Balmore Bojorquez, hispanic mobster. [AWARDS #3]

Nous sommes le 21 Juillet 1981, et déjà, pour moi, les ennuis commence. Je suis précissement au Salvador, a la Campanera, un quartier pauvre, très pauvre, et en ce moment, bah … je sort de ma mère. Pourquoi dis-je que les ennuis commence ? Car je vient de naître dans la misère et que je suis destiné a y rester toutes ma vie. Mais pour l’instant, n’y pensons pas, le petit Balmore Bojorquez, frère cadet d’Alvaro Bojorquez, de 4 ans son ainé, vient de naître et il est encore jeune et ne connait pas le terrible monde qui l’entoure, tellement insouciant qu’il ne remarque même pas qu’autour de lui, c’est la guerre civile, une guerre civile qui durera encore 11 ans et qui fera des centaines, voir des milliers de morts.

21 Juillet 1994, la guerre est finit, le p’tit Balmore a bien grandis, il à 13 ans. Signe du destin ? Le chiffre 13 va être pour lui le chiffre de tout les péchés. Cela fait environ deux ans que le petit Balmore est entré dans ce que l’on appel la Mara Salvatrucha 13, il ne sait pas pourquoi, mais pour lui, c’est cool et c’est ce qui importe. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, et en cadeau, j’ai reçus un droit spéciale, le droit de tuer.
On me remet une arme rudimentaire, faite de deux tuyaux emboités les uns dans les autres, qui avec la pression dégage un projectile. Je repère la cible, un jeune d’environ deux, peut être trois ans de plus que moi, tatoué 18 sur le crane, l’hésitation est inexistante, la détermination forte. Eduqué dans les valeurs du Christ j’adresse une dernière prière au Seigneur, et actionne le mécanisme …
Pour la première fois, j’ai tué pour le gang, je gravis donc mon premier échelon dans la Mara, en passant ce que l’on appel la deuxième initiation. Le lendemain, on me tatoue mon nom sur le front, El Calvo car j’ai le crâne rasé, une larme sous l’œil gauche, et un grand tatouage Mara Salvatrucha 13 sur le torse. J’suis encore un pequeno dans le corps, mais déjà si grand dans ma tête

16 Septembre 2001, le monde est en ébullition et s’apprête a faire face a une nouvelle guerre, une de plus. Mais pour moi, ce n’est rien, je m’en fout. Il est environ 14 :30, ce matin j’ai dealer, tuer un Junkie, baiser une chica et draguer sa sœur quand elle était partis travailler, la routine quoi. Je croise Alvaro sur le chemin du retour, on discute, on ouvre la porte de la Casa et là, notre vie bascule.
Notre Madre est par terre, morte, très vite, la rumeur circule que c’est la 18 qu’a fait le coup. On sort les Cuete, les chargeurs, on demarre la Carucha et c’est partis. Je prie, et j’oublie tout …
15 :03, une détonation, une balle, deux trois, dix, trente, Crick Crick, Crack, quarante, cinquante. Puis le silence, le silence total. Ce jour là, je ne sais pas combien j’en ai eu. Deux ? Trois ? Cinq ? Dix ? Quinze ? Je ne le sais pas, et ne le saurais jamais. A ce moment précis, je regarde le ciel, la gorge nouée, et je demande Pardon a notre Seigneur.
Très vite, la nouvelle circule, les Bojorquez ont descendus a eux seul tout un groupe de la 18, ce sont de vrais Pandillos, respect ! Malgré la mort de ma mère, je suis désormais respecté par ma deuxième famille, la dernière qu’il me reste. Très vite nous sommes remarqué par El Grande Loco, c’est le début d’une belle et grande aventure.

