais. Ces corps dont les imaginations les plus débridées prétendaient qu'ils étaient cuisinés dans les restaurants, enterrés par les champs près des usines ou jetés en mer. Ils étaient là et s'échappaient par dizaines du conteneur, leurs nom inscrit sur un carton attaché autour du cou par une ficelle. Ils avaient tous mis de côté la somme nécessaire pour se faire enterrer chez une cargaison évanéscente. Comme si il n'y avait rien eu. Une évaporation. La marchandise doit parvenir entre les mains de l'acheteur sans laisser de trace de son parcours. Elle doit rejoindre son entrepôt, vite, immédiatement, avant que le temps reprenne son cours, le temps nécessaire à un éventuel contrôle. Des quintaux de marchandises qui circulent aussi facilement qu'un pli livré à domicile par le facteur. Dans le port, avec ses un million trois cent trente-six mille mètres carrés et ses onze kilomètres et demi de longueur le temps se dilate d'une façon inédite. Ce qui pourrait prendre une heure à l'exterieur semble y durer à peine plus d'une minute. Les premiers contrôles douaniers surviennent dans un laps de temps que les marchandises chinoises prennent de vitesse; Impitoyablement rapides. Ici, chaque minute semble annihilée, c'est un massacre de minutes, de seconds volées aux formalités, poursuivies, par les accélérations des camions, tirés par les grues, emportées par les chariots élévateurs qui vident les entrailles des conteneurs.

Le port est à l'écart de la ville, un appendice toujours présent dans l'abdomen de la côte dont l'infection n'a jamais provoqué de péritonite. Certaines zones désertes sont coincées entre la terre et la mer mais semblent n'appartenir ni à l'une ni à l'autre. Un espace amphibie, une mutation aquatique. De la terre battue et des ordures : des années de déchets poussés vers la rive par les marées ont formé une nouvelle couche. Les bateaux vident leurs latrines et nettoient leurs soutes, laissant couler dans l'eau une mousse jaune. On répare les hors-bords et les yachts, on purge leurs moteurs jetant tout dans la poubelle marine. Et tout se concentre sur la côté, formant d'abord une masse molle qui pour une croute dure. Le soleil fait apparaître, tel un mirage une mer faite d'eau mais en réalité la surface du golfe est aussi brillante que des sacs-poubelle en plastique noir. La mer ressemble à une immense baignoire remplie d'hydrocarbures, non d'eau, et bordée par le quai couvert de milliers de conteneurs multicolores telle une barrière infranchissable. San Miguel est entourée par une muraille de marchandises, des remparts qui ne protègent pas la ville : c'est au contraire la ville qui défend ses remparts. Nulle part on n'aperçoit les bataillons des dockers, ni la pittoresque populace des ports. On imagine le port comme un lieu bruyant, envahi, par des foules frénétiques, par le va-et-vient d'hommes cousus de cicatrices et parlant des langues improbables; C'est au contraire le silence d'une usine automatisée qui pèse sur le port, il ne semble plus y avoir personne, et les conteneurs, les bateaux sonner et les camions semblent animés par un mouvement perpétuel. Une vitesse qui ne fais aucun bruit.

Le port j'y allais pour manger du poisson. La proximité de la mer ne garantit pas qu'un restaurant soit bon - on trouvait parfois son assiette des pierres ponces, du sable, voire quelques algues bouillies. Les palourdes finissaient, sans la casserole comme elles avaient été pêchées. Une garantie de fraîcheur et une véritable roulette russe aux infections. Mais désormais tout le monde s'est fait aux fruits de mer d'élevage aux calamars qui ont un goût de poulet. Pour obtenir cette indéfinissable saveur de mer, il faut être prêt à prendre quelques risques. Des risques que je courais volontiers. Un jour où j'étais au restaurant du port, j'ai demandé si y avait un logement à louer dans le coin après avoir été isolé de mon ancienne vie par des ripoux, sa j'en reparlerais, mais plus tard.
"Aucune idée. Ici les appartements disparaissent, comme des petits pains"
Un type qui trônait au milieu de la pièce - plutôt costaud mais moins que suggérait sa voix - m'a hurlé en me lançant un coup d'oeil :
"Y a peur-être encore quelque chose!"
Il n'a rien dit d'autre. Après que nous eûmes tous deux fini notre déjeuner, il n'a pas eu besoin de m'inviter à le suivre, nous avons pris la route qui longe le port. Nous sommes arrivées dans l'entrée d'une construction fantomatique, un immeuble dortoir. Nous sommes montés au troisième étage, où se trouvaient les dernières chambres pour étudiants disponible. Les appartements devaient être vides : pas d'armoires, pas de lits pas de chevets, rien aux murs et plus de murs du tout. Seulement de l'espace, de l'espace pour les paquets, pour les énormes armoires en carton pour les marchandises.
Dans l'appartement, on m'a attribué une sorte de chambre, plutôt un débarras juste assez grand pour un lit et une armoire. Il n'a pas été question de loyer, de factures d'eau et d'électricité à partager, de connexion Internet et de ligne téléphonique.

