Morrison Cultural Production
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Morrison Cultural Production
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Biographie Norah Morrison
Originaire de Californie, elle a toujours vécue à Los Santos, achevant actuellement ses études, elle s'investit dans l'écriture, et dans d'autre petits boulots qui lui permettent de payer la location de son domicile, situé en contre-bas de la ville, dans les quartiers sud : Jefferson Neighborhood.
Norah Morrison
Plus précisément au 78ème de la rue, se trouve une charmante petite maisonnette, où la jeune étudiante écrit ses pages, qu'elle publie tant qu'elle le peut, profitant au maximum de sa passion.
Issue d'une famille chrétienne et plutôt modeste, sa foi en Dieu est grande. Son assiduité à la messe du dimanche est quasi irréprochable. Elle apprend très tôt la valeur de l'argent, et en fait l'expérience dès ses premières années d'école : du matin au soir, chaque centimes est compté, et économisé. La fructification de ses biens ont été l'un de ses premiers challenge. Ce qui lui a vallu, sa première acquisition, par un dur travail : sa fameuse guitare, plus qu'un instrument, une passion.
Norah est plutôt du genre créative et passionnée par tout ce qui touche à l'art qui d'ailleurs dans sa jeunesse, pratiquait de la guitare avec beaucoup d'optimisme, elle est persévérante et sérieuse dans tout ce qu'elle entreprend, quelques soit la difficulté de la chose. Sa soif et son envie d'apprendre est principalement l'axe et la motivation qui la fait avancer dans la vie.
Elle a longtemps souffert de son physique pendant son adolescence. Elle prend sa revanche aujourd'hui, elle s'investit énormément autant sur le soin apporté à son physique, qu'à son caractère.
Ses souffrances de jeunesse lui ont appris à s'adapter et calibrer ses approches, et le choix minutieux de ses contacts, mais elle a surtout appris à avancer malgré les difficultés.
Du haut de ses 1m78, sa chevelure blonde, au regard perçant, elle sait ce qu'elle veut : elle sait où, quand, et comment l'obtenir. C'est une femme confiante et ambitieuse. Elle entreprend de mener une vie, à une rythme éffrené et bourré de rebondissements, des moments de libération totale de l'esprit, de chagrins... Bref, une vie palpitante et intéressante : le travail d'un perfectionnement personnel d'un style de vie particulier et totalement propre à elle.
" Allez, faut pas flipper, tout va s'arranger "
Je venais de revenir en ville pour récupérer mes affaires à Willowfield, ma peine était enfin finie, LIBERTÉ ! Enfin si seulement, ça s'était passé comme je l'entendais.
" Alors Chavez, ça fait longtemps hein ? Tu pensais que je t'avais oublié ? Hey toi, putain d'chicano, barre-toi d'là ! " disait-il tout en ordonnant à l'autre officier de me menotter & en faisant signe au taxi de partir.
" Putain ma valise merde! C'est quoi ton problème Carter ! J'suis clean là ! " Répondait-je en suivant d'un regard dépité le taxi partir avec ma valise.
" Kent, fouille-le, on va voir ce qu'il a notre petit. " Disait-il en ricanant d'un air mauvais.
" Officier Carter, on a gagné l'jackpot héhé, il a pas trop attendu avant de reprendre les affaires, l'enfoiré. " Disait-il l'autre officier qui l'accompagnait.
" Vas-y donne moi ça, c'est sûrement le fric qu'il a dû gagné en dealant ce bâtard. Allez fait moi monter Chavez, j'ai à lui causer. "
Le trajet depuis El corona à Los Flores s'était faites dans le silence, jusqu'à que l'officier Carter recommençait à me parler d'un air encore plus méprisant.