Nous sommes désormais en Juillet 2011, le 19 parait t-il, je fais même plus gaffe au jours mierda ! Bref, je suis a Los Santos, et ma vie a bien changée, et oui, aujourd’hui on m’appel Jefe. Je dirige le Varrio de Los Flores avec mon hermano d’une main de fer, le pâté de maison entre la 85th et la 54th. Comme un Robin des Bois des temps modernes, je tue, braque, attaque, taxe. Mais indirectement, c’est grâce a cela que mon Varrio vit mieux.
J’me suis mit a penser a la vie, j’ai 29 ans, faisons un bilan. Je tue, vend la mort sous forme d’herbe, de poudre ou d’armes, taxe, pourquoi ? Je ne sais pas. Je suis raciste envers les non-latino, pourquoi ? Je ne sais pas. J’ai réussi a survivre en vivant comme un truand pendant environ 20 ans, comment ? Je ne sais pas non plus.
A bientôt 30 ans, je ne sais rien sur moi-même, vais-je continué comme sa ? Me rangé ? Me prendre une balle au coin de la 828th ? Me faire trahir par mes hombres ? Me faire coffrer ? Je ne sais pas

Me voilà donc dans cette grande ville, avec un ennemi, les Clanton Quatorce, et aucun allié. Plus aucun fournisseur, l'impasse totale niveau business. Très vite je me met en quête d'approvisionnement, ce que je vais trouver très vite avec trois afro-américains, je devrais pas, les histoires de Raza et tout, mais après tout, j'men bas les cojones, comme le dit la Bible, chaques hommes a droit a l'égalité. Je rencontre donc Bart' puis Jok' pour commencer, des haitiens de Seville qui me fourniront toutes sortes de choses, Yerba, Yeyo, Cuetes, a un prix raisonnable. Puis Mam's, un gars d'en face, un Brésilien il me semble qui me propose de la Yerba a un prix encore moins cher. On fait une ou deux soirée avec eux, et avec les chinois aussi, mais eux j'les connait pas trop, j'verrais sa plus tard mais ils m'ont l'air assez reservés quand même.
Ah et aussi, j'me lance dans la musica, j'ai signé mon première clip et trouvé un gars pour des fêtes, Lil'Sey qu'il s'appel, un bon chico, de 13-14 ans qui fait de purs morceaux, on verra bien ce que ça donnera.

Le Varrio connait une étonnante évolution démographique ces temps-ci, habituellement calme, de nombreuses personnes arrivent à la 85th, à la 828th ou encore a Mexico Avenue, devant cette nouvelle affluence, on est obligés de les logés dans le grand squat que nous avions ouverts auparavant, une grande casa abandonnée, a étages. On va quand même pas laissé tout ces gens crevés dans la rue. Du coté du gang, on est plus que quelque-uns, la guerre contre les Clanton à fait des dégats, la plupart sont morts, en prison, enfuis aussi tel des chiens. Il ne reste plus que quelques anciens, qui on eux assez d'intelligence pour survivre. Ceux-ci sont de confiance. Et puis, la relève est prête, y'a deux nuits on a initié Halcon. Un brave garçon qui m'a prouvé sa valeur a plusieurs reprises, j'espère qu'il deviendra un bon Mara. Toujours est t-il qu'il va falloir faire vivre ce Varrio, j'me sent un peu proctecteur devant tout ces gens. J'vais leur apprendre a magouiller pour survivre, le système D, tout ces trucs que j'ai appris au pays étant tout jeune. Staline était le petit père des peuples, Calvo sera le petit père du Varrio.

Environ 2 mois après, on a enfin réussis a se stabiliser, nous ne sommes encore que quelques uns, a peine 5 ou 6. Trucho', Monsta' et moi en comptant aussi les anciens, ceux qui ont survécus a la guerre contre les Quatorce et qui malgré tout son rester fidèles. On est même plus un gang, même plus un Crew d'ailleurs j'crois bien. Bref, j'essaie de me faire oublié quelques temps, rester posé au Varrio, eviter les gros coups comme a la bonne vieille époque et paradoxalement je me sens bien. J'apprend a mieux connaitre les gens qui m'entoure et a rester calme, contrairement a ce que j'étais avant. Jour après jour, j'effectue aussi un travail spirituel sur moi même avant de me rapprocher un peu de Dieu.

