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Joey Navarro - An hispanic gangster way of life.

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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 14:47

Joey Navarro - An hispanic gangster way of life. Chico_10

PROLOGUE - La forme, Doc?

*Un matin pluvieux, aux alentours de 10H48, un jeune homme bien connu dans le quartier vêtu d'un imperméable, d'un dickies et d'une paire de Sneakers déambule lentement dans les rues. Il opte pour une démarche nonchalente et calme malgré la violente pluie qui s'abat sur lui. Après quelques minutes de marche, le jeune homme passe la porte du cabinet de consultation médical de la 87ème rue, l'unique cabinet médical du quartier, d'ailleurs. Une fois à l'intérieur, il monte au premier étage et pénètre dans une salle qui embaume le tabac froid, dépourvu de tout autre mobiler qu'une table de bureau en bois, de deux chaises en plastique renforcé, d'un évier et d'un étaloir médical, sûrement pour les patients. Le jeune homme est assis face à un second inconnu, le docteur, sans doute. Ils échangent, par la suite, quelques mots.

Docteur : Alors mon vieux Joey, la forme, dis?

Joey : Raah, comme d'habitude, Doc. Ma vie est un enfer que je n'peux pas éviter, comme un trou noir qui n'a pas de fin et dans lequel je suis obligé de plonger, et ce, durant le restant de ma vie.

Docteur : Voyons, n'sois pas si pessimiste, mon vieux pote. Ce n'est qu'une mauvaise passe de ta vie que tu dois apprendre à surmonter psychologiquement, en gardant la tête haute, eh.

Joey : Une mauvaise passe, certes, mais une mauvaise passe qui a commencé dès ma naissance et qui ne cesse de s'éterniser, Doc. Ne vous attardez pas là-dessus, ça n'sert à rien de discuter sur une vie qui est, d'avance, vouée à l'échec. J'crois bien qu'Dieu a décidé que je n'vivrais pas dans le luxe, avec l'argent, les voitures et tout c'qui va avec. R'gardez-moi, Doc, j'ai une tenue pour une semaine, et ça, c'est quand l'pressing accepte de les prendre à laver..E'yo, dites, vous avez gardé l'dossier d'mon état psychologique, Doc?

Docteur : J'dois l'avoir quelque part par-là, ouais, attends deux s'condes.

*Le docteur se lève de sa chaise, se dirige vers le bureau des archives et ouvre le tiroir renommé ''N''. Il y farfouille de nombreuses minutes avant d'en tirer un dossier rangé dans une pochette plastifiée de couleur bleu marine avant de refermer le tiroir, de récupérer un bloc-notes et un stylo sur la table de travail située non-loin de là, puis revient s'assoir à sa place, dans la salle qu'il avait quitté auparavant. Il s'installe à sa chaise, pose le bloc-notes sur le bureau, le stylo là-dessus, puis remet le dossier médical à Joey afin qu'il puisse le feuilleter. Joey s'empresse de le faire, se concentrant sur sa fiche de renseignement.

FICHE D'ETAT PSYCHOLOGIQUE - NORTH EAST SIDE MEXICO AVE. 87th.


Nom et prénom du patient traité : Joey Manuel-Jesùs NAVARRO
Âge du patient : 22 ans. (vingt-deux ans)
Date et lieu de naissance : Le 18 Janvier 1990, à San Salvador (République du Salvador).

Medecin en charge du patient : HIROJA Fernando.

Remarques diverses sur le comportement psychologique du patient
- A une phobie des pigeons car le patient prétend que ces volatiles ont, je cite : ''crevé l'oeil de mon grand-oncle''.
- A également une profonde haine vis-à-vis des personnes nantis, dites ''riches'' car le patient pense qu'ils sont, je cite ''nés avec une cuillière en or dans la bouche.''
- A un tic gestuel, le fait de passer régulièrement son index droit sous ses conduits nasaux (nez), inexpliqué jusqu'à ce jour.
- A une paranoïa à stade avancé, le patient se méfie de tout le monde, même de son entourage. Il regarde très fréquemment autour de lui.
- A également les mains constamment tremblottantes, geste inexpliqué jusqu'à ce jour, en effet.

HIROJA

Joey : Ooooo..kaaay..merci Doc, mais j'crois qu'ça n'a quasiment rien changé à ma vie, et à vrai dire, je n'm'y attendais pas. J'crois qu'mon sort est scellé.

Docteur : Tu sais quoi, Joey? Expose-moi c'que t'as à dire, c'que t'as sur le coeur, raconte-moi c'que t'as vécu, si tu veux que j'puisse te v'nir en aide, p'tit gars.

Joey : Vous voulez que j'vous parle de ma vie, Doc? C'est ça? Vous voulez que j'vous raconte tout c'que j'ai vécu pendant ces vingt-deux dernières années? Impossible, Doc, j'aurais besoin d'plus d'un million de bouteilles d'eau pour m'refroidir le gosier.

Docteur : J'ai tout mon temps, Joey.

Joey : Soit..allons-y. *dit-il en se raclant la gorge*




CHAPTER I - L'horreur du foyer.