" T'es plutôt un rapide hein ? À peine sorti, déjà chopé. C'est bête, t'es arrivé au mauvais moment, allez dis-moi pourquoi t'as buté l'officier Shepard, c'était un bon gars tu sais.. "
" Merde! j'ai rien fais ! Tu veux quoi à la fin merde ? Tu prend mon fric, j'ai perdu mes affaires, & tu m'accuse maintenant du meurtre de ce putain d'officier ?! "
" Tu sais, ce serait bête que j'te largue ici, Chavez, j'ai entendu parlé de plusieurs trucs pas très net ici. Écoute, on va pas aller par 4 chemins, tu nous dois une dette, j'tai sauvé des fédéraux, tu devrais m'remercier sale petit bouseux, tu sais c'que tu vas faire ? Tu vas nous balancer des noms, ALLEZ DES NOMS, CHAVEZ. "
" Fait chier... j'ai pas de noms ok ? J'viens d'purger ma putain de peine, & j'suis clean. "
" Ha ha. C'est pas grave, on s'reverra, à moins qu'une malheureuse chose t'arrive héhé. Allez Kent balance moi c'tocard ! "
" Putain ! C'est l'varrio des 828, ils vont me buter ! "
" Ah bon ? Aha...ha...! "
À peine qu'ils commençaient à rigoler, que j'étais sur le trottoir de Los Flores, enfin le territoire des 828. Je pouvais pas tomber mieux, SUPER. Ils m'en voulaient, avant que j'sois parti en taule, j'avais comme quoi "sauté" une des filles de leurs quartiers, c'était qu'une rumeur, mais ils m'en voulaient & s'en tapaient de ma version.
En arrivant à la cabine la plus proche, j'ai pu appeler mon pote, Joe.
" Ey Lopez ! Tu m'reconnais ? J'suis sorti, mais j'suis dans la mouise jusqu'au cou, faut que tu viennes m'chercher ! Comment ça, c'est qui ? C'est Chavez ! Tu m'as oublié ou quoi ? " Disait-je en téléphonant depuis une cabine téléphonique du quartier chinois le soir-même.
" Hmpf.. je connais pas, c'est sûrement l'ancien propriétaire monsieur, ou vous avez sûrement composé un faux numéro. " Disait la voix au téléphone.
" Il est où alors ! Faut que j'le trouve raaapido ! QUOI ? Comment ça, il a quitté la ville ?! "
J'avais raccroché tellement j'étais énervé. J'avais appris plus tard que Lopez était en réalité disparu mais j'savait où trouver mon pote Joe : au Cluckin bell près de Willowfield. Seulement, je l'ai pas trouvé, l'gérant qui nous servait d'habitude m'as dit qu'il m'avait laissé un message. Apparement, il était parti précipitemment, m'avait dit l'gérant du fast-food. Dans son message, il disait qu'il reviendrait pas & me laissait sa voiture, j'étais plutôt content sur le coup, mais ça m'faisait chier qu'il m'avait laissé comme ça sur la paille.
C'était pas la seule mauvaise nouvelle : tout avait changés, des putains de noirs se sont même installés à Willowfield, j'ai même pas pu récupérer mes dernières affaires.
Il fallait que j'me fasse de la thune, dire que j'avais tout avant, FAIT CHIER. J'avais commencé à appelé tout ceux que j'connaissais : rien. Plus d'signe de vie.
Allez faut pas flipper, tout va s'arranger.
" À peine rentré, directos dans la merde ! "
Il me restait un peu d'argent, & j'me suis dis qu'il fallait que j'utilise ce fric intelligemment, j'suis donc allé m'procurer des outils de mécanique d'occasions, j'pouvais me contenter de refaire comme je le faisais quand j'travaillais à "Loco Low co. ", le tunning c'était mon truc, mais j'ai un peu perdu la main, va falloir que j'assure.
Des semaines plus tard, je commençais à réparer quelques voitures par-ci par-là au carwash de Los Flores, mais rien de sérieux, je pouvais juste subvenir à mes besoins, il fallait que j'mette un coup d'accélérateur, sinon j'foncais dans le mur.
Pfff, à peine rentré d'la taule, directos dans la merde!
Des mois après, mon travail acharné avait payé, j'ai même pu arranger un peu mon "garage", j'avais maintenant assez d'argent pour même m'acheter une autre voiture, mais je n'avais pas envie, je préférais la voiture de Joe. De temps en temps, je passais mes commandes de pièces, outils etc... aux docks. & par ces journées de travail, le soleil tapait, j'avais dû installé une petite hûte pour pouvoir me proteger du soleil qui tapait.. tapait.. ah..