Du coté des autres gang, on a plus trop d'contact avec les Bresiliens, ils se comportent bizarrement je trouve, j'arrive pas a les cerné, mais on est un peu plus proches des Haïtiens. Les putas del Nor' quand a elle nous assure la tranquillité en échange d'un peu d'argent, j'leur fait croire que j'ai du mal, que j'veux arreter le Business quelques temps, mais en vrai j'avais gardé un peu d'argent sous le matelas de l'ancienne époque, ce qui me permet d'assurer la sécurité des habitants de mon Varrio tout en me relançant petit a petit dans les affaires. Quel bande de débiles naïfs, c'est bien des gars du Nord eux ...

Les temps changent et la Mara aussi, les cellules de Houston et Oakland foutent leurs merdes et Loco' va régler tout ça je pense tandis que nous nous agrandissons chaque jour, on contrôle désormais Jefferson Tower's Boulevard, ce sera le point névralgique du crack' a Los Flores. Les putes de NBC se sont calmés et semble s'affaiblir momentanément alors que les Zoe Pound sont, malheureusement, quasi décimés par d'incessantes descentes de la Hura selon Maca'. Ca nous laisse donc le champ libre pour le contrôle de l'EastSide, si on joue bien le coup. Ca devrait le faire ...
Mais un evenement imprévus vient chamboulé tout ça, j'ai reçus un coup de téléphone de Loco', ainsi qu'une visite. Ce mysterieux garçon de 15 ans serait mon fils, les faits concordent, la ressemblance est frappante. Je serais donc le père d'un dénomé Pixel', étrange, je vais tenter d'en savoir plus là dessus ...




n nouveau jour se lève sur cette ville aux multiples facettes. Une noire de 27 ans se réveille tout juste pour emmener son jeune fils à l'une des écoles de Ganton tandis qu'un riche homme d'affaire de Downtown LS passe un coup de fil à sa secrétaire préférée. En plein Centroside, un homme se lève. Crane rasé, ce qui n'est pas le cas de sa barbe de 3 jours, débardeur noir, caleçon blanc, il se dirige lentement vers le lavabo et lève la tête, laissant échapper un long bâillement. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas observé aussi attentivement sa gueule dans un miroir, cet homme qu'il voyait en face lui paraissait si étranger et pourtant c'était bien lui. Balmore Bojorquez, dit Calvo'. 31 années de misère, de violence et de tourments concentrées dans un seul homme. Ça donne envie n'est ce pas?

Mais les choses avaient changées ces dernières années ... Calvo avait changé. Il était devenus plus dur envers les autres, plus égoïste, il avait aussi acquit plus de pouvoir, plus d'argent. Au cours de ces 5 dernières années, sa vie avait considérablement changée. Ça se ressentait sur sa tronche, ses traits était plus marqués, caché sous quelques tatouages, son large front donnait une impression de froideur qui résidait en lui quand il vous regardait.

Balmore avait aussi reçu une autre chose en 5 ans, une balle de Glock 9.mm logée sous ses cotes, signe de fierté, elle ne partira certainement jamais. L'intervention, surement trop risquée, l’empêcherait de bouger trop longtemps, et ça, ce gros con de Calvo' était trop borné pour s'en apercevoir.

Il avait aussi expérimenté deux trois petites choses, cette saloperie de Meth entre autre. Putain quel con, dire qu'il s'était juré de ne jamais touché a cette merde. Mais elle est là, quelque part, présente de temps à autre dans son esprit, à l'appeler. Ce petit sachet de plastique, caché quelque part dans le squat de la 54th auquel il se surprend parfois à penser.

Ah, ça pour sur, la vie de Calvo n'est pas très enviable, et pourtant, qui aurait pus penser il y a 20 d'années que ce sale gosse des rues de la Campañera deviendra l'un des Gangsters les plus puissants du Centroside de Los Santos ?