Joey Navarro - An hispanic gangster way of life. 34_v-p-sv-e-00172h

Ma naissance..humpf..qu'est-c'que j'pourrais dire sur ma naissance si c'n'est que j'suis né un 18 Janvier, l'jour de la fête de la St-Dominique. C'jour-là, j'savais qu'j'étais maudit. Comment? Y'avait un orage, au moment ou j'sortais d'cette poche maternelle qu'j'avais squatté pendant 7 mois. Ouais, j'suis un putain d'prématuré, ça explique sûrement pourquoi j'me suis rendu pas mal de choses, comme que j'survivrais pas dans c'pays d'merde dans l'quel j'suis né : le Salvador. Putain, généralement, quand un mère accouche son gosse, on l'enveloppe dans une putain d'serviette et on l'fout au chaud, merde. C'était l'genre de trucs qu'on voyait qu'à la télévision, au Salvador. C'était un pays tout jeune qui touchait bientôt à la fin de la guerre civile qui l'rongeait, mais dont les habitants souffraient toujours autant. Nom d'un chien, qu'est-c'qu'on a bien pu faire pour être aussi maudits? Fallait prier chaque soir pour espérer ne pas s'faire sortir manu-militari de sa piaule, le soir, par des civils armés qui savent même pas s'servir de kalashinikovs plus grosses qu'leurs têtes vides. J'ai passé une enfance plutôt turbulente passée à me cacher sous mon lit dès que j'entendais des tirs, ma berceuse, c'était le son que produisait les kalashs et tout ça, j'pouvais pas m'endormir sans les avoir entendu. J'dormais la plupart du temps avec mon pote Manolo et on s'comprenait à peu près, parce qu'on était dans la même merde, sûrement.

02H56, dans la nuit du Vendredi 23 Octobre au Samedi 24

Ce soir-là, c'était cinq ans après ma venue au monde, j'avais cinq ans, bientôt six, mais c'était aussi l'jour où ces putains d'mecs en treillis camouflage ont débarqué chez nous avec un decret ou une saloperie du genre pour coincer mon père. Mon paternel, c'était un gars qui bossait dur sur son chantier, tu vois, il versait sang et sueur pour essayer d'nourrir sa famille et il s'battait pour tenter d'nous offrir une meilleure vie. Il avait vécu pas mal d'horreurs durant son enfance et il voulait pas qu'ça nous arrive, à mes frangins et moi. Il gagnait en une semaine ce qu'une personne aisée dépensait en dix minutes, et malgré ça, les mecs du gang local, la Mexican Locos Cliqua, une clique affiliée à la Mara Salvatrucha Trece, trouvaient moyen d'lui imposer une taxe qu'il pouvait pas s'permettre de payer. Forcément, mon père a pas voulu s'laisser faire par ces connards, et il laissait des mois longuement impayés, et ça les f'sait chier d'voir un ouvrir paumé leur résister, eux, un si grand gang. Comme vous l'savez, c'était la guerre civile, ils avaient sûrement descendu des soldats et récupéré leurs vêtements pour faire croire autre chose. Ouais, c'était eux, dans les treillis, c'était la Mara Salvatrucha, et ils étaient pas là pour jouer aux cartes ou faire coucher les enfants avec une berceuse. Un, deux, trois, sept, dix, quinze, vingt tirs d'armes à feu, et là, des rafales entières déferlent et parviennent à nos oreilles. On était tous cloîtrés dans la chambre, mes frangins et moi, mais y'avait un entrebaîllement dans la porte qu'mon père avait percé pour pouvoir nous surveiller la nuit, histoire d'garder un oeil sur nous. On s'est tous amassé là-devant et on a tout vu : on a vu les balles transpercer la tête de Papa, des morceaux de cervelle ont jailli de partout, s'éclatant sur les murs en laissant une large traînée de sang au fur et à mesure qu'ils descendaient le long du mur. Après l'exécution sommaire de Papa, ils ont décidé d's'en prendre à Maman. Ils se sont ''vidés les cojones'', comme ils l'criaient à qui voulait les entendre. C'était horrible, on entendait Maman gueuler, essayer d'se débattre, ils la frappaient, ils s'y essayaient tout à tour. Certains étaient puceaux, vu l'excitation qu'j'ai vu dans leurs yeux lumineux. Et là, j'étais partagé entre la haine, la peur et le contentement. Les voisins avaient alerté un bastion de troupes de soldats salvadoriens, des vrais, si on peut dire ça comme ça. Ils sont entrés, ils ont rien cherché à savoir et ils ont fusillé les assassins d'nos parents. Sur le coup, on a tous sursauté et l'bois miteux sur lequel on était a émit un immense craquement. Les soldats sont montés là-haut, ont enfoncé la porte et nous ont pris sous leur aile pour nous conduire à la caserne centrale de la ville, de là où on commandait les opérations, la seule qui n'ait pas été endommagée par les tirs civils de la guerilla urbaine..Si seulement j'savais..

09H16, le Samedi 19 Janvier, le lendemain de l'horreur.

Le lend'main d'cette affreuse nuit, on était tous au poste de police, mes frangins et moi. J'étais dans une salle aux murs bien bousillés par la moisissure avec des jouets bon marché, cassés, pour la plupart, tout autour de moi. J'sais pas où ils avaient foutu mes frangins, mais j'les entendais gueuler et j'savais qu'ils étaient sans doute dans une pièce voisine, ou p'têt à l'étage. Y'a un type qui est entré, il était plutôt maigre, quasiment pas d'chair et il portait un treillis camouflage de ville avec un fusil d'assaut M410 accroché dans le dos, en bandoulière. Ils s'en moquaient éperdument qu'on soit choqués à la vue des armes, parce que c'était l'Salvador, eh, c'était pas un putain d'pays européen bien casé en droits de l'enfant. Il a commencé à m'questionner sur c'qui s'était passé hier, mais putain, j'avais cinq ans et tout c'que j'savais se bousculait dans ma tête, j'étais encore traumatisé. Quand j'lui ai dit que j'savais plus trop comment les mecs étaient et que j'arrivais plus à m'souvenir de c'qui s'est passé, que j'voulais voir mes parents et qu'j'ai commencé à éclater en sanglots, il s'est remis debout, a commencé à sourire puis a tendu sa main vers moi. J'ai essayé d'prendre sa main pour me relever, mais en r'tour, c'fils de pute m'a envoyé une claque dont j'me souviendrais toujours. Alors là, j'étais au sol, j'pouvais rien faire et j'pensais déjà à la mort, j'me voyais pas rester là. Y'avait une bouteille d'eau minérale, juste à côté, déjà ouverte. Je l'ai prise dès qu'il est sorti et j'me suis mis à la boire, la boire, la boire, jusqu'à c'que j'la lâche et que j'tombe violemment sur le sol, comme évanoui. C'était sûrement de l'eau droguée, et ça avait bien marché.

