Valdano Torres |Tito| : Official Life Stories

Les débuts :


(Valdano, plus jeune, sur le vélo, accompagné de son ami ''El Padre''.)

Tu vois Vato, j'avais 13 ans quand c'est arrivé. Et merde, 13 putains d'années et la personne la plus chère pour moi été morte. Pour moi, c'est comme si la vie s'arrêtait, que autour de moi plus personne bougeait, je sais pas c'est vraiment un sentiment bizarre..J'ai pas pu continuer l'école, j'avais plus les forces de prendre mon putain de cartable et de me pointer dans un truc qui me servirait strictement à rien. Je me devais de survivre, d'avancer mais j'pouvais pas oublier sa aussi rapidement. Heureusement, j’habitai une petite rue, et je connaissais un mec qui avait la trentaine, on l'appelait '' El Padre '', il a appris la nouvelle, je sais pas de quel manière mais il l'a apprise quand même, donc il a téléphoné à la Casa, et à demander à me voir.10 minutes après, on s'est parlé pendant un moment, et puis il me raconte un discours qui sert strictement à rien, puis me dit d'un coup d'aller vendre pour lui, il me promettait pas mal de pesos par jour, assez même pour survivre tranquillement. J'ai donc accepté la proposition,de toute manière j'etais obligé. J'ai pris quelques affaires que j'avais dans mon armoire, après qu'il ma dit de vivre chez lui. Franchement lui c'est comme mon grand frère, il à fait pas mal de choses pour moi, et j'étais vraiment prêt à mourir pour lui. A l'age de 16 ans, on va voir une pizzeria de Tijuana, pour leur demander si je pouvais travailler en tant que cuisinier, j'avais pas besoin de sa mais Padre ma dit qu'il fallait bien un travail légal à côté pour que le côté illégal puisse passer inaperçu tu vois. J'ai continué comme sa pendant près de cinq années, je commençais vraiment à me faire un nom la bas, j'avais des contacts un peu partout, tu vois tu connais par cœur après les gens avec qui tu deal. Puis pour moi c’était quand même la belle vie, j'avais des bons revenus si on cumuler le tout,je me faisais pas trop remarqué du côté des forces de l’ordre, j'étais pas trop près des embrouilles entre cartel, tout sa c’était un peu loin de moi. Mais un jour, comme j'habitai chez El Padre, à 6h00 du matin putain je m'en rappel comme si c'etait hier, on entend un putain de gros bruit à la porte du bas,un peu comme si un tas de taureau venait chargez ta maison, et c'est la que j'vois que c’était pas des taureaux mais vraiment des hommes, et pas des hommes ordinaires mais des enculés de policiers, ils avaient appris que Padre été à la tête d'un petit réseau de trafic de drogue, le pauvre il dormait tranquillement, ils l'ont embarqué devant moi, je pouvais rien faire face à près de 6 personnes armées, j'étais la comme un con je regardais la scène, franchement je m'en veux encore de n'avoir rien fait. cet épisode m'a marqué, et profondément, j'suis aller à son jugement, il a pris 15 ans de taule,t'imagine t'a la quarantaine et tu prend 15 ans de taule bordel.

Le départ :


(Valdano et son ami en train de remplir le camion du départ.)

