“Cesar Chavez” - COME BACK - 21st Street CREW

OMG C'EST DU LOUUUURD

Un gros JayJay à toi, excellente maitrise du récit, formulation impec'.

J'me suis fait "la sélection des répliques épiques" qui m'ont fait taper des barres.

"... & .. si j'te mettais un doigt ?"

" Hm.. nan. " Me répondait-elle.

Mario recommençait avec son "YEAH...BABY...THE STREET IS COMING IN YOUR ASS AAAIIIIGHT ! ". Ernesto, pris d'un fou rire, il n'arrêtait pas. J'étais un peu soulé, j'en avais marre, j'leur faisait la tête du chinois. ( -_-' )

"Hmm.. ouais ! Genre ça faisait... comme ça... & tu t'encourageais & tout..."OUAIIIS... MATTEZ MON DARD....YOUHOU....! " " en m'imitant comme si j'agitais mon pénis dans tout les sens comme les hélices d'un hélico.

"J'ai agité ma queue devant toi .. ?"

"Bien bien... allez cours grosse tafiole, essaye de me taxer encore, j'vais t'faire un 2e trou du cul en plein milieu d'tes 2 yeux. "

J'avais appelé Rita, mon ex-femme. Je regrettais d'une chose. Il fallait que je lui parle.

"T'as pas changé Cesar." me disait-elle à travers la vitre du parloir.
"Rita.. je suis désolé. Désolé pour tout ce qui s'est passé depuis..."
"TU CROIS QUE JE VAIS T'EXCUSER CESAR ?! T'AS LAISSÉ TA FEMME ET TA FILLE DERRIÈRE TA VIE ET TU VEUX QUE JE T'EXCUSE ?! RACONTE MOI AU PLUS VITE POURQUOI TU M'AS DEMANDÉ DE VENIR ICI."
"Rita calme toi.. calme toi.. j..j'veux.. pas.. J'aurais pas du être en taule. Mais les fédéraux m'ont rattrapés.. 7 ans après..."
"Je crois que je vais partir, tu me dégoutes. Je sais même pas pourquoi je suis venue te voir. Nina m'attends dans la voiture."
"Nina? Non, mais il faut que je t'explique.. !"
"Oui Nina. Ta fille, tu l'as même pas vu naitre. M'expliquer quoi ? Les faits sont là, il y a rien à dire. Je repars à New York. "
"Rita attends! Va à mon garage et occupe toi du club s'il te plait !! "
Elle était déjà partie, j'avais pas pu lui expliquer..

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"Hector? C'est bien toi ?"
"Hmh ? De quoi tu parles, t'es qui ?"
"Rita, l'ex-femme de Cesar."
"QUOI? Qu'est-ce que tu m'chantes toi. Cesar a jamais eu de femme."
"Il a pas eu qu'une femme, il a aussi une fille."
"Vas-y bouge de là, arrête de me raconter tes salades"
"Cesar Chavez, ton frère cadet, tatoué jusqu'au cou, des clown partout, il racontait que tu le martyrisait quand vous étiez jeunes, il te détestait. Un jour même, tu lui avais .."
"C'est bon stop. J'en ai assez entendu."
"Ma parole. Je pensais pas que Cesar avait un frère aussi têtu."
"Ok, tu veux vraiment qu'on parle ? Tu crois vraiment connaitre Cesar ? Prouve-le moi."
"Regarde la bullet, j'vais te le prouver."
Rita avait devérouillé la portière.
"J'avais le double des clefs de Cesar."
"Mhpf.. Ok. Qu'est-ce que tu veux?"
"Cesar m'a demandé de m'occuper du "club". Je vois vraiment pas de quoi il parlait.

"Où es-tu ?"

Hugo - "99 Problems"

« Putain Cesar, tu crains vraiment mon pote. T’as donné un ballon à Beatriz, aah.. la loose. » Disais Joe en rentrant dans un bar avec moi, le téléphone à la main.

« Non, mais t’es fou -.. Arrête tes conneries, c’est toi qui m’as donné l’idée de lui en offrir un.. ! »

« …- De là, à la mettre en exécution, t’es un vrai paumé Cesar .. Ah.. un vrai paumé. »

Je regardais Joe, avec une de ces regards .. Aah ! Si vous saviez, c’était limite à la « scarface » les mecs ahaa.