22H45, le même jour.

J'me suis réveillé avec une putain d'migraine, dans le noir, j'sentais une intense douleur à mes poignets, ils avaient sans doute été liés l'un à l'autre. Dès que j'ai gémit pour signaler qu'j'étais réveillé, un des types près de moi a allumé une torche. On était dans une camionette, à l'arrière, et j'sentais le mouvement qui m'signalait qu'on roulait vite. Dès qu'j'ai ouvert les yeux, j'ai tout de suite été à moitié rassuré. Y'avait Chichàrito, mon p'tit frère cadet, Jésùs, le second et Manolo, mon meilleur ami. Les types qui étaient avec nous avaient pas l'air commode, c'était des militaires, eux aussi, la plupart avec des barbes de plus de deux jours. On sentait qu'ils étaient au front. Un peu plus tard dans la soirée, on s'est arrêté à une frontière montée par la douane. On était maint'nant au Mexique et on s'apprêtait à passer la frontière des Etats-Unis. Y'a eu un p'tit dialogue, avant d'continuer.

Garde-frontière avec un fort accent texan : B'soir la compagnie. J'espère qu'vous avez vos passeports et une pommade pour changer d'teint si vous v'nez immigrer, eh.

Conducteur du van d'un un anglais peu développé : Voici passeports, señor, tout être dans règles que tu dis.

Grade-frontière : Eh, dis-moi, p'tit gars, tu sais c'qui t'attend, une fois qu't'auras passé cette putain d'frontière? *dit-il en rassemblant les passeport d'une main*

Conducteur : No sé, señor, moi aller chercher vie meilleure que chez moi.

Garde-frontière : Tu s'ras pas déçu, m'ah-ah-ah..j'vais quand même vérifier c'que contient ton épave. Ouvre l'arrière.

Conducteur : Señor, pas important, yo tengo dineros por tù. *dit-il en tendant une épaisse liasse de billets au garde*

Garde-frontière : J'sais fermer les yeux quand il faut, ouais. ''Hasta luego, my fri..enfin, mi amigo, ah-ah!''


Quelques heures après qu'on ait passé la frontière, on a commencé à ralentir l'allure. J'sentais qu'on roulait sur une route inachevée, avec toutes les crevasses et les secousses. J'étais un peu plus rassuré quand j'entendais le fond sonore et lointain d'une musique chicano qu'on reprenait en coeur, au pays, j'sentais qu'on était en quelque sorte à la maison, et ça, ça m'rassurait un peu plus. Une fois qu'on s'est arrêtés, les types nous ont bousculé pour qu'on descende, puis ils ont fait des p'tits groupes avant d'nous faire rentrer dans une sorte de maison d'accueil, un p'tit pensionnat, quoi, mais bourré d'gosses du pays, tous hispaniques. A l'entrée, j'ai r'marqué une fille assise dans un canapé, les jambes en tailleurs avec la mine morose, chaîne hi-fi posée près d'elle. A vue d'oeil, elle avait quelques années de moins que moi, mais elle semblait plus développée qu'les autres. J'ai pas eu l'temps d'pouvoir lui parler qu'on nous poussait derrière. Là, on s'est tous séparés, on m'a remis une clef, un carton et quelques affaires que j'avais pris de la maison. Ma chambre, c'était la 903, au 9e étage. J'suis monté en compagnie d'un garde qui m'a confié à une nourrice. Elle m'a lavé, m'a fait prendre mon bain, m'a passé une tenue propre avec laquelle j'me suis habillé et j'suis descendu. J'me suis mis en quête d'explorer le pensionnat sans échapper à l'oeil des multiples sentinelles armés postées un peu partout dans la pension. J'commençais à m'adapter petit à petit, et ça m'plaisait un peu d'être revenu aux racines dans un pays que j'connaissais pas du tout. J'allais bien finir par m'y faire.


CHAPTER II - Le prélude d'une misérable vie.

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C'était un après-midi ensoleillé que j'visionnais depuis la fenêtre de ma nouvelle chambre, la 917. On m'avait éclipsé de la 903 à cause d'une bagarre s'étant déroulé avec mon co-locataire. J'avais maint'nant 13 ans et j'commençais peu à peu à piger dans quelle merde j'avais foutu les pieds, putain. Au moins, j'avais ma p'tite bande de potes à moi qu'on avait formé au fur et à mesure du temps qu'on avait passé ensemble, à s'cotôyer, à rire et à délirer. L'environnement dans l'quel on vivait au pensionnat était pas terrible, avec les mêmes sentinelles armées qui s'relayaient toujours, d'année en année et qui prenaient à présent du vieux, mais au moins, on se serrait les coudes et on vivait tous ensemble, en communauté. La p'tite bande était formée de bons amis à moi :

- Daniel O'Donnel, dit ''Danny'', un irlandais d'origine, mon très bon ami, un frère, même, passioné de motos type Harley et tout ça.
- Catelina Hernàndez, salvadorienne, ma p'tite amie, une fille qui n'était pas du genre à s'laisser marcher sur les pieds.
- Frank Harmon, natif-américain, un autre ami très proche, lui aussi passioné de bécanes et de films mafieux.
- Jesùs Navarro, mon p'tit frère, toujours le mot pour rire.
- Alejandro McReary, un jeune américain de père italien et de mère native américaine.