C'est dans cette chaleur là, que j'vais le plus souvent aller voir Mario, juste à coté de mon garage, ses burritos, si vous saviez, ils sont comment dire ... : ay ay ay ! À vrai dire, il y avait pas que ses burritos, la serveuse était pas mal non plus .. hmm.
"Fait pas chier, Carter... "
J'venais de rentrer, j'étais aux docks, j'allais prendre ma commande ce jour-là de pièces de tunning, tout ça. J'avais profité pour faire un tour au 24/7 du centre pour m'acheter quelques packs de bierre & là j'reçois un appel.
"C'est qui ? "
" Chavez... Chavez, soit pas si impoli, t'es plutôt coriace comme mec hein! Un vrai dur! Hein cadet! *rire puis quelques instant plus tard, on entend une sorte de pichnette* RIGOLE SAC À MERDE! Tu devrais être content que j'prenne un bouseux comme toi ! Hmmm... revenons à nos moutons... Ah... Chavez.. c'est marrant à c'que tu ressembles à ton pote... hm.. comment il s'appelle... rappelle le moi ? Hmm..Oui, c'est ça LOPEZ...JOE LOPEZ, ce fils de pute huh. Il est drôlement dur celui-là aussi huh... trop dur même.
"Fait pas chier, Carter... Causes toujours petit pendejo...QUOI ? T'as fais quoi à LOPEZ !
"Écoute... suis pas le chemin qu'ton pote a suivi, ce serait bête que tu revois encore ces fédéraux hein ? "
"PUTAIN, FILS DE SALOPE! Tu l'as fait chopé par ces putains de fédéraux de merde! Il a rien fait bordel ! ON A RIEN FAIT ! Tu m'veux quoi ? "
"Viens chez Mario, oui... Mario... c'est fou c'que c'est bon ses burritos...ah..."
" De quoi tu parles, quel Mario... "
& il avait raccroché. Je savais très bien qu'il pouvait m'inculper dans n'importe quelle affaire & m'livrer directos chez ces fédéraux mais, j'avais pas l'choix, il avait raison, j'pouvais pas repartir pour la taule pour un truc que j'avais pas fait. Peu importe ce qu'il avait fait à Joe, mais il allait payer jour... La vengeance est un plat qui se mange froid, et béh, il va en bouffer ce petit enculé.
" AH ! Chavez, j'svais que t'étais pas con huh ! Allez, assis-toi, assis-toi, viens prendre un petit truc avec nous, sois pas con & commande un truc. Hey toi là, putain de soumis, fait lui d'la place ! Vas-y décale, t'es autiste ou quoi ? "
Putain, j'aurais été ce cadet, j'lui aurais collé une balle directos dans la tête, j'aurais pas supporté d'avoir un "supérieur" aussi con.
"Alors tu prends quoi Cesar, une bierre? "
"J'veux rien. Tu veux quoi ? "
" Du calme, du calme.. on s'est à peine assis, prend ton temps mon gars. Il y a rien de pressant, si ? "
" Sûrement qu'il a un client pour sa came huh ! " s'exclamait soudain l'officier Kent, d'un air plutôt mauvais.
" Putain, j'deal pas sale putain de fils de ... ! "
" Ta gueule Chavez, & écoute moi. J'ai vu que tu t'en sort pas mal avec ton garage miteux huh ? Va falloir faire mieux que ça ! Bon. Je sais que tu commences à faire du bruit dans l'quartier & que des mecs vont commencer à venir te demander des trucs par-ci par-là pour leurs putains de tas d'ferrailles. Tu vas pas jouer les couillons & tu vas m'aider, Chavez héhé. Tu vas m'donner des infos sur tout ces mecs qui passent, et des mecs qui trainent vers Los Flores. Je veux des noms, des lieux, & si t'as des couilles mon gars, tu l'fera. "
" Putain... "
" Allez, les gars, on s'tirent. HEY L'PUTAIN D'AUTISTE DE RAMIREZ, RAMÈNE TON CUL MITEUX ! "
Fait chier, Il m'laisse pas trop le choix... Mais il y a toujours le choix dans la vie... J'connaissais même pas les mecs qui trainaient à Los Flores, en plus ces mecs m'en veulent, j'vais en chier bordel. & j'vais pas m'laisser faire... Mais patience... un jour il vera ce que c'est de m'emmerder.