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Ah, et y'avait aussi ce con d'Ancien, la quarantaine, tatoué de partout. Personnes connait son nom dans le barrio, et ceux qui savent qui il est en réalité sont encore moins nombreux, toujours est t-il que ça avait l'air d'être un bel enfoiré, le genre de type qu'on évite. Y'a peu de personne qui pourrait se vanter d'une telle chose mais Calvo' et Zin', les deux hommes les plus respectés de la 85th's avec l'Ancien, avaient l'air d'en avoir appris un peu plus sur ce dernier il y à quelques temps.

Et ce qu'ils ont appris à tellement étonné Calvo qu'on aurait dit qu'il avait vus un fantome. Sa tête rasée laissait entrevoir un état de reflexion avancée. Il est rentré au varrio après une petite affaire et est directement rentré se coucher.

Depuis il n'en a pas parlé, mais y'en a qui sont sur et certains qu'il y repense.

La vérite, c'est que ce vieux Chicano mène une double vie, il est un respecté de la Mara, ancien dans le barrio, si ancien qu'on se demande comment ce rapace est encore en vie. La réponse ? Elle est simple, ce vieux rapace, est beaucoup plus puissant en ville qu'il n'en a l'air. Il n'est peut-être si puissant qu'avant dans la rue, mais il y a des organisations dans l'Underworld californien qui supplantent de loin, très loin les cliques de rues. Et ça, Calvo' risque bientôt de l'apprendre, qu'il le veuille ou non.

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28 Octobre 2011, aujourd'hui il commence à faire froid, on à beau être en Californie, quand on change de saison, on se gelle toujours autant les cojones. Mais bon, le froid, c'est l'dernier de nos soucis et Dieu seul sait qu'ils sont nombreux, damn' ! Petit décompte, les noirs de Ganton, ceux de Jefferson, les prix d'la came, et aussi - et j'ai envie de dire surtout - cette putain de Hura.

Holy shit', ils ont décidé de nous faire chier eux j'crois bien. Deux jours, huit descentes ! J'vous racontes pas, ils ont fait fort merde ! Toujours est-il que Calvo', il a beau avoir froid aux couilles à cause de l'automne, bah il a su les porté en tout cas. L'autre soir, parait qu'il a parler aux jeunes a Las Colinas après des combats de cleb's, un truc comme ça, et que ça a bien duré 10-15 minutes. On aurait dit le Che comme a dit l'autre là, Q-B, le gars de LC ( enfin, c'est ce qu'on raconte vato' ).

Deux heure après, les jeunes étaient dans la rue, et bon Dieu, j'vous garantie que ça a été un beau bordel. Ces putains d'flics sont vites arrivés, bien sur comme d'hab, tazer, coup de pare-choc et autre coups de feux furent au rendez-vous, mais les p'tits se laissèrent pas faire. Bilan des courses, un tabassé chez la LSPD, quelques arrestations chez les jeunes. Un entrepôt, un fourgon du SWAT et une voiture brûlée, et c'est pas prêt de s’arrêter a ce qu'il parait.

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Pensées de l'Ancien, fin 2011

Nom de dieu, les choses avaient bien changées depuis que le petit Calvo' avait été initié, dans les années 90's il me semble. A cet époque, j'étais encore jeune, je m'appretais à devenir le chef d'une clique MS de Los Santos. Ah, c'était la bon époque. Ces foutus Clanton 14th étaient encore assez puissants pour nous trouer l'cul. C'est d'ailleurs c'qui c'est passé. Au début des années 2000, on s'est cordialement fait éclatés, j'venais d'être incarcéré et j'avais laissé la clique a mon bras droit. Damn', quel ojete ! Il a gaché toutes ces années a tenir le barrio.