On s'retrouvait souvent dans la cabane du quartier, près de l'arbre ou le vendeur d'enchiladas et de burritos établissait son stand. On aimait bien déconner, faire des paris, des trucs du genre, et tout ça.

J'descendais d'ma chambre, j'suis passé au 4e étage frapper à la porte de Catelina, ça répondait pas, même chose pour Jésùs, alors j'suis remonté enfiler un maillot des Kings, un baggy jean, une casquette L.A et j'suis sorti. J'tapais la marche dans l'quartier jusqu'à c'que j'aperçoive toute la bande assise dans l'parc central en train d'se faire une partie de dés, un 4.21, j'décidais d'les approcher histoire d'entamer la discussion.

Joey : Eh, salut les gars, ça roule?

Daniel : Trop la forme, mon pote, on s'fait un 4.21.

Frank : Ouais, j'vais plumer ces pigeons de tout leur argent d'pension. J'gagne de cinq manches, là, ah-ah!

Catelina : J'te signale que j'suis pas un ''gars'', Jo.

Joey : Ouais, s'cuse-moi. *dit-il en déposant un baiser timide sur ses lèvres*
Ouais bon, j'ai un truc à vous faire voir, mais vous fermez vos gueules, OK? Jurez-le moi.

Daniel : T'inquiète, mon pote, on va rien dire à personne.

Frank : Ouais, fais-nous matter c'que tu veux nous faire voir, eh.

Joey : Visez-moi ça, yo. *dit-il en exhibant difficilement un GLOCK.18c, le tenant par la crosse, visiblement plus lourd que sa main ne peut supporter*

Daniel : JOEY, PUTAIN, QU'EST-C'QUE TU FAIS AVEC UN..

Joey : Ta gueule, putain d'merde, j't'ai dit d'la boucler.

Frank : Où tu l'as dégotté, mec?

Catelina : Joey, c'est dangereux, merde, tu f'rais mieux d'aller l'rendre.

Joey : J'l'ai dérobé à l'une des sentinelle, dans l'couloir de mon étage. Il f'sait la sieste, la gueule grande ouverte. Vous inquiétez pas, j'vais l'planquer. J'ai un plan pour s'tirer d'cette pension d'merde, vous êtes avec moi?

Tous les membres de la bande en choeur : Ouais.

Joey : Ben voilà, j'ai r'marqué qu'à la buanderie d'la pension, y'a la porte arrière qui est toujours fermée, et j'sais qu'la femme de ménage la garde en permanence dans le tiroir de l'accueil. Faudrait qu'l'un d'entre nous fasse diversion pour attirer l'attention de la femme de l'accueil, et pendant c'temps, moi j'fonce récupérer la clef, on s'rejoint tous à la buanderie sans attirer l'attention et on s'casse tous ensemble.

Daniel : J'vais attirer son attention, moi, mais faudra qu'chacun d'entre vous mette ses affaires à la buanderie, bien planquées, comme ça, on les récupère à notre sortie. Ca marche?

Frank et Catelina : OK.

Joey : Ouais, ça marche, et j'prendrais l'GLOCK avec moi, juste au cas où. J'demanderais à Joker d'm'apprendre à tirer, comme ça, j'pourrais m'en servir. On programme ça pour demain soir?

Tous les autres en choeur : Ca marche.

Joey : OK, on s'capte demain à 20H.


Et effectivement, on s'est tous retrouvés le lendemain soir à la buanderie. Quand j'ai bouclé mon sac, j'l'ai enfilé au dos et j'suis descendu en flèche au rez-de-chaussée du pensionnat. Danny m'y attendait, un extincteur à la main. Il venait de le décrocher du mur près de l'ascenseur. On avançait en se faufilant de cachette en cachette pour échapper à la surveillance des gardes puis on est arrivés à la salle d'accueil. La femme postée derrière le comptoir se limait les ongles en reprenant les paroles d'une chanson des années 70's. J'ai fait le tour pour contourner le bureau et j'me suis planqué contre le mur près de la porte. Danny a gueulé puis a commencé à vaporiser l'extincteur partout dans la salle. Aussitôt qu'elle l'a vu, elle s'est levée rapidement puis a foncé dans sa direction. Une fois à son niveau, elle est parvenue à griffer Danny de ses ongles crochus et immondes, mais il lui a balancé un putain d'coup d'extincteur à la mâchoire, pis' il a pas cessé d'vaporiser ça sur son visage. On s'est mis à pouffer d'rire puis on a laissé l'extincteur là, sur place, avant d'rejoindre la buanderie en simulant une corvée, pour tromper la vigilance des gardes. Une fois à l'intérieur, on a r'trouvé les autres. J'avais déjà récupéré la clef, j'ai débloqué la porte puis on s'est taillés. J'aurais aimé voir la tête des gardes quand ils sauront qu'on a filé en douce. Une fois dehors, on a couru sur une bonne cinquantaine de mètres avant de marquer un arrêt près d'un stand de journaux. Là, on a vraiment su où on était. C'était magique, on avait jamais vu ça d'notre vie d'merde, les immeubles étaient immenses, y'avait des voitures de luxe et tout l'bordel, les nanas fringuées à la mode, presque dénudées, les macs aux bijoux clinquants, putain, c'était magique. Et c'est là qu'j'ai lu sur un panneau ''SOUTH SIDE LS.''. Vous pouvez pas savoir c'que ça m'a fait..