Ce bâtard de raciste en fait chier à ce Ramirez, nouvelle recrue je pense. Tssss, faudrait que jl'appelle un jour celui-là.
"C'était ma seule chance si j'voulais retrouver Joe."
J'avais trouvés bon nombre de pièces métalliques abandonnés dans le canal près du stadium que des mecs sont arrivés en trombe et m'ont chopés, je m'en souviens plus très bien de ce qui s'est passé, mais j'étais dans un canapé devant des mecs plutôt bizarres en reprenant mes esprits, j'aurais cru que j'étais dans un film. Le premier type qui était devant avant dit un truc dans l'genre : "C'est bon, il est réveillé, patron. " & là, j'ai vu débarqué dans la salle un mec plutôt bien sapé, costard 57 pièces, enfin l'genre de type qu'on peux pas blairer. Il y a un truc que j'ai jamais compris, c'est pourquoi, on me méprise toujours.. En tout cas, j'avais pas envie d'lui causer à cette tête de bite.
"Chavez hein ?" Dit-il tout en allumant son cigare près de ma tête.
"Cesar, pas Chavez. C'quoi le délire, où est-ce que j'suis ?" Répondait-je avec conviction & énervement.
"J'vais faire court, j'ai des affaires en cours. Écoute, ça fait un bon moment que je t'observe & t'as pas l'air d'être très malin. J'ai appris que tu venais d'sortir d'la taule, ya pas si longtemps tu vois ? & tu traines vers Los Flores. J'ai toute les infos sur toi, cherches pas à faire le con avec moi. Tu sais quoi ? Bonne nouvelle, j'ai un petit service pour toi."
"Qui t'as dis que j'habitais à Los Flores, comment tu connais mon nom ?"
" J'ai mes sources" Dit-il en accompagnant ses paroles d'un petit rictus.
"J'refuse, gâches pas ta salive, vieux pourri."
"C'était pas une proposition. Traite-moi encore de pourri, j'tenvoie direct chez les fédéraux, Chavez. Hmmm..*Dit-il en faisant semblant de se rappeler* Complicité de meurtre avec prémiditation & deal hein? Pas très étonnant que te sois fait chopé, avec une tête de teubé comme toi, mais assez intélligent pour que tu fasses ce que j'te dit."
"Tss... t'es un flic c'est ça hein ? Encore un gars de l'autre officier encore plus pourri que toi c'est ça ? Vas-y, arrête ton délire, & laisse moi tranquille, espèce de batard."
& là, je savais que j'aurais pas dû dire un truc dans c'genre, j'avais oublié qu'il y avait son gars derrière moi, il m'avait mis un tel coup de batte dans le dos que j'suis pas resté debout longtemps. Putain, fait chier.
"J'suis pas flic, ni agent fédéral, mais un gars que tu devrais écouter. Je plaisante pas quand j'dis qu'il faut faire c'que j'dis. Je crois pas tellement aux coïncidence mais ce serait bête qu'il t'arrive quelque chose avant que tu puisses revoir ton pote Lopez."
J'avais pas trop parlé après, il m'as juste blablaté un truc que j'ai vaguement compris.
"Tue ce Carter & ses hommes." c'est ce que j'ai juste retenu & après j'crois que j'ai dodoté pas mal de temps... Moi, d'un coté ça m'arrangeait de buter ce cafard, mais j'avais pas de quoi le faire. C'était bien ça le gros problème. Mais en me réveillant, j'ai pu trouver un vieux colt tout défoncé à coté de moin sûrement celui que l'autre m'a laissé. Peu importe si j'retourne en taule, c'était ma seule chance si j'veux revoir Joe.