« Ouais -.. Bah écoute vieux .. J’en ai parlé à personne d’ce truc là, alors t’es gentil t’en parles à personne hein.. »
« Mais c’est bon, détend-toi, j’vais en parler à personne ahaha.. »

Les heures passaient, c’était cool. Le chanteur était bon, l’ambiance était au rendez-vous. Je m’étais posé à une table pour prendre une bière et passer du bon temps. Mais là, mon téléphone avait vibré : c’était Beatriz. J’ai commencé à lire son sms.

« C’est .. Beatriz. Elle m’dit : « où est-tu ? » » Disais-je à Joe, d’un air perplexe & à la fois interrogatif.

« Hé hé. Qu’est-ce que tu lui écris ? »Me rétorqua Joe, d’un air joueur, & en se foutant de moi.

« …- Salut ! Tu fais quoi ? Avec un petit smiley beau gosse héhé. » Disais-je tout en souriant, l’air niais.

« Hey’ ! Cesar, il est 22 heures, réfléchis un peu.. Beatriz t’envoie « Où es-tu » en clair, c’est : « Hey ! Je veux coucher avec toi ce soir .. & j’veux savoir dans quel état tu es. » »M’raisonnait Joe, l’air persuadé tout en me regardant comme si j’étais le plus gros con du monde. Huh..

« EUUUUUUH. » C’était Mario qui s’ramenait en imitant Roi Heenok. « T’as couché avec Beatriz, & tu lui a offert un ballon ? » Me lança Mario, avec une tête =>

& j’me suis dis : « Oh putain d’enculé de Joe, sale poucave. »

« Quoi ? » Disais-je d’un air de plus en plus coincé. « Tu lui a dis ? » questionnais-je Joe, d’un air surpris.

« NON… ! -… SI… ! » Disais Joe, d’un air au début à moitié convaincu, puis finissait-il d’un air con, tout en avouant, et en arquant les sourcils.

« Mais tu déconnes frère ! J’tai dis d’te le garder pour toi ! » Disais-je en faisant une tête comparable à celle-ci =>
(>_<)

« Mais elle lui a envoyé « Où es-tu ? » par sms ! » Disais Joe à Mario avec un air de plus en plus comparable à un enculé !

« Elle en veut à ta queue gros. » Disais Mario d’un air calme, tout en se prenant pour De Niro & en s’installant à nos cotés.

« Envoie lui un truc qui tue ! Un truc qui t’met en position d’force tu vois ? Du style -.. « Où j’suis moi ? Tu as regardé dans ta petite culotte ? » » Disais Joe en tentant de se rattraper. Mais bon, c’était raté, ça craint putain.

« Ouais …-.. N’écrit pas ça. » Disais Mario en prenant partie à Joe, puis en changeant d’avis, en s’foutant de la gueule de Joe, et en se tournant vers moi d’un air sérieux.

« J’ai aucune envie d’écrire ça .. » Disais-je perdu dans leurs délires.

« Moi je préfères les trucs qui font flipper tu vois. Les trucs dans l’genre .. -.. « BOUH, VOILÀ MA BITE CHERIE. » » Rétorquait Mario d’un air convaincu.

« T’as couché avec une fille, & tu lui as offert un ballon ??? » Disais Alicia, en s’approchant à notre table, & en s’foutant de ma gueule d’un air joueur.

Moi j’étais là. Posé là, complétement emmerdé. Avec une sale gueule, j’peux vous l’dire. Mattez un peu dans c’style là, v’voyez ? => (-_-)

« On-peut-arrêter-..DE-LE-DIRE -..À-TOUT-LE-MONDE ??? » Disais-je avec un ton ironique, & énervé aux personnes à la table. Alicia avait décalé, en n’écoutant même pas ce que j’avais dis.

« Woaah, c’est bon, j’me suis excusé gros ! » Me lança Joe d’un air révolté.

« Qu’est-ce que tu comptes lui dire ? » Enchainait Mario, en me jetant un regard curieux sur mon téléphone.

Je regardais Mario d’un air perplexe. & j’lui ai lancé : « …- Salut. » Oh putain, il y avait un de ces vents.. Fiou.

« Hm..-.. ouais. » Regardait Joe en direction de Mario.

Ils se lançaient des regardes suspicieux du style « Mais vas-y dis un truc batard ! »

« Hmmh.. ouais. Ouuais, ouais envoie lui ça mec. »Me lança Mario.

« Ouais, c’pas mal, ça l’fait. T’sais.. » Rajoutait encore Joe. Putain, qu’est-ce qu’il était lourd c’type là !