Joey : Putain, les mecs, on est à Los Santos, ça y est, on est à Los Santos, on a réussi, merde!

Daniel : Ouais, sauf que là, tu vois, on est seuls au milieu de tout c'paysage urbain, sans famille, sans rien, va falloir trouver c'qu'on va faire pour survivre.

Frank : Ouais, on va d'voir aller chacun d'son côté pour essayer d'survivre.

Joey : Putain..et..maint'nant qu'on est libres, vous comptez faire quoi, vous..?

Daniel : Moi, j'ai entendu parler d'un super club de bikers, mon grand-père en f'sait parti. Ils sont dans l'Nord de la ville, à Dillimore. J'connais un endroit où j'peux m'réfugier en attendant d'y aller. Tu viens avec moi, Frank?

Frank : Ouais, j'suis avec toi, Danny, j'ai nulle part où aller.

Catelina : J'ai ma grand-mère qui habite à Las Venturas, j'vais essayer d'trouver un moyen d'y aller avec mon cousin. J'vais l'appeler d'une cabine téléphonique, j'ai encore mon argent d'poche de la pension.

Joey : OK...ma mère m'a parlé d'un oncle qui habite sur North East Side. Si j'le trouve, il devrait s'occuper d'moi comme prévu. J'sais comment j'vais faire pour y aller, mais faut à tout prix que j'quitte ces quartiers du Sud, j'me ferais bouffer en quelques temps.

Jésùs : J'viens avec toi, Joey.

Joey : OK, bon bah..bonne route à vous, les gars, on s'appele.

J'ai marché pendant pas mal de temps, j'dirais deux ou trois heures jusqu'à c'que j'm'écroule littéralement à l'entrée d'un parc. J'étais affamé, assoiffé et fatigué. Putain d'merde, j'aurais tout donné pour un tacos ou un burrito, j'étais habitué qu'à cette bouffe-là, merde. J'ai entendu des pneus crisser, au loin, pis' j'ai fermé les yeux, histoire d'roupiller un peu. Mes paupières étaient trop lourdes. Et là, qu'est-c'que j'entend? Des putains d'coups d'klaxons. J'ouvre les yeux et j'croyais que j'rêvais, au début, mais non, c'était bien réel, c'que j'voyais. Une Chevrolet Impala aux jantes dorées à vous en éblouir, décapotable avec des suspensions hydrauliques à tout casser, merde. L'type à bord portait des LOCS, il était torse-nu, mais j'voyais qu'sa tête et ses épaules. Il m'a d'mandé si il pouvait m'rendre service. J'suis monté pis' on a échangé quelques mots.

Inconnu : Alors, petit, qu'est-c'qui t'es arrivé, yo?

Joey : J'me suis échappé d'une pension dans les quartiers chauds d'la ville, j'suis salvadorien d'origine mais ils m'ont obtenu la nationalité et le passeport américain. J'cherche mon oncle, mes parents sont décédés. Ils m'ont dit qu'il vivait à North East Side et qu'il pourrait s'occuper d'moi. Ah, et au fait, mon prénom, c'est Joey.

Inconnu : North East, yo? C'est mon varrio, ça. J'peux t'y emmener, ça m'dérange pas.

Joey : Votre quoi..?

Inconnu : J'fais parti d'la Cliqua 828, celle qui règne sur tout l'Nord de la ville, petit. Comment est-c'que ton oncle s'fait appeler?

Joey : Bandito, j'crois. C'est c'qu'il m'disait dans ses lettres, au cas où j'devais v'nir chez lui. Et puis, attendez, j'comprend pas, là. C'est quoi, d'abord, une Cliqua?

Inconnu : La Cliqua, mon p'tit pote, on la défend partout où on va. Et moi c'est Big'D, p'tit gars. Et toi, derrière, c'est quoi ton prénom, yo?

Jésùs : Jésùs, m'sieur, Jésùs.

Big'D : OK. Putain, Joey, j'crois qu'j'avais t'appeler Loco. Faut vraiment être taré pour fuguer d'un putain d'pensionnat avec des mecs armés et vivre au jour le jour à treize ans. Merde.

Joey : Loco? Ca m'va.

Big'D : Ca roule, c'est parti les gars.

Quelques temps après, j'me retrouvais dans c'putain d'quartier appelé North East. J'ai fait l'tour du proprio, histoire d'repérer un p'tit peu les endroits-clefs du quartier où j'allais vivre. J'ai r'marqué plein de p'tits groupes d'hispaniques, torse-nus pour la plupart, avec des pantalons de toile beige qu'on appele communément ''dickie''. Ils avaient l'air relaxés, l'air de s'en foutre de tout, putain. Moi aussi, j'espérais pouvoir vivre comme ça, un jour, sans la crainte de devoir faire quoique ce soit d'autre à part vivre. Big'D m'a accompagné jusqu'à la piaule de mon oncle, Bandito. J'me suis installé, j'ai pris mes marques, j'ai pissé un coup et j'suis descendu au salon. C'est là qu'j'ai su qu'mon oncle appartenait aussi à cette soit-disant Cliqua. J'ai compris qu'c'était le gang local sur North East. Mon oncle avait une vie de rêve : une baraque bien située, une bagnole, des tonnes de vêtements, des frères de sang, du respect et l'plus important, un GLOCK. L'sien, c'était un .17. Tu pouvais pas faire sans, dans les rues, même pour du business. Putain d'merde, mon oncle était dev'nu celui que j'idôlatrais le plus. Mais ça n'a pas tellement duré.