"Qui ne tente rien, n'a rien"
" Allô Ramirez ? Écoute raccroche pas. Tu me connais pas, j'te connais pas, mais on déteste tout les deux, Carter & son putain de larbin de Kent. J'te demande pas d'être mon complice mais de m'aider à trouver ces 2 batards. Rejoind-moi à la pizzeria près du garage de réparation d'Idlewood. "
J'savais que j'prenais un gros risque en laissant un message vocal à Ramirez, mais qui ne tente rien n'a rien. Je me suis rendu au lieu de rendez-vous, j'avoue que j'avais la pression, la boule au ventre. & là, je vois plusieurs agents, rentrer dans la pizzeria, je savais que j'étais niqué. Pile juste quand je me lève, un mec me tiens l'épaule pour me retenir, j'allais lui mettre un coup de coude dans la tronche avant de tracer vers la sortie que j'ai vu la tête de Ramirez d'un air un indifférent.
"J'tobserve depuis que t'es arrivé, tu m'as même pas vu. Fait gaffe la prochaine fois, ça pourrait t'être fatale, Cesar. Quand j'ai reçu ton message, j'étais en patrouille avec eux, on prenait notre pause ici, je leur ai dis que j'avais mal au ventre, et j'suis resté un bon bout d'temps dans les chiottes. Puis ils m'ont laissés. J'ai pas beaucoup de temps, qu'est-ce que tu veux ?"
"Écoute, Ramirez.. Toi & moi on déteste ces 2 putains d'racistes, comme j'tai dis dans mon message j'aurais besoin d'infos sur Carter. Il faudrait que j'le contacte & que tu occupes un moment les autres patrouilles pour que j'puisse me barrer avant que les renforts arrivent. J'te demande pas plus, juste de fermer les yeux 5 minutes."
"Qu'est-ce que ça m'apporte de faire ça pour toi Cesar ? J'ai rien à gagner en t'aidant, amigo. "
"Tu comprends pas. Si ces 2 fils de pute crèvent, t'auras ta place en tant qu'officier. Je suis sur qu'ils t'ont déjà pourri ton dossier devant les supérieurs. Qui sait que peut-être on se reverra, & j'te rendrais un service aussi en retour."
"Hmmm...*dit-il d'un air hésitant* Il faut que j'réfléchisse. Bon ok. J'ai rien à perdre, dans tout les cas si, j'reste avec ces 2 là, je perdrais mon poste, & si j'taide & que ça foire, ce sera pareil. Qui ne tente rien, n'a rien." Dit-il en se levant rapidement vers la sortie.
"Merci, amigo. J'te revaudrais ça."
"Unité 34, code 16, suspect en délit de fuite aperçu dernièrement aux alentours de Ganton, j'aurais besoin de renfort immédiatement." Dit-il à la radio en sortant.
Voilà, le chrono a déjà commencé, ça passe ou ça casse.
"Carter, c'est Chavez. J'ai ce que t'as. Viens au parking de l'hotel Hilton, du coté de Santa Monica Beach."
"Ah... Chavez, je savais que tu ferais c'que jt'avais demandé ma salope! J'arrive, Kent & moi on arrive." Dit-il d'un air content.
"Alors, c'est quoi les infos, Chavez, dépêche, j'ai une intervention urgente en cours là." Dit-il d'un air un peu pressé.
"Tu sais. T'as tord de me chercher, mais j'ai quand même tes infos. Tiens prend ce dossier, il y a tout." Répondait-je en tendant un dossier en direction de l'officier Carter
Il ouvrait le dossier, tandis que l'officier Kent, faisait semblant d'annoncer des choses à la radio pour qu'ils puissent me rencontrer.
Quelques secondes plus tard, quand Carter avait enfin ouvert le dossier et vu le message dessus, il leva la tête, dit : " Putain de merde. Sale fils de pu..."
J'avais plus pensé à rien, et j'ai tiré. Il a même pas eu le temps de finir sa phrase, qu'il était déjà raide ce sale fils de pute.