Deux jours, après mon arrivé. J'ai assisté aux funérailles d'Esteban un type que je connaissais bien des temps de l'ancienne guerres des quartiers bleus. Sous certaines latitudes, quinze ans, est juste un âge comme un autre. Crever à quinze ans dans cette banlieue, c'était subir une condamnation à mort pas seulement perdre la vie. Une foule immense d'adolescents aux visages fermés avait rempli l'église de temps en temps ils lançaient des cris ou, à l'extérieur scandaient tous ensemble : "Tou-jours dans nos coeurs, tu seras toujours dans nos coeurs…", comme des supporteurs de football lorsqu'une veille gloire raccroche les crampons. On aurait dit qu'ils étaient au stade mais c'étaient seulement des chants de colère. Tout autour des policiers en civil veillaient à se tenir à l'écart des travées. Tout le monde les avait reconnus mais l'heure n'était pas l'affrontement. Dans l'église je l'ai immédiatement repérés, ou plutôt eux m'ont repéré, ne trouvant pas de trace de mon visage dans leurs archives mentales. Faisant écho à mes sombres pensées, l'un d'eux s'est approché de moi : "Ici ils ont tous un casier: Deal, vol, recel, braquage et même prostitution : personne n'est propre. Plus il en meurt, mieux ça vaut pour tout le monde…", m'a-t-il dit.
Des paroles auxquelles on répond par un crochet du droit ou par un coup de boule sur le nez. Mais au fond c'était l'opinion générale, peut-être même la voix de la sagesse. J'observais un à un ces gamins qui prendraient perpette pour un braquage à deux cents dollars - la lie de l'humanité, des mois que rien, des dealers. Le père Mauro, qui célébrait la messe, savait qui il avait en face de lui. Il savait que ces adolescents étaient tout sauf innocents, j'avais l'impression de me revoir dans leurs visages.
"Ce n'est pas un héros qui est mort aujourd'hui…"
Il n'ouvrait pas les mains comme les prêtes qui lisent les paraboles le dimanche. Il serrait les poings. Les accents n'étaient pas ceux d'une homélie. Quand il s'est mis à parler, sa voix était altérée, étrangement rauque, comme lorsqu'on parle après avoir trop longtemps ruminé certaines phrases. Il s'exprimait d'un ton rageur, ne montrait aucune peine pour le garçon et ne rejetait pas la faute sur autrui.
On aurait cru un de ces prêtres latino-américains, que je connais tant, à l'époque de la guerre civile au Salvador ceux qui n'en pouvaient plus de célébrer des funérailles après les massacres, cessaient de compatir et se mettaient à hurler. Mais ici personne ne connaissait le cardinal Valdez. Le père Mauro fit preuve d'une rare énergie : "Esteban a certes sa part de responsabilités, mais il avait quinze ans. Dans les familles du reste du pays, à cet âge les enfants vont à la piscine, ils prennent des cours de danse. Pas chez nous. Le seigneur n'oubliera pas que cette erreur a été commise par un jeune garçon de quinze ans. Si, dans le sud du pays, avoir quinze ans suffit pour pouvoir travailler, et pour voler, pour tuer ou pour être tué, alors cet âgé suffit aussi pour accepter la responsabilité de tels actes."
Puis il a reniflé bruyamment l'air vicié de l'église : "Mais quinze ans, c'est si peu qu'il est plus facile de voir ce qu'un tel âge représente de comprendre que les responsabilités sont partagées. Un âge qui interpelle la conscience de ceux qui parlent sans cesse de légalité, de travail, d'engagement. Il ne frappe pas à la porte mais griffe de toute ses forces." A ces mots je me revoyais jeune, et déjà meurtrier.