Fin' bon, ce p'tit con est mort maint'nant, sur un drive-by. Puis j'suis sortis et quelques années après, j'ai vus le p'tit Calvo', 29 piges, débarqué pour remonter une clique, comme tant d'autres avaient essayé. Ils venaient du pays et se sentaient tous puissants, mais lui il était différent. Déjà avec son frère, il a réfléchis, il a chercher à se poser avant de se venger. Il a finalement eu l'extrème audace de se poser juste à coté de ce qu'il restait du Clanton XIV. Il aurait pus s'faire éclater, mais il a gagner cette guerre.

Et aujourd'hui, il est à la tête d'un des crew les plus puissants de la ville. Ce serait ordinaire si le gars n'avait pas franchis un nouveau cap. Ouais j'ai oublié d'vous le dire. Maint'nant, Calvo' est aussi un soldat de la eMe, mon p'tit protégé. Il monteras surement très haut si il réfléchis bien, et je doute pas qu'il agira bien.

De toutes façon il a pas l'choix, c'est tellement la merde avec la Brown Pride que si on merde, on y passe.

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Mais bon, Calvo' avait vraiement évolué depuis quelques temps. Il réalisait certaines choses. Autrefois pensant qu'il était au sommet du crime à sa place de Street-Boss, son entrée officielle dans la eMe lui avait fait prendre conscience qu'il n'était qu'en bas de l'echelle de l'Underground criminel de Los Santos. Désormais, le Salvadorien avait de grands projets mais il manquait de tant de chose pour les mettre en oeuvres. Subitement, Calvo' se surprenait à rêver. Depuis qu'il était Street-boss, il s'était toujours contenté des richesses qu'il ammassait, sans jamais viser plus haut.

Il avait désormais un objectif clair, il lui fallait construire quelques choses de solide, cela prendrait du temps, mais il était bien entouré. Il y avait tout d'abord l'Ancien, son fidèle mentor, qui serait toujours avec lui. Puis y'avait aussi ce gros blanc, avec qui il faisait du business, ce type là avait l'air riche, et d'avoir le bras long en ville. Fin' bref, pour l'instant il avait un business à gerer, et il allait le tenir d'une main de fer.

15 Decembre 2012 ...

Les affaires commencaient vraiment à marcher, entre l'Ancien et Calvo', ce qu'ils étaient en train de monter, c'était tout simplement l'idée du siècle selon eux. Une commission réunis la majeure partie des gangs Chicanos en ville - exceptés les ennemis éternels - qui allait tout changer. Sorte de réunion hebdomadaire du gratin des gangster hispaniques de la ville, cette Commission allait permettre a la Raza de s'enrichir.

Y'avait aussi deux gars qui v'nait de les rejoindre dans leurs formidables entreprise. Hernàn, un gars sortis de prison que Balmore connaissait. Il sortait de prison, avait plus de contact, et surtout, plus de boulot. Fallait le relancer dans le business et donc, il allait être intégré au système. Après tout, un mec qu'a b'soin de thunes, c'est un gars prêt a tout.

Puis y'avais Santos, un putain d'Venezuelien d'mes deux. Quand on lui a dit d'ou il v'nait, Calvo' s'attendait au pire. Mais en fait, il s'est très vite avéré que ce s'rait un type bien. L'genre de gars sur qui on peut compter pour effectuer un boulot par ci par là. Puis de toutes façon, cet enfoiré avait aussi besoin d'argent, c'était parfait.

Ces types avaient pas l'air de grand chose dans l'Underground californien, mais en les mettant dans leurs affaires, Guillermo et Balmore savaient très bien qu'ils allaient vite monter et dev'nir des types importants au fil des semaines.

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Besoin n'est plus de vous présenté le célèbre Salvadorien de Los Santos. Celui dont on redoute la présence à Los Flores. Respecté parmis les siens, craint parmis les autres, nous allons cependant récapitulé son long parcours pour les petits plaisantins du fond qui n'auraient pas suivis.

Calvo', à l'époque, c'était un p'tit Salvadorien, sa mère est morte, son père aussi, tout deux à cause de cette putain de guerre qui ravage encore le Salvador. Pas la foutus guerre civile mais la guerre des gangs. Et oui, car Calvo' est le fil d'un ( ancien ) membre respecté de la MS-13. Le gang qui terrorise l'amérique comme les journeaux aiment à l'appelé. M'enfin, ça, c'est un détail, puisqu'une vingtaine d'année après, Calvo' était appelé à devenir un chef de clique à Los Santos, USA.