A partir de ce moment, j'étais perdu, je savais plus quoi faire, j'ai vu plusieurs mecs du Varrio à moi, on à discuter longuement, mais bon leurs conseils c'est vraiment de la merde pas possible. J'ai donc décidé de quitter ce putain de pays, je suis parti dans le camion de l'un de mes potes, j'avais réussi à obtenir une greencard, en direction des Etats Unis, j'avais un paquet d'oseille quand même sur moi grâce à tout le deal que j'ai pu faire au pays. Après être arrivé à Los Santos, j'ai pris un Taxi que j'ai pas payé, le mec été assez sympa, c'était je crois bien son dernier trajet avant de rentrer chez lui et il a décidé de me déposé à la banque. J'ai donc pu trouver une maison dans un quartier d'El Corona, c'est la que j'ai rencontré Lorenzo, un putain de mec lui. Depuis donc 2 années, je vis ici, tu sais en 2 années ton argent part vite pour la location, la bouffe, la drogue et vraiment toute la merde. Donc j'ai gardé quelques contacts du Mexique sur mon putain de téléphone, on sait jamais, je les contacte souvent pour prendre des nouvelles et surtout pour avoir de quoi vendre. J'ai pu avoir un métier d'éboueur dans cette ville. Je dois vous avouer que c'était vraiment difficile pour moi de s'intégrer ici, j'ai jamais parler anglais, et j'ai encore du mal avec quelques mots, certaines personnes dans les environs m'ont très mal accueilli et sa à été très dur pour moi de m'adapter et me faire accepter, putain les gens te connaissement même pas et te juge comme sa. Moi et Lorenzo, on s'y est mis à la drogue et à tout ce qui touche à l'illégal.. On a réussi à instaurer une sorte de respect dans cette petite ruelle. On est très respecté par les habitants du quartier, mais malheureusement quand on sort un peu de cette ruelle, on est insulter partout ou on va par des blacks ou des blancs, merde j'en déteste aucun je suis pas aussi raciste que certains pourtant, mais bon c'est comme sa. Mais je prend mes putains de précautions, j'vois parfois que la nuit quand on essaye de faire notre deal, des personnes allume la lumière, on les vois à travers les rideaux en train de nous regarder, qu'est ce que c'est chiant sa ! Tu t'imagines, une fois j'ai du faire mon deal près de la décharge de Los Santos, c'était à peu près le seul endroit ou j'étais pas suivi du regard, je sais que beaucoup de personnes savent que je suis dans l'illégal, mais bon qu'est ce que j'en ai à foutre après tout ? Un jour j'aurais même plus à vendre de la merde pour pouvoir vivre tranquillement. C'est un peu notre rêve sa, on est dans les Etats Unis, dans une ville plutôt cool, et on est obligés de faire des trucs risquées pour pouvoir avoir une vie relativement normal, sans manquer de rien.

El Corona :

(Un street-fight est organisé ici, Valdano y assiste, à droite.)

Après la mort de mon pote Lorenzo, j’étais mal, dégoûté, je sortais même plus de chez moi, je savais pas quoi faire. Pendant presque 1 mois, je suis rester chez moi, puis j'ai commencer petit à petit à reprendre le cours de ma vie, c'est des trucs qui arrivent malheureusement, t'as ta vie, et un jour on te la reprend, que ce soit heureux ou malheureux. Enfin bref, la deuxième mauvaise nouvelle pour moi, était que des négros qui vivaient dans le coin commençaient à faire de plus en plus chier, tu sors à peine de chez toi, tu les croises pas loin, tu passes dans leur quartier, y'a qu'eux, avec leur musique de merde haha. J'ai aussi commencer à faire connaissance de certains mecs du quartier, des bons potes, tels que D'J, ce fou des low-low, Supras alias le cambrioleur dans l'âme où encore un ancien Surenos, Mr.Chicano, et des petits jeunes comme Conejo ou Loco'J enfin bref, sa fait plaisir de voir un peu des têtes familières. Ensemble, avec Mr.Chicano, on se décide à recréer un gang chicano sur tout El Corona, qu'on allait appeler SSLX3, tout simplement SouthSide comme pour le sud, Locotes comme on se définit, et le Treize .. bah pour le M du Mexique, 13ème lettre du putain d'alphabet. Enfin bref, je pense que c'est vraiment à partir de la que j'ai commencé à devenir un vrai, un mec vraiment respecté dans le quartier. Mais bon, pour moi il restait l'étape la plus importante, après celle où je me suis fait niqué, celle appelé ''Le Jump-In'', celle qui t'forge un caractère, qui t'fait passer du statut de ''pucelle'' à ''bonhomme'', m'enfin, celle qui t'permet de plus avoir peur en 1 contre 1, il me restait après celle-ci celle qui me permettrait de m'affirmer réellement, de montrer que j'ai des putains de cojones, c'est l'étape où on doit tuer un gars. Je me rappelle que ce jour là, j'étais tellement énervé, en colère, que j'suis parti avec mon gun, en compagnie de 3 hermano dans la voiture, Loco'J, Conejo et Mr.Chicano, j'suis monté sur le toit de ce putain de bar, et j'ai tirer dans le tas, sans hésiter homie et sans réfléchir, je sais même plus pour quelle histoire je devais buter ce type, on m'as juste dis ''Tito, c'est l'jour J'', j'ai pris ce putain d'gun dans mes mains, et c'était partit. Après cet épisode, pendant 2-3 jours, j'étais animé par deux sentiments, l'un de merde qui été d'avoir enlevé la vie à un autre chicano, et un autre de fierté, de vengeance, j'étais vraiment fier, j'avais montré de quoi j'étais capable. A partir de la, mon bandana ne ma jamais quitté, je le porte toujours avec fierté. Fuck'off, depuis ce temps, beaucoup de personne vienne du Mexique principalement, et d'autres pays d'Amérique, et atterrissent à l'aéroport. Beaucoup viennent habiter à El Corona, ils me racontent que notre gang fait de plus en plus parler de lui au pays, c'est vraiment le début d'une nouvelle ère, l'ère des putains de chicano du sud, sa fait plaisir, on parle de nous comme de la putain d'succession des Surenos de Doc'Papy et Burro !