Le prêtre a conclu son homélie. Personne n'a tout à fais compris ce qu'il voulait dire, il n'y avait aucun représentant des autorités ou des institutions. Le tapage fais par les gamins a encore augmenté. Le cercueil a quitté l'église, porté par quatre hommes, mais soudain il a cessé de peser sur leurs épaules et s'est mis à flotter sur la foule. Tout le soutenaient avec la paume de leurs mains comme on le fait lorsque des vedettes de rock se jettent parmi les spectateurs. Le cercueil oscillait sur une mer de doigts. Un cortège de jeunes à moto s'est déployé près du long corbillard qui devait transporter Esteban au cimetière. Ils accéléraient, puis freinaient. Le vrombissement des moteurs était le choeur qui accompagné le jeune durant ce dernier voyage. A toute vitesse, faisant pétarader les pots d'échappement. Comme s'ils avaient voulu l'escorter à moto jusqu'aux portes de la mort. Très vite, une épaisse fumée et une puanteur d'essence ont envahi l'air et imprégné les vêtements.


Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe) UIu1W


Dans la géographie des trafics illégaux, San Miguel, est surement la ville la plus écologiste de Salvador, qui joue un rôle à part. C'est là que ce concentrent plusieurs filières, de la production à l'intermédiation comme l'ont notamment montré plusieurs enquêtes.
Le Salvador n'est pas seulement la source de quantités énormes de déchets traités illégalement, c'est aussi une base opérationnelle fondamentale, pour toute une série de personnes qui participent à ces activités criminels, le trafiques de drogues, est l'une des activités les plus importantes, dont les ripoux essayent de tirer partis des ressources des types comme moi en utilisant le chantages en guise de réussite pour les aider dans leurs sales boulots. J'avais été arrêté à la frontière séparant les Etats-Unies aux vieux Méxique, pour trafiques de drogue, des sachets de cocaïne pure situé dans mon sac à dos, délivrant par la suite tout le continent Américain, grâce aux différents cartel de la main noire. Mais ce fédéraux corrompus, n'était qu'un obstacle à mon retour, la mort me séparait de la liberté, ou la liberté me séparait de la mort. Mon esprit divaguait, le suicide, oui j'y avais pensé. C'était une idée ridicule, mais parfois il n'y a rien d'autre à faire que s'abandonner à ces divagations comme à une chose qu'on n'a pas choisie qu'on subit, un point c'est tout. J'avais envie de hurler, je voulais crier, faire éclater mes poumons comme un papillon, avec toute la force de mon ventre en me brisant la tranchée, de la voix la plus forte que ma gorge pouvait encore émettre "Fils de pute, je suis encore vivant!"

Mais quels enseignements faut-il tirer systématiquement à ma vie de vingt années de criminalité et huit autres passées au Salvador ?
A priori, je me suis longuement battu pour rien puisque, j'ai dù abandonner toutes ces terres conquises, transformées pacifiées, par nos grands anciens et pourtant je reste persuadé que, malgré tous ces bains de sang, la marque de mon existence persistera lorsque le temps aura cicatrisé les plaies , laissé souffler le vent de l'indépendance qui inexorablement engendre des crises de croissance dans tous ces jeunes quartiers.
Avec du recul, surement, je me rendrais compte des mes actes.

Au cours de mon récit on me voit rapidement m'endurcir, découvrir les horizons nouveaux, me comparer à d'autres hommes, prendre conscience de ce que j'étais capable de faire. C'est cela, cette vie tant décriée qui m'a permis de m'épanouir. Certes, dans un monde où tout va très vite, La vie comme le reste doit s'adapter mais elle le fait tout au moins elle essaye. Pour peu que notre jeunesse ait les chefs qu'elle mérite, la vie doit rester un creuset incomparable, indispensable pour former des hommes qui, à leur libération de prison, seront plus forts physiquement et moralement adeptes à affronter une longue vie de gangster, heureux d'avoir servi, d'évoquer plus tard avec leurs camarades le bon temps de leurs vingt ans et citant leurs chefs de l'époque si ces derniers ont su faire ce qu'il fallait.