Mais ça, dans notre situation actuelle, c'est une nouvelle fois un détail. Passons donc enfin à la partie qui nous intéresse, , le présent de Calvo' ( ou devrais-je dire, Sneaky weasel ).

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Sneaky weasel, donc, avait beaucoup évolué depuis qu'il était impliqué dans les affaires du gratin hispanique illégal de Los Santos, il était passé Soldier de la eMe, a force de bons services rendus mais surtout de pistonnage, gràce à l'Ancien. La celèbre main noire ornée d'un M avait désormais place sur son pectoral droit, tout comme chaque membre à part entière de la eMe. J'crois surtout que le truc qui à le plus changé chez lui, c'est le fait qu'il se soit laissé pousser les cheveux.

Mais cette soudaine ascension dans l'Underground lui avait fait comprendre qu'il n'était surtout qu'une petite merde dans le millieu, un chef de clique comme il y en a temps, véritable chaire a canon des instances dirigeants du crime organisée. Et Balmore, dans sa soif incessante de pouvoir ne pouvait pas l'accepté. Ils en discutaient souvent avec l'Ancien d'ailleurs. L'Ancien trouvait Balmore trop impétueux mais au fond, il était du même avis, un tel potentiel gaché dans une misérable guerre des gangs, ce serait comme donner de la confiture à des cochons. Ils réunirent alors une petite équipe qu'ils organiseraient comme une organisation classique de la pègre, un boss, un underboss, des capitaines ... etc. Un truc simple et classique, mais pourquoi faire compliqué quand le basique à fait ses preuves ? Il y avait tout d'abord Hernàn, ce brave gars savait ce qu'il faisait, et c'était une connaissance de longue date pour Sneaky weasel, d'ailleurs le brave gars connaissait aussi des types de la eMe, des gens bien placés, m'enfin, j'vous racontes pas. Il y a des secrets qui se gardent.

Le bougre se démerdait bien, Guillermo et Balmore décidèrent qu'il serait la première pièce de l'édifice et lui laissaient une certaine autonomie. Hernàn passa Soldier sans trop de mal et put s'entourer ainsi des gens qu'il voulait. Y'avait aussi Santos et Berto'. Balmore connaissait pas trop le premier, mais le deuxième l'interessait un peu plus. Ces deux types de toutes façon étaient vraiment utile, et il est clair qu'ils allaient surement grimpés assez vite dans l'organisation.

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Il était au environ de midi, ce week-end, Balmore s'était lever il y a peu, comme à son habitude ( il faut dire que le bougre adorait par dessus tout rester tard au lit, blottis dans ses couvertures ). Le Salvadorien était dans sa salle de bain, envellopé d'un grand peignoir brun, se rasant avec minutie de façon à laisser apparaitre une maigre bande de poiles. Ce jour là, Balmore avait l'air bien pensif, surement pensait-il déjà à l'argent qu'il allait bientôt récupérer.

Ce jour là, le souffle de l'air était frais, Balmore se dépêcha donc de quitter son modeste domicile de la 54th, petite maison à l'allure bien triste qui lui convenait pour l’instant. C'était un homme simple, qui n'était pas vraiment friand de fioriture. Il traversa donc en vitesse le quartier de Los Flores, emmitouflé dans une petite veste noire lui descendant jusqu'aux cuisses. Il arriva alors devant l'Attica Bar, dont l'arrière salle lui servait de refuge et accessoirement de bureau. Saluant brièvement le tenancier d'un bref signe de main, il s'empressa de s'y enfermer, s'approchant fébrilement du petit tiroir au fond.