Son sang a tellement giclé que mon débardeur en était recouvert de son sang de pourri. Kent qui était plongé dans ses messages radio, n'avait même pas remarqué. Je me suis approché de la fenêtre de la voiture, et je lui ai dit : "Comme j'tai déjà dit Kent. J'ai jamais dealé, & dit à la radio, qu'il y a eu 2 agents à terre."
À peine il avait ouvert la bouche pour crier et appeler du renfort, j'avais déjà tirer à travers la fenêtre. J'avais tiré encore quelques fois sur lui pour m'assurer qu'il était bien raide. Sur le message, était écrit : "La prochaine fois, demandes à quelqu'un de plus malin, moi je préfère te buter."
Dernière édition par Norah Morrison le Mer 26 Déc - 12:34, édité 1 fois
Hitoshi Nishimura- VIP
- Messages : 1813
Date d'inscription : 19/02/2009
Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
Les rares fois que Benedikt prend des pauses lorsqu'il est dans son bureau, il laisse la paperasse de côté pendant quelques instants pour s'occuper sur son ordinateur. Celui-ci étant actuellement cassé (par un énergumène de l'agence), il aura utiliser son ordinateur portable personnel pour aller sur internet...
Il parle seul : La seule adresse internet que je vais mettre en marque-pages, tiens.
Il ne se contentera pas d'éteindre son ordinateur après avoir surfé sur un seul site mais continuera ses recherches pour finalement se pointer sur ls-police.org où effectuera un nouveau travail.
Il parle seul : La seule adresse internet que je vais mettre en marque-pages, tiens.
Il ne se contentera pas d'éteindre son ordinateur après avoir surfé sur un seul site mais continuera ses recherches pour finalement se pointer sur ls-police.org où effectuera un nouveau travail.
Saul Seghi- Messages : 4640
Date d'inscription : 02/03/2011
Re: Morrison Cultural Production
"Il est intimidant quand il le veut, putain"
Des semaines avaient passées, je redoutais tôt ou tard mon arrestation, mais je m'en foutais. J'avais pu trouver des infos sur Joe dans le téléphone de Carter, il a apparement été porté disparu depuis un bail, mais j'ai son numéro maintenant.
"Allô? ... "
" ALLÔ ! ALLÔ ! Joe ! C'est moi Cesar, Cesar Chavez, tu t'rappelle de moi ?! "
" Oui...oui..."
" ÉCOUTE! J'suis revenu depuis peu en ville, j'ai enfin été relaché, t'es où Joe ?! C'est la merde dans l'quartier & ce putain de Carter..."
" HAHA ! T'as bien cru que j'étais là hein ! Allez rappelle moi plus tard, laisse pas de sms, c'est pour les pédés.. *Biiiiip*..."
À ce moment là, j'avais carrément envie d'le buter, ce bâtard. J'avais complétement oublié sa putain de messagerie à la con. Ce jour-là j'étais chez Mario & il était plutôt inquiet pour moi, même la serveuse que j'draguais tout les jours, m'parlait plus. Eh bien, j'avais envie d'lui dire qu'il avait raison de se soucier de moi parce qu'il avait bien raison. Des mecs sont rentrés à la "Tony Montana" & ont tout défoncés dans leurs passages. Mario avait presque les larmes aux yeux en voyant l'état de son restaurant.
Il me fixait droit dans les yeux depuis un bon moment, son regard était perçant & à la fois franc. Je le reconnaissais, il était connu, c'était Jethro Gibson. Un agent du F.B.I. réputé pour avoir coffré l'un des plus gros malfaiteurs de cette ville. Il était assez vieux, dans la 50aine, des cheveux blancs sur les tempes, et sûr de lui. Son physiques était pas très intimidant, mais on disait qu'il fallait pas s'y fier.
"Tu travailles pour qui Chavez ?" me questionna-t-il toujours en me fixant et en croisant ses ses doigts sur la table.
"Pour personne, je travaille pour personne, j'suis mon propre patron." Répliquais-je d'un ton assuré.
