The Salvadorian of Saint Thuribe | Mob history.

par Invite2 Lun 16 Jan - 13:19

Chapitre 1: Le début d'une grande histoire.

Los Flores, 16 Janvier 2012. Le soleil est lever depuis une heure a peine, le fond de l'air est froid, les rues vides et l'ambiance qui s'en dégage, mélancolique. Adelma Hernandez, comme tout les matins, démarre sa vieille berline grise, perçée ci et là de quelques petits trous causés par la rouille. Elle traverse la 85th, calme, comme souvent, puis se dirige vers le sud pour rejoindre son lieu de travail. Mais ce jour là, le Jefferson Towers Boulevard était étrangement effervescent. Une voiture de la LSPD et ses agents faisaient la circulation, des passants curieux se massaient peu a peu autour d'un cercle. La scène semblait figée tandis qu'un van de San News arrivait au loin.

Ce jour là, le jeune Hector Hernandez ne rejoindra pas son école, ce jour là, il n'aurait pas du porter sa casquette favorite, bleue, ce jour là, une famille fut marquée à jamais par la guerre des gangs ... Ce jour là, un cri de douleur retentit, Adelma Hernandez ne se remettra jamais de cette minute.

Mais comment en somme nous arrivés là ? Comment ces faits peuvent ils encore se produirent dans notre beau pays, le pays de tout les rêves, comme ces choses peuvent elles encorent se produirent dans notre belle Amérique ? Vous ne le savez toujours pas ? La drogue, mes amis -.. LA DROGUE !

Ce fléau venant du Sud qui terrasse nos enfants, rongent nos familles, ce fléau qui déchire des rues entières ! Mais pas seulement, tout ces IMMIGRES venus d'amérique latine ou de je n'sais quel coin perfide de notre belle terre !

Les Blood'z, les Crip'z, les Surenos, les Borders Brothers ! Voilà sous quel nom se chache le Diable, voilà l'identité de ceux qui tuent nos proches chaque jour, sans relache, n'écoutants que leurs soifs d'argents et de vengeance, leurs plus bas instincts de haines, cette animosité sans égale qui règne dans nos villes, et celui depuis plus d'un demi siècle ! Et que font nos chers élus ?! Rien ... RIEN !!

Non -.. non, je crois que notre jeunesse américaine, jadis si belle et resplendissante ne connaîtrait jamais si triste sort que ce qu'elle subit actuellement. Cette véritable guerre civile qui ravage nos patés de maison pour quelques malheureux grammes de poudre. Notre jeunesse, jadis si belle, n'est plus que perfidie et vice ... Pauvre Amérique ....

Ces dans les cendres de notre culture, dans les braises encore rougeoyantes de ce que l'on pouvait encore appeler hier, le rêve américain que naquit l'organisation que nous nommerons la Salvadorian of Saint Thuribe, crée par deux génies du crime, Guillermo Quetzal et Balmore Bojorquez, le premier est un vétéran de la eMe, le second se contente du titre de " Baron de Los Flores ".

Ne construisant leur néfaste empire qu'a coup de vol, pillage et autre meurtres, ces deux hommes s’entourèrent bien vites d'homme moins connus mais au passé non moins pourris que les deux compères. Ces hommes là, on les appelait Hernàn, Santos ou encore Berto'. Des types rusés, habiles de leur cerveaux, le genre de type qui sont prêt a te payer une belle somme juste pour que tu bute un type, fin' bon, on sait tous qu'un mort, c'est qu'une statistique de plus dans notre belle Amérique.

Très vite, ils contrôlèrent totalement les rues de Los Flores, Balmore qui dirigeait le MS-13 se servait en fait des membres de cette clique et de leurs sympathisants, formant un ensemble d'une trentaine de personnes pour écouler des centaines de grammes de cocaïne. Couverts par la eMe, les 5 hommes formaient un solide noyau pour cette prometteuse organisation. Le MS-13 formait un formidable débouché pour les ventes de drogues dans le quartier, le LSPD et autre défenseurs de la loi se concentrant sur ce gang sans savoir ce qui se cachait réelement derrière, la cliqua servait aussi de couverture.

L'organisation semblait parfaite, une hiérarchie se distingua très vite entre ces 5 hispaniques, accompagnés en réalité d'une bonne trentaine d'associés potentiels que représentaits en réalité les jeunes de Los Flores initiés aux arts du crime.

La S.O.S.T pouvait donc s'épanouir en toutes quiétude dans le milieu de l'Underground californien. Affaire a suivre ...

Chapitre 2: Premier contrat qui tourne mal.

L'histoire semblait banale dans l'millieu, le groupe, nouvellement constitué avait réussi son premier coup et ils avaient désormais la main mise sur un p'tit garage. Sur la 21e rue de Los Flores, prêt de la Mexico Avenue, un p'tit coin paumé, quoi que ...

Mais la localisation du buibui n'avait que peut d'importance, il se tramait des choses louches dans cet endroit, des garagistes qui vendaient des armes et qui étaient prêt a vous acheter des dizaines de grammes de cocaïne, c'est en effet le terme qu'il faut utiliser ... louche.

Et l'plus important surtout, c'était que c'gangster de bas étage reconvertis en garagiste, ce sacré César était prêt a payer 10'000 putains d'dollars chaque semaines pour qu'on protège l'établissement, marché conclu, la Salvadorian remporte l'appel d'offre, avait-il le choix ? Je n'penses pas. Le plan était parfaitement organisé, le gang affilié protégerait les lieux servant ainsi de bouc-émissaire tandis que l'organisation, dans son interminable soif de pouvoir, recolterais l'argent.