Deux ans plus tard, un bon matin ensoleillé.

J'ai maint'nant 15 ans, j'me réveille, j'm'étire, j'fonce à la douche pour m'laver et m'brosser les dents, j'enfile quelques-uns des vêtements que mon oncle m'a acheté : une large chemise taille XXL NORTH EAST et un dickies beige avec des Nike Cortez et mon habituelle casquette, la première qu'Papa m'avait acheté avant d'mourir. Elle me rentrait plus tellement et ça m'serrait l'crâne, mais c'était son anniversaire de mort, alors j'l'ai porté. J'suis descendu pour m'faire à bouffer et j'ai été arrêté d'un coup, sec, vite fait..C'était horrible. J'étais voué à être laissé sans tutelle ou quoi?! Le corps de mon oncle était étalé sur le sol, raide et pâle, de larges filets de sang s'écoulant de son nez. Il y'avait deux ou trois pochcons posés sur la table basse, il avait sans aucun doute succombé des suites d'une overdose. Putain d'merde, et moi, qu'est-c'que j'vais faire, maint'nant? J'ai plus aucune famille, rien, terminé, merde, comment j'vais m'débrouiller? J'ai lutté pour n'pas verser d'larmes et j'ai gueulé à l'extérieur qu'j'avais une urgence et qu'j'avais besoin d'aide. Deux types du quartier, tous deux torses-nus, avec d'immenses fresques tattouées sur leur dos, se sont pointés pour m'venir en aide. Plus tard, j'ai su qu'c'était L'M et EZE, des mecs importants d'la Cliqua, et j'ai senti l'feeling..

CHAPTER III - L'enrôlement du truand.


Joey Navarro - An hispanic gangster way of life. Tombe10

Bien des semaines après, on a fait la levée de corps de mon oncle, puis l'enterrement. Toute la Cliqua était présente. J'étais tellement morose que j'me suis pas mêlé au grand groupe près de la tombe, j'me suis assis sur un banc un peu éloigné. Trop d'questions trottaient dans ma tête. C'est là qu'j'ai vu deux silhouettes familières s'approcher. C'était L'M et EZE. Ils se sont approchés d'moi, j'voyais les crosses de leur flingue dépasser de leur dickies.

Lorenzo : 'Ey Loco, j'suis désolé pour ton oncle, mec.

Ezequiel : Il avait qu'à pas s'défoncer les narines, mon pote.

Joey : Ouais bon, ça va, j'suis déjà assez mal comme ça, yo, ça va.

Lorenzo : Ecoute Loco, ton oncle était un mec bien, il était un pillier d'la Cliqua, et il faut bien quelqu'un pour combler le vide, tu captes? Sauf que j'veux m'assurer qu't'es digne de porter l'bandana d'ton oncle, OK? J'vais t'confier de p'tites tâches à faire, de temps en temps, pour faire tes preuves et pour t'faire un peu d'thunes, vu qu'y a personne pour s'occuper d'toi, tu captes?

Joey : Ouais mec, c'est cool de votre part, les gars.

Ezequiel : Nous remercie pas, tu sais pas dans quelle merdier tu viens d'foutre les pieds.


Les avertissements des potes, j'm'en foutais, et des potes, j'm'en suis fait plein sur North East, comme Link', Lil'Mag, A'C, Falcko, Diké et tout ça, tu vois. J'me suis mis à fourguer des p'tits sachets d'coke à des gosses de friqués pour 10$ de plus que la moyenne que j'touchais quand j'rendais le fric des ventes à EZE. L'M m'chargeait souvent d'aller taguer en territoire ennemi ou protégé avec des bombes marrons pour afficher les couleurs de la Cliqua. J'commençais à dev'nir comme les mecs torse-nus tattoués qu'j'avais vu quand j'arrivais ici pour la première fois. Au fur et à mesure que j'fesais des boulots pour mes homeboys, j'obtenais plus de respect dans l'quartier. J'pouvais plus compter que sur EZE, L'M et mon GLOCK, tu captes? C'était c'qu'on appelait ''la mobster way of life'', yo. J'me plaisais pas mal dans c'système et j'comptais y rester encore longtemps tant que j'pouvais être libre et vivre à ma guise, mais bon, la misère dans laquelle on vivait, c'était pas le luxe. J'avais repris une Savanna d'occasion dès qu'j'avais atteint ma majorité et j'l'avais customisé à ma façon et j'me sentais bien..

Un an s'est écoulé après la mort de l'oncle de Joey.

Cette fois, j'pouvais pas passer à côté de l'obtention du bandana. J'avais fait des tonnes de boulot pour la Cliqua et j'avais acquéri pas mal de respect auprès des mecs du quartier, ils savaient qu'j'étais pas un putain d'fumier. Un soir, EZE m'a d'mandé d'monter dans sa caisse après une longue soirée passée au carrefour de North East, là où on s'charge de dealer la dope. Y'avait L'M, à l'intérieur, et ils avaient l'air grave avec des GLOCK et leur bandana remonté jusqu'au nez. Ils m'ont parlé pendant pas mal de temps dans la bagnole.

Lorenzo : Oralé, Loco, j'vais t'poser une question à laquelle tu vas m'répondre sincèrement et rapidement. Si tu devais représenter la Cliqua partout où tu vas, même s'il faut qu'tu crèves, et ce jusque dans ta tombe, est-c'que tu serais prêt à encaisser toutes les misères qu'implique ton bandana et tes tattouages?

Joey : Ouais, L'M, depuis l'temps qu'j'attend ça, yo. J'suis prêt à faire couler mon sang pour la Cliqua, et ce même si j'dois fumer un bon paquet d'fils de putes.