Je les regardais l’air perplexe, et perturbé. Hmmh…huh.Je fronçais les sourcils. Elle m’avait renvoyé un sms, sans qu'il le sache. « On s’voit dans 30 minutes chez toi ? » J'ai sourit, ils avaient pas compris. Bim dans vos gueules héhé.

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"J'déteste les pti' déj"

Bishop Allen - "Click Click Click Click"

Elle riait. J’aimais sa façon d’être, sa façon de parler. Ah. On l’avait fait encore. Huhu, ça partait plutôt bien on dirait !

« C’était plutôt pas mal j’dois dire ! Le truc avec la bascule là, c’était quoi ?» Disais Beatriz.

« Ouais. M’ouais, j’en sais trop rien, d’l’impro’ ouais ouais.C’est v’nu comme ça ah. » rétorquait-je d’un air souriant.

« T’étais plutôt bien inspiré, j’dois dire. C’était original. »

« Merci. » Disais-je.

J’ai ensuite posé ma tête, et enlacé Beatriz dans le lit, l’air détendu.

« On devrait éviter le calins huh ? » Me chuchotait Beatriz.

J’étais plutôt surpris de sa remarque huh. « Hm..m’ouais. » Me m’était rétracté. « T’as raison. -.. Mauvaise idée. »

« Il faut qu’j’y aille. J’ai du boulot, Paolo a besoin de moi au bar. Je travaille de nuit, j’ai raté pas mal d’heure déjà. » Disais Beatriz, tout en se redressant, et en se rhabillant.

« Déjà ? »

& là, j’me suis dit. Woah putain. J’ai pas géré au lit, aaaaah. Fait chier d’merde caralho ! & j’ai balancé comme ça, sans réfléchir. « Tu veux pas un muffin ? Un truc à bouffer ? »

« J’peux pas trainer Cesar, paolo m’attend, les clients attendent au bar. »

« D’accord. Huh. »

« Tu sais.. J’voudrais pas t’faire peur mais .. -.. J’aimerais bien sortir avec toi. Faudrait remettre ça, à une journée, un d’ces quat’.»

« Carrément impossible. J’ai pas d’temps libre, je travaille 80 heures par semaine & souvent 36 heures d’affilées..-.. Tu vois, l’idéale, ça soit un mec, qui soit dans l’plumard à 2h du mat’, pas besoin d’mentir, ni d’être obligé de prendre le petit déjeuner, le matin avec lui. »

« J’déteste les petit déj’. -.. & mentir. » Disais-je.

« & la guerre aussi. » Rajoutais-je. Putain, pourquoi j’ai dis ça ?

Elle me souriait, l’air de ne pas me croire, limite en train de se foutre de moi, mais elle s’est approchée de moi, de plus en plus surprise. & me lance : « Tu veux qu’on fasse ça ? »

« Qu’on fasse quoi ? » Rétorquait-je d’un air surpris, et l’air de ne pas comprendre.

« Bah qu’on s’voit QUE pour le sexe. À toute heure du jour, et de la nuit. -.. & rien d’autre. » Me disait-elle ça normal, en souriant, & agréablement surprise.

OH PUTAIN J’AI GAGNÉ EURO-MILLION LES MECS, J’VOIS QU’UNE FILLE QUE POUR LE SEXE AAAAAH.

J’lui ai répondu, tout en cachant ma joie, en prenant un peu de sérieux : « Ouais. Hm, ça me va. »

« …-Cool. » Disais-t-elle d’un air surpris, toujours en train de réaliser, puis elle avait rigolé l’air surprise et contente elle aussi. « Ca va être fun. »

Quelques instants plus tard, elle était prête à partir. Je la raccompagnait à sa voiture & je lui ai lancé : « Tu sais bien que ça va pas marcher. Hé hé. »

« Pourquoi ? »

« Eh hé. & bien parce que c’est clair, que tu vas tomber amoureuse de moi hé hé. »

« Tu crois ça ? » me disait-elle l’air joueuse ==>

« Bin .. ! Dans c’cas, on l’fera jusqu’à que l’un d’nous ressente quelque chose de plus fort, & là, on s’arrêtera ! »

« Ce sera pas moi hé hé. » Disais-je, en enchainant.

« On verr… » Elle avait commencé à dire quelque chose, que je l’ai embrassé.

« J’te souhaite bonne chance héhé. » Disais-je tout fier, et joueur. Elle avait rit.