Il appréhendait un peu ce moment, il ne savait pas du tout ce qu'il y trouverait, mais au fond de lui il en était convaincu. Ce qu'il attendait se trouverait dans ce petit tiroir dont seul quelques personnes avaient la clef. Ce type avait besoin de Balmore, et dans une moindre mesure, on peut effectivement dire que Calvo' avait besoin de lui. Il approcha lentement sa maindu tiroir -.. l'ouvrit. Et il distingua alors une envellope.

Elle contenait, a vue d'oeil, environ 10'000 $. Accompagnée d'un petit mot. " Mes promesses sont des promesses, désolé du retard ".

Ce premier tribute d'une telle importance était le début d'une nouvelle ère.

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10 Janvier 2012, 04 a.m .

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Il faisait nuit noire, la seule lumière d'un petit lampadaire de Los Flores, au croisement de la 45th et de la 54th, éclairait la sombre ruelle longeant le logis de Balmore. Au loin, un chien gueulait de toutes la puissance de sa gorge, surement le satané cabot de Monsieur Mensero. Qu'il crève, lui et sa pute de bonne femme qui le trompait tout les vendredi alors que cet enfoiré d'merde ouvrait la boutique jusqu’à minuit.

Un coup de fusil retentit au loin, un hurlement, des bruits de courses, puis plus rien. Dans une dernière lueur, le lampadaire s'éteint. Enigmatique coïncidence, véritable métaphore, l'ampoule de verre s'était assombrie alors qu'un jeune de plus perdait la vie, victime de la guerre que se livraient les gangs locaux pour le contrôle de la drogue. Oui, je crois que c'est le mot ... encore un, rien de plus qu'une triste statistique, une entité numérique dont la municipalité se servira pour illustrer un énième plan de sécurité urbaine.

Mais dans quel monde vivont nous ? Cette nuit là, l’emblématique Salvadorien du quartier de Los Flores se posait la question, les yeux rivés au plafond, ne trouvant pas le sommeil. Il pensait, surement, ou peut-être attendait t-il le lendemain, comme il le faisait ces derniers temps, la tête vide de toutes pensées. Cet étrange homme de 31 ans désormais pensait peut-être que ce petit gars mort sous les balles d'un Uzi 9mm vendait en ce moment même la drogue qu'il déversait en quantité phénoménale dans les rues des quartiers nord-hispaniques. Mais il évitait de penser à ce genre de choses, après tout il n'était qu'un homme, la seule différence entre lui et les autres, c'est que lui avait le pouvoir de vie ou de mort en ce bas monde.

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10.00 p.m , 3 Fevrier 2012

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Un coup de feu retenti, la foule crie ... Nous sommes devant le Trésor, club de Santa Maria Beach qui fait ses débuts dans le milieu de la nuit de Los Santos. Tandis que le FBI boucle une enquête sur un réseau de proxenetisme en arrêtant Carlie Simmons, célèbre actrice, une terrible scène se produit non loin de là.

Une première détonation, qui trouvera son chemin dans la carrosserie d'une rutilante Tahoma beige tandis que la seconde viendra se loger dans l'épaule d'un hispanique. La foule retient son souffle, puis tout s’accélère, comme si l'esprit de chacune des personnes présentes était parfaitement synchronisée. Philly, homme notoire de l'Undergound californien s'enfuit en courant, la foule laisse échapper sa peur, entraînant un mouvement de panique. La Bullet banalisée des fed's démarre en trombe alors que les assassins prennent eux aussi la suite.

Au même moment, Balmore Bojorquez s'écroule au sol, touché à l'épaule, baignant dans son propre sang. Le projectile ne lui était pas destinée, mais vous connaissez la devise ... Au mauvais endroit, au mauvais moment. Il faudra plus de trente minutes pour que quelqu'un daigne l'emmener à l’hôpital, démontrant ainsi la terrible inaction dont font preuve les services médicaux de la ville. Il sera cependant très bien soigner, et passera quelques heures en observation, avant de pouvoir sortir avec à la clef un petit choc post-traumatique, une jolie atèle, et beaucoup de questions.