Lorenzo : Oralé. T'es strap (armé), là?

Joey : Ouais, j'quitte jamais mon meilleur ami.

Lorenzo : C'est cool. EZE, roule jusqu'à Centro Side, carnàl, on va voir c'que le p'tit a dans l'ventre.

On est d'abord passés à l'arrière du barrio de la cliqua des mareros. On a sorti les bombes à tags, j'me suis chargé d'guetter les alentours pour les prév'nir si ça s'ramenait. Heureusement, tout s'est bien passé. Après ça, on a embarqué à nouveau, et c'est là qu'mon coeur a commencé à s'emballer. L'M rechargeait son GLOCK, EZE était concentré sur la route, volant en main, et moi, j'commençais à flipper, mais j'essayais d'garder mon calme.

Lorenzo : Oralé-oralé, Loco, t'es prêt, mon pote?

Ezequiel : T'as intérêt à être prêt, mec. On arrive, on t'dépose, cinq s'condes, t'en fume un, tu remontes illico-presto. Si tu foires, on t'laisse là et tu crèves. Si tu réussis, t'es bon, oralé?

Joey : Ou..-ouais..ça roule, ouais..all..-ons-y.


Mon coeur a commencé à s'emballer, il battait tellement fort que j'pouvais l'entendre, merde. EZE est passé, il a baissé ses LOCS sur ses yeux et a fait un tour complet d'leur barrio. Au second passage, il s'est arrêté, j'suis tout d'suite descendu, j'ai débloqué l'cran de sûreté en un temps éclair, j'l'ai visé et là, une, d'abord, puis deux détonations résonnent, le sang coule lentement, le corps du type flotte dans une épaisse marre de sang, cinq secondes comme prévu, j'remonte et j'réalise seulement maint'nant que j'viens d'faire quelque chose. Pas n'importe quoi, j'viens de tuer pour la première fois, et ça, j'ai du mal à l'réaliser..

CHAPTER IIII - C'est là que je l'ressens.


Joey Navarro - An hispanic gangster way of life. Prison10

J'étais intronisé, cette fois, putain d'merde, un 828 Soldier, yo. J'avais passé toutes les étapes, comme par exemple mon salto, l'épreuve où tous les membres de la Cliqua t'passent à tabac. J'avais passé ma première initiation, où on m'avait tattoué les cinq points représentants la Cliqua, et j'défendais fièrement ses couleurs. Un après-midi, on était tous sur la 75th, notre point d'rassemblement à nous tous avec EZE, Carlos, Mag et Vic'T, on y était tous. On avait fait dégager des tâches d'la cabane près d'là et on squattait l'coin. Y'a une p'tite tâche, une nana, qui a voulu faire sa loi. Les autres ont pas aimé ça et ils ont pété les plombs et ils l'ont salement amoché. EZE m'appelle pour la foutre dans ma bagnole alors qu'elle pisse l'sang. J'étais un p'tit peu réticent, mais bon, qu'est-c'que vous voulez, on l'a pris. On a r'monté les rails pis' ils s'apprêtaient à ''s'vider les cojones'' et ils m'ont invité à participer au train, comme ils disent. Depuis qu'j'avais vu ces civils armés faire ça sur ma mère, pendant mon enfance, j'm'étais juré d'pas l'faire en sa mémoire. J'l'es ai laissé faire et j'y ait pas participé. On nous a annoncé qu'les flics étaients pas loin alors j'ai r'pris l'volant et j'ai foncé à la cabane près d'l'eau à Flynt Country et ils s'apprêtaient à s'la faire, et c'est là qu'tout a basculé.

Hélicoptère de la police : LSPD, vous êtes cernés, sortez du bâtiment les mains en l'air, n'faites pas les barjos!

Joey : Meeeerde, putain d'merde, les mecs, ça va chier, là.

Ezequiel : Ils sont trop nombreux, on a pas d'chance, on s'rend, les mecs, on s'rend.

Vicente : Moi j'suis trop jeune pour aller en taule, j'me casse pas la f'nêtre, les gars, v'nez avec moi.

Joey : Vas-y, toi, t'es l'plus jeune, si on y va tous, ça va pas l'faire. Fais attention à toi, Vic.

Luis : Putain d'merde, j'le suis, moi, faites attention à vous, les mecs.

Ezequiel : J'reste avec Loco, on s'rend.


On est sortis, EZE et moi, ils nous ont directement interceptés, plaqués et mis les mains dans l'dos avec de belles menottes en acier, damn. Quand ils nous ont escorté jusqu'au poste de police, j'me suis fait passer pour l'protagoniste du kidnapping, et EZE pour l'chauffeur, alors ils l'ont retenu en garde-à-vue quelques heures avant d'le relâcher. Moi, j'ai pris cher, putain d'merde, cinq ans dont trois avec sursis. J'avais vingt ans et j'venais d'me faire coffrer. Merde..

Quand j'étais au trou, j'ai pas duré avant d'm'intégrer. J'avais une p'tite bande à moi. Deux mois plus tard, j'apprend qu'on a payé ma caution, mais j'connaissais pas l'type. J'suis sorti sans demander mon reste et j'suis r'tourné au barrio. C'que j'savais pas, c'est qu'les fédéraux m'avaient foutu sur écoute, putain, et qu'les conversations à propos de dope ou d'guns, y'en avait des milliers par jour. J'étais chez EZE, un soir, et j'suis sorti aux environs d'00H30. A peine j'suis arrivé au tournant qu'une patrouille débarque de je n'sais pas où, ils sortent, ils m'braquent et là, j'sais que j'suis mort.