Je retournais vers ma maison. « Bonsoir. » Un homme promenait son chien. Il avait apparemment vu le départ de Beatriz. & je lui ai lancé : « On est des sex-friends..-.. Juste des amis qui couchent ensemble. » Disais-je l’air tout fier, en ouvrant mon peignoir,
et en faisant apparaitre mon sexe sans m’en rendre compte.

Le type m’a rétorqué d’un air suspicieux : « C’est impossible héhé. »

Joe Lopez de nature, une personne de respect, qui a connu les valeurs, les valeurs humaines si j'puis dire. Tout les faits dans la jeunesse des mômes c'est important, je vous le dis. Ce genre de truc, ça joue sur toute une vie, vous pouvez me croire : une chose peut vous changer, vous faire perdre toute raison. Ce n'est pas une rumeur, mais une réalité.

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Requiem for a dream

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Depuis l'enfance, déjà une vie assez stable. Mon père était responsable, un père quoi, il était exemplaire, ma mère également, mais elle restait lunatique, par moment, les temps sont durs. Mais ils ont finis par se séparer, j'allais voir mon père de temps en temps, mais la distance qui nous séparaient, ma vie, les études, ont fini par m'empêcher rendre visite régulièrement à mon père. D'ailleurs ma mère n'aimait pas tellement que je lui rende visite, elle disait que c'était un sale type, le genre de type, manipulateur qu'on pourrait connaitre dans les films. Mais je la croyais pas, elle racontait n'importe quoi de toute manière de mon père.

"Allô ? Oui, je suis Madame Chavez, oui.. je comprend oui, c'est normal. Que voulez-vous ? " répondait ma mère.
" Vous plaisantez, les mauvaises herbe ne meurt pas aussi facilement, ahaaha." puis elle a raccrochée.

J'étais là, planté là, je ne savais pas de quelle il s'agissait. En même temps, je me demandais pourquoi elle prenait autant d'ironie en parlant, m'enfin. C'était ma mère. D'ailleurs, si j'avais bien retenu, mon père & ma mère se sont rencontrés, dans un bar. Je me rappelle encore mon père dire : "Tu sais ta mère, je l'ai rencontré, qu'est-ce qu'elle en avait du caractère, fiston ! "

"C'était qui M'man ?"
"Personne, un simple rigolo qui a fait un vieux canular, retourne à tes devoirs, c'est pas le moment de décrocher. Dans 30 minutes, le dîner est prêt."

Des jours étaient passés, mais cette fois c'était une lettre qui était parvenu à notre domicile. Ma mère n'en revenait pas. Mais, qu'est-ce que c'était ?

"NON... C'EST PAS PO-SSIBLE." disait-elle en commençant à bégayer.
"Mais quoi M'man, JE COM-PREND RIEN."
"T..C'était pas une blague."
"Quelle blague, mais de quoi tu parles ?"
" Ton père est décédé."
".. quoi ?"

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J'aurais jamais cru vous dire ça un jour, mais c'était là où, ma descente aux enfers a commencé.

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"Chérie. -.. Chérie ? "
"CHÉRIE !" hurlait Katy.

J'avais sursauté, je revenais de mes pensés. Moi & ma fiancée, étaient sur la route pour Los Santos, j'étais parti en avance pour les obsèques de mon père. J'avais fais le nécessaire pour me rendre rapidement à son enterrement.

"Toute mes condoléances, amis, famille, connaissances. Aujourd'hui, nous nous rassemblons ici, en cette soirée, avec une peine inconsolable -.. Le seigneur sait qu'il y a des exceptions : Cesar Dias Chavez, le plus exceptionnel des personnes que j'ai connu. J'aimerais vous citer une phrase que Cesar me disait presque tout les jours, c'est d'Einstein. Il y a deux manières de vivre sa vie, l'une en ne faisant comme si rien n'était un miracle, et... l'autre en faisant comme si tout était un miracle. Pour Cesar, il n'y avait pas plus grand miracle que sa famille, & ses amis. Sa femme Rita, son fils Joe, & sa fille Nina."

L'un des meilleurs amis de mon père voulait ajouter quelque chose.

"Cesar, tu n'était pas qu'un ami, mais aussi un frère. Ta flamme s'est éteinte, mais fait moi confiance. Jamais celle de la 21st s'éteindra. Repose en paix." disait-il en jetant des clefs de voiture dans le trou & en embrassant sa croix. Je pouvais voir qu'il avait beaucoup de peine, mais il essayait de le cacher.