Oui, j'ai aimé cette vie avec les jeunes du quartier où tout est net, simple, désintéressé, spontané. Cette vie d'éternel de gamins m'a évité de me plonger dans les problèmes de ceux de ma génération, jusqu'à l'âge de ma majorité, ce qui peut expliquer mon manque de maturité politique, mes prises de positions spontanées dans certains moments critiques, je pense que c'était mieux ainsi.

J'estime que cette vie que je mène dans ces quartiers, ces prisons, est dans son ensemble une grande famille désintéressé qui doit rester apolitique mais où il faut admettre maintenant qu'elle puisse râler, critique, donner son point de vue tout en restant dans une stricte discipline. L'âge, l'expérience, pour ne pas dire la vieillesse conduisent inexorablement à la sévérité, à la réflexion, au doute. Je ne suis qu'au commencement, d'une nouvelle vie, j'ai bien souvent râlé à tout tête, mais rien ne prouve que demain de jeunes "loups" ne porteront pas le même jugement sur moi. Je dois le reconnaitre, j'ai été parfois grisé par une parcelle de gloire… si éphémère.



Je retournerais donc aux côtés de la main noir, et il me restera plus qu'à reprendre pour quelques mois, et gravir les échelons de cette société, pour être revenu au point de départ et le soir dans les avenues sombres de la vie, accompagné de l'ours, les nuit noires les années passés et les rides sur nos visages.
Cette grisaille de fin sera-t-elle- la vraie ? Non, Maurizio, tu triches, tu crois au fond de toi-même toujours et encore avoir vingt ans. Alors ? retrousse tes manches, la vie continue et à nouveau tu la prendras à bras-le-corps.


Maurizio Garcia : Danger and truth. Chapitre I (nouveau paragraphe) 1369517155-808


La rencontre, rencontré ou avoir rencontré quelqu'un. Que savons-nous du hasard, si ce n’est son apparence de coïncidence ? Et s’il comportait un « projet », qui nous est invisible ? Avec ou sans Dieu d’ailleurs, l’Inconscient n’est-il pas un formidable champ énergétique, magnétique, qui attire à lui ce qui lui ressemble ? Qui est bien invisible, voire imperceptible -, qui nous permet d’être plus ou moins influençables, perméables aux autres, pourrait être un vaste tissu, sensible, où chaque fibre retentit, même à toute petite échelle, sur un autre endroit de ce tissu. Ce fil ténu qui nous relie tous aux autres, que nous oublions, allant même jusqu’à penser que nous sommes isolés les uns des autres, totalement indépendants, n’est-il pas une piste de réflexion autour de la notion d’accomplissement de soi-même à travers la rencontre de l’autre, qui serait notre « destin » à tous ? : Avoir connu cette rencontre aurait t-elle été le commencement d'un meutrier comme moi ? J'ai souvent réfléchis à cette question comme ont réfléchis si Dieu éxiste t-il vraiment pour nous guider dans nos choix, j'aurais aimer lire l'avenir pour me rendre compte que cette vie n'est pas la vie tant désiré par mes parents. Se connaître est-ce une illusion ? Comment pouvons-nous nous connaître, comment pouvons-nous savoir ce que nous savons ?

Pour qu’une théorie de la connaissance soit envisageable, il faut au moins distinguer le sujet qui connaît et l’objet à connaître, ce qui pour la connaissance de soi par soi pose problème. Il faut donc qu’une expérience cognitive minimale soit faite au terme de laquelle le sujet a du éprouver la résistance de l’objet, ce que l’on pourrait appeler la récalcitrante du monde extérieur. Il faut sentir que le monde extérieur n’est pas nous, il est différent de nous et on se trouve ainsi déniaisé sur cette disposition à connaître la réalité. Pour songer qu’il est utile et même nécessaire de fonder une histoire de la connaissance, c’est-à-dire la conviction que les sens ne nous trompent pas. On vient vite à désespérer d’elle même en découvrant l’extrême précarité du savoir et donc se résout à la réflexion théorique à résoudre son pouvoir de connaître.