C'était l'plan parfait, encore fallait t-il que ce satané garagiste ne soit pas une fiotte digne des plus grand traitres de l'histoire des Etats-unis, ce lâche digne des Amérindiens qui se rendèrent lors de la Guerre de sécession abandonnant alors leurs plus profondes convictions, que cet enfoiré d'merde de mécano n'ai pas décidé de tout balancé aux putains d'fed's. C'était une sacré épine dans l'pied de l'organisation et on allait l'enlever. C'est alors qu'apparus le premier réel obstacle de l'organisation. La première épreuve.

Mais comme toutes épines, il faut charcuté dans le vif pour la retirer. Et c'est ce qui allait être fait, comme toujours Calvo' allait rivaliser d'ingéniosité et se servir des gangsters de bas étage qui composent la Mara Salvatrucha pour réaliser la basse besogne. César devait mourir, ce n'est donc pas un, ni deux, mais 4 ou 5 tueurs qui se mirent en marche vers le meurtre du mouchard. Et il est vrai que ces enforcers de premier choix étaient efficace, ils n'étaient pas vraiment discret et taillaient dans l'vif pour faire leur boulot. Kidnapping, tabbassage, incendies, ils ont usés de tout les stratagèmes afin de mettre la pression sur le mécanicien. Il commit alors l'immense erreur de se montrer au grand public devant la station nord, 30 minutes plus tard, il gisait dans son sang, une balle dans la tête, mort comme un traitre en pleine rue, ses hommes pleurant leur défunt chef.

Cette épreuve avait drôlement fait douter Calvo', il se souviendrait toutes sa vie de cette véritable vendetta qui avait réellement mis ses projets en danger et allait désormais redoubler d'intensité pour que son travail soit pérénisée pour de longues années. Cette épreuve fut éprouvante, mais au final, elle démontrait bien que la Salvadorian avait acquéris la puissance nécessaire à sa réussite, qui sait, un jour pourrait elle rivaliser avec les grosses pointures du millieu.

Chapitre 3: Les affaires reprennent.

Mais comme le disait toujours Calvo', l'argent n'attend pas, aussitôt cette broutille réglée, il fallait se remettre au travail. Voyez vous, l'organisation était comme une entreprise et n'importe quel économiste vous dirait que le but d'une organisation commercial est de maximiser le profit et de péréniser l'entreprise, et c'est ce que Calvo allait faire. De par sa récente réussite face a l'un de ses premiers grand obstacle, il avait assurer la pérénité de la Salvadorian, mais avait cependant ralenti le profit.

C'était ça l'problème des petits coups, les garages, les bars, ça marchait bien un temps, puis ça s'cassait la gueule et on devait tout recommencer. Cette fois ... ouais, cette fois fallait frapper fort et relancer l'organisation. Calvo' avait beaucoup appris ces derniers temps, et l'augmentation des meurtres dans l'Eastside l'avait convaincus qu'il lui fallait un type pour l'aider, une sorte de porte-flingue. A chaque poste privilégié, il y a un homme de confiance et cet homme de confiance, Calvo savait où le trouver. Jusqu'a présent, El Ojo, underboss de la eMe ne lui avait jamais fournis de sales types, ils faisaient du bon boulot en général et c'est donc a la porte du parloir de la prison fédérale de haute sécurité que Balmore irait tapé.

Il se trouvait justement qu'un type, Jo' allait sortir, un bon gars, qu'avait toujours fait du bon travail en prison l'genre de type fidèle qui vous fait pas d'couilles dans vot' dos.

J'allais vite comprendre les idées de c'type, il partageait les mêmes valeurs que moi, pour lui, on d'vait jamais tuer un gars pour le plaisir, sans en avoir une bonne raison. C'est vrai, fallait penser a la famille du type, ses amis, les emmerdes que ça ammenerait derrière, c'pour cela qu'il fallait toujours préférer taper que tirer. Moins d'risque, vous voyez le truc ?

Allez, ça c'était fait, j'avais un type prêt d'moi sur qui compter, enfin j’espérais en tout cas. Fallait maintenant trouver un endroit où s'faire des sous, et des gros sous, pas des économies de bout de chandelle. Pour cela j'ai donc procédé comme a mon habitude a un petit repérage, le bar ? Acheté par un flic, Mr Mendoza et son épicerie ? Déjà saigné jusqu’à l'os, le tatoueur ? Ca rapporte rien, le garage ? On a buté son proprio. Il restait alors une possibilité , une entreprise de premier choix, un business juteux sur lequel le Salvadorien lorgnais déjà depuis quelques temps. Le Jefferson Motel, bâtiment miteux renfermant la bagatelle de 30 chambres, des cafards, de la poussière, le JM était a l’hôtellerie ce que la Lada est a l'automobile.

Pour taxer cet ersazt d'hotel, c'était simple, la rengaine habituelle, menace, quelques coups et ça marchait comme sur des roulettes. Et encore une fois, cette bonne vieille méthode avait payer. La Salvadorian avait désormais le contrôle sur le Jefferson Motel.

(( Ces textes ne représentent qu'un bref résumé de l'histoire de la Salvadorian of Saint Thuribe, il existe beaucoup de points a narrer et il serait compliqué de tout dévoiler d'un coup, les facettes suivantes de l'histoire de l'organisation se dévoileront donc dans de prochains posts, quand j'aurais l'envie d'écrire. ))