La galère:


(Après une attaque d'un gang adverse, Mr.Chicano et Tito constate les dégats..)

Bon, c'est sur que c'était pas la vie en rose non plus, et je j’imaginais pas ça non plus. C'est un peu l'début de la galère, plus tu te fait connaitre, et plus tu sombres dans la merde, je viens d'inventer un dicton, haha. Je me souviens qu'en rentrant du barrio, un soir, un de mes hombre m'as intercepté pour me dire que la Huja venait de passer y'a 5 minutes. En gros, si j'me souviens bien de ce qu'il m'as dit, sa donnait un truc du genre :
- ''E'Yo vato, c'est chaud pour toi damn ! La huja a dis que le quartier s'était plein de ta bande, et ils m'ont cité qu'ils cherchaient ''Monsieur Torres'', j'sais pas comment ils ont su ton nom homie.''
Yeah.. je pense surtout que c'est les commères du coin qui ont balancés aux putains d'flics, enfin merde, le principal c'est qu'ils me choppent pas. Les autres ennuis, sa vient directement de qui tu fréquentes, et j'en ai fait l'expérience de merde. Aujourd'hui, un putain d'mafieux me demande une taxe, et il a même failli m'tuer un de ces jours, il a tiré sur un putain d'gilet que j'avais mis 10 minutes avant parce qu'on me l'avait vendu, comme quoi, le hasard souris parfois, cette connerie m'as sauvé la vie, fuckin'shit..
Le problème, c'est que quand on entend de plus en plus parler de toi dans la ville, c'est jamais bon, surtout dans le milieu illégal. T'en fais l'expérience quasiment tout les jours, des gangs de merde qui t'attaque, toi tu répond, et puis c'est reparti, la putain d'roue elle va tourner, tourner, tourner, bref, elle s’arrêtera pas, et chaque fois, un nouveau gang s'ajoute dans l'tas, je crois qu'on doit être les seuls gars à être en guerre contre tout l'monde, c'est fou, la police, les gangs, la mafia.. héhé. Je crois qu'aujourd'hui, sa me donne plus envie d'rire qu'autre chose, putain, si j'avais écouté les conseils qu'on m'avait donné, je serais surement pas dans ce merdier, mais je serais aussi surement en enfer a l'heure qu'il est... En repensant à un dicton qu'un vato qui va à l'école me racontait, je crois que c'était ''Les amis de mes amis sont mes amis'', et merde qu'est ce qu'on peut raconté de la merde en cours aujourd'hui, il a lui même compris que la ou on été, même les amis de mes amis sont mes ennemis, et que même mes amis sont mes ennemis, qu'on doit se méfier de tout, pour rien, la putain d'vie d'gangsta.

Valdano Torres : Description physique et morale.

(Valdano ici à gauche en probable discussion avec deux de ses amis.)

Valdano a un physique plutôt atypique, il mesure 1.84m et pèse 74 kg. Son crane est souvent rasé, il porte une attention particulière à cela, il a une petite barbichette ainsi qu'une moustache assez bien taillé. Il arrive parfois qu'il est comparé à Mr.Criminal, un rappeur assez connu des Southside Trece, dû à leur look assez respectif. Il est plutôt bronzé de peau, possède un tatouage sur la nuque, ou l'on peut lire ''Tito'' suivi d'un petit ''x'' et trois barres, des chiffres romains ''III''.

Son passe temps favori est de fumer, il fume souvent du cannabis, il se dit ''non-accro'' car l'envie ne le hante pas, mais il est très souvent en train de fumer, pour le plaisir. Il a aussi un tic, celui de prolonger les i lorsque qu'il dit ''shit'', ce qui peut donner parfois des ''shiiiit''. Il ne fait jamais la cuisine, on peut souvent retrouver des sachets contenant des cartons de sandwish dans sa voiture, il mange assez souvent dehors.