L’objet ce n’est pas moi, l’objet à une réalité propre il est autonome. J’aie ma réalité, comment puis je le connaître alors qu’il n’est pas moi ? Comment qui est En soi, peut-il devenir pour moi ?

Intervient la notion de représentation. Il faut ainsi essayer de neutraliser l’espace qui sépare le sujet de l’objet. C’est la théorie de l’unité du grand tout, l’unité cosmique du grand un, théorie de l’expérience mystique. Le grand Un confusionnant.

Ces discours ne sont que poussières à mon proche avenir je ne fais que me rencontré moi-même comme j'ai rencontré les personnes qui m'ont rencontrés.

Dans cette hécatombe de bablateries je n'ai pas encore parler de mon passé, de ce qui m'a poussé à devenir ce que je suis, devenir l'être détester de nombreuses personnes et adorés de certain. La phrase est juste dans l'ensemble. Mais il manque surement l'assiduité que j'ai pu acquérir avec le temps. Mon père salvadorien révolutionnaire pendant la guerre civile m'a surement donner les rênes, je l'ai copier pendant un certain moment mais je suis un gangster pas un révolutionnaire. Un gangster tue pour gagné, un révolutionnaire tue simplement. Pour beaucoup de personnes le sigle gangster se révèle à la criminalité mais êtes-vous autant criminel envers-vous même ? Les choix qui m'ont fait devenir ce que je suis ont été correctement réalisé je suis fière de ce que je suis, fière d'être devenu une petite puissance à moi seul. Mais je me dis qu'avec le temps j'aurais peut être le chance d'être reconnu comme t-elle. Je suis un clown de société, j'aime entendre parler de moi. J'aime la criminalité.

Comme dans l’histoire naturelle on passe par degrés et nuances du monde inorganique à l’organique, car la vie commence dans le règne minéral avec les lois de la cristallisation, de même dans l’anthropologie criminelle on passe par degrés et nuances du criminel fou au criminel-né, avec le trait d’union des fous moraux et des épileptiques ; du criminel-né on passe au criminel d’occasion, avec le trait d’union du criminel d’habitude, qui commence par être un criminel d’occasion et finit par acquérir et transmettre héréditairement les caractères du criminel-né ; et enfin du criminel d’occasion on passe au criminel par passion, qui n’en est qu’une variété et qui, d’autre part, avec son tempérament névrotique ou épileptoïde, se rapproche souvent du criminel aliéné.

De sorte que, dans la vie quotidienne, comme dans la science, on trouve très souvent des types intermédiaires, car les types complets et purs sont toujours les plus rares. Et tandis que législateurs et juges, selon leur psychologie naïve, demandent et établissent des divisions tranchées entre le criminel aliéné et non aliéné, les experts psychiatres ou anthropologues, ne peuvent au contraire bien des fois que classer le criminel fou et le criminel-né, ou bien entre le criminel d’occasion et l’homme normal, etc.

Mais il est évident que, je ne suis pas de tout cela, je suis un simplement un gangter.


Dernière édition par Maurizio Garcia le Lun 24 Juin - 14:58, édité 6 fois
Jackie Carruzo
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Message par Invité Sam 1 Juin - 21:36

Je viens de me tirer ton pavé, c'est bien écrit ! Bravo !

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Message par Invité Dim 2 Juin - 1:25

Je te conseil plutôt de revoir le titre. Bravissimo.

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Message par Kubilai Khorloogiin Dim 2 Juin - 2:25

J'te conseil d'éclaircir un peu ton texte c'est difficile à lire mais plus d'espaces de volupté.

Sinon vraiment bien joué.
Kubilai Khorloogiin
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Message par Jackie Carruzo Dim 2 Juin - 10:15

J'essayerais d'éclaircir afin de pouvoir facilité la lecture.
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Message par Invité Lun 3 Juin - 10:19

Très beau background ! J'ai tout lu.

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Message par Edward Heldwey Lun 3 Juin - 10:39

Lawrence Genoa a écrit:Je viens de me tirer ton pavé, c'est bien écrit ! Bravo !
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Message par Jackie Carruzo Lun 3 Juin - 23:09

Je continuerais la suite quand j'aurais du temps libre.
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Message par Jackie Carruzo Dim 9 Juin - 0:27

Ajout d'un nouveau paragraphe. Bonne lecture.
Jackie Carruzo
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