Capitaine Cerreti : Au sol, Navarro, t'as pas d'chances de t'tailler alors t'as intérêt à coopérer, connard.

Joey : Putain, mais qu'est-c'que c'est qu'ce bordel? Qu'est-c'que j'ai encore fait?

Cerreti : Joue pas au con avec moi et grimpe là-dedans. Joey Navarro, vous êtes en état d'arrestation pour trafic de stupéfiants et d'armes non-homologuées avec récidive. Tout c'que vous direz pourra être retenu contre vous lors de l'audience au tribunal. Allez en route.


J'suis r'tourné au trou, ouais, putain d'merde. Cette fois-là, c'est avec des hispaniques qu'j'étais. Une bande de la Brown Pride, un gang carcéral qui gère presque toutes les activités extérieures des cliquas hispaniques. Ils s'disputent l'pouvoir avec la Aryan Brotherhood. Le chef d'la Brown Pride, B'Malvado, m'a été recommandé par EZE avant qu'j'y r'tourne et j'me suis vite intégré à la bande, yo. On f'sait des magouilles ensemble mais j'suis pas resté suffisamment longtemps pour m'faire introniser. Dommage, mais j'peux dire qu'cet épisode en cellule m'a forgé l'caractère. J'avais appris à être plus calme, plus posé et plus mûr. J'suis sorti deux ans après, plus tôt qu'prévu, pour bonne conduite et j'étais d'retour au barrio, j'reprenais l'cours de ma vie, et tout allait bien..enfin..pour le moment.




EPILOGUE


Joey Navarro - An hispanic gangster way of life. Chico_10

*Au fur et à mesure du récit de Joey, le Docteur prend note, opte pour plusieurs positions différentes pour ensuite, à la fin, s'assoir sur sa chaise et croiser les mains en écoutant la conclusion de Joey.


Joey : Alors vous m'comprenez, maint'nant, Doc. J'ai 22 ans, j'suis membre d'la Cliqua d'North East, j'ai une p'tite amie, d'la famille et des amis. J'suis v'nu ici en quête du ''rêve américain'' et c'est assez mitigé. C'est donc ça que j'ai tant cherché pendant des années pour aboutir à mon existence actuelle? Celle pour laquelle je me bat. Je e pose tant de questions..Qui suis-je vraiment? Où vais-je? D'où viens-je? Est-c'que j'ai vraiment bien fait d'exister, Doc? J'me l'demande..


*On apprendra par la suite qu'après sa consultation, personne n'aura plus aucune nouvelles de Joey. Certains disent qu'il aurait quitté le pays, d'autres affirment qu'ils l'auraient aperçu du côté de North East à vivre la même vie qu'il menait avant cette consultation. Tant de questions se posent sur la vie de ce jeune homme, Joey Navarro alias ''Loco''.

A suivre...

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Message par José Martí Mer 13 Juin - 15:08

Beau BackGround, Loco'J.
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Message par Cedro Nevarez Mer 13 Juin - 15:12

Bien le background GG, j'aime bien comment tu présente la description physique de Joey, genre sur un dossier que le docteur te donne... bien trouvé. Smile
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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 15:29

Gracias, j'vais compléter avec d'la suite IG.

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Message par supr Mer 13 Juin - 16:23

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Message par Hiro Saito Mer 13 Juin - 16:24

Bien joué Joey, j'ai pas tout lu mais t'inquiete pas, je finirais Smile
Pour le moment good !
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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 16:27

Merci vieux, ça fait plaisir, et finis-le avant d'aller t'coucher avec un bon verre de lit.

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Message par Hiro Saito Mer 13 Juin - 16:43

T'inquiète, la je suis en train de continuer Very Happy, j'éspère qu'on fera allusion à moi Laughing
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Message par Robert Ruggles Mer 13 Juin - 17:13

Amazing ! Wink

Très bien fait !

J'en veux encore ! encore ! encore ! è_é
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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 17:15

Merci beaucoup, j'éditerais la suite en fonction des évènements IG.

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Message par Robert Ruggles Mer 13 Juin - 17:21

Pas de soucis, n'hésite pas à jeter un coup d’œil sur mon Background et me donner quelques petits conseils ^^. (C'est mon tout premier donc)
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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 18:14

Pas d'problèmes.

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Message par Bill LOCASICO Mer 13 Juin - 18:24

Alejandro_Miguel a écrit:Jolie BackGround
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Message par Manuel Galvez Mer 13 Juin - 18:27

C'est bien petit PD.
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Message par Cain Trujillo Mer 13 Juin - 18:40

Manuel Galvez a écrit:C'est bien petit PD.
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Message par Joaquin Vàldes. Mer 13 Juin - 19:21

Bon background, j'aurais aimé que tu parle du carjacking mdr.
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Message par Varela JR. Mer 13 Juin - 19:24

Tu pue Falcko, donc il ta pas mit dedans.
En espérant qu'Eddie soit dedans dans la suite.
C'est good, ma pute. Razz

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Message par Garfield Poppleton Mer 13 Juin - 21:01

Allez vous faire foutre. x)
Merci les trav'lots.

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Message par Hiro Saito Ven 15 Juin - 11:26

C'est bon, il me reste un chapitre, j'aime beaucoup. Va lire le mien après Wink
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Message par Garfield Poppleton Ven 15 Juin - 13:15

OK.

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Message par Garfield Poppleton Ven 6 Juil - 14:20

Correction des fautes d'orthographes effectuée. J'm'apprête à faire celui de Frank Wright, mon personnage actuel.

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Message par Thiago Gonzalez Ven 6 Juil - 15:04

Pas mal.
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