"Ah Ah, c'est bien une phrase toute faites ça! .. "Je suis mon propre patron." * Disait-il avec ironie* "Ca ne veut rien dire. Tu crois que tu travailles pour toi-même ?... Hey, vas me buter ce mec.... Ok, patron, j'vous fais ça... C'est bon, je l'ai descendu.... Ah merci, c'est cool... Faut être carrément schizophrêne pour me faire ça." *Disait-il avec un air moqueur.* "
"Tu travailles pour qui?" Il se répéta.
Je me sentais coincé, je commençais à avoir chaud, je me doutais qu'ils savait ce que j'avais fait, mais je voulais pas le montrer.
"Personne, j'te dis." En essayant de ne pas lui montrer que j'avais de plus en plus l'air angoissé.
"Très bien, si tu insistes. J'vais alors te montrer des photos de cadavres, ça devrait te rappeler." Disait-il en ouvrant le dossier qu'il avait devant lui, et faisant glisser les photos des cadavres des officiers Carter & Kent, puis une photo du message que j'avais laissé.
"Hmpf.. je vois pas de quoi tu parles" Disais-je en montrant de plus en plus mon inquiétude.
"Très bien, ce sera tout dans c'cas.*Disait-il en se levant de sa chaise puis se dirigeant vers la porte de l'interrogatoire* Allez inculpez-le de refus d'optempérer, et d'entrave à la justice, je veux pas des mecs dans c'genre qui nie, même si les faits sont là."*Disait-il à l'agent qui était avec lui dans la salle.*
À ce moment-là, l'idée et l'horreur de retourner en taule refaisait surface, & j'ai dit dans un excès de panique : "Je les reconnais... je les reconnais... C'est bien moi qui les a butés, ces putains de batards de ripoux...! "
Il s'est retourné & m'a regardé droit dans les yeux, puis s'est rassis sur sa chaise, en croisant des doigts.
"Bah alors, la mémoire est folle on dirait. Je veux des noms, qui t'as aidé, pour qui tu travailles. Tout de suite."
"Non, j'ai rien d'autre, c'est moi qui les a tués."
"JE VEUX DES NOMS ! " S'exclama-t-il en tapant du poing sur la table de l'interrogatoire.
J'avais sursauté, ça m'avait surpris, et j'ai repensé à ce qu'on m'avait dit à son sujet. Il est plutôt intimidant quand il le veut, putain.
"Cadet..Cadet Ramirez... et des types qui trainaient vers Los Flores, des types plutôt italiens... surtout un gars qui était sapé en costard m'avait demandé ça..." Répondais-je d'un air forcé.
"J'aime mieux ça. Écoute, j'ai pas de temps à perdre avec toi, moi ce que j'veux, c'est ces types en costards que tu m'as parlé, rien d'autre. En échange, j'te propose un deal. Tu fais c'que j'te dis & peut-être que j'pourrais fermer les yeux sur ce que t'as fais, & l'officier Ramirez. De toute manière, ces deux-là, ça fait longtemps que je les ai cramés, des purs pourris, ce sera pas une grande perte. Ce que j'veux de toi, c'est que tu m'donne des infos, pour que j'puisse coffrer ces putains de ritals, leurs réseaux se sont étendus de San Fierro, jusqu'à Las Venturas, en passant par Los Santos, si j'le chope, j'pourrais enfin prendre ma retraite sans avoir ces putains d'insomnies que j'ai chaque soir, ça fait 15 ans que j'essaye de choper ce fils de pute! "
Ils m'avaient relachés, mais j'avais ce putains de bracelets électronique à ma cheville, putain. Les flics étaient restés à questionner Mario & la serveuse pendant des heures quand j'suis rentré, il était énervé et voulait plus que j'revienne dans son restaurant, il avait perdu beaucoup par ma faute.
Hitoshi Nishimura- VIP
- Messages : 1813
Date d'inscription : 19/02/2009
Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
" Une bierre Beatriz, & raapido por favor ! "
À présent que Mario ne me voulait plus chez lui, j'étais obligé d'aller manger ailleurs. C'était d'ailleurs chez un certain Paolo, la serveuse était pas mal non plus. Il était au coin de la rue près du terrain de basket du quartier, je mangeais bien, c'était vraiment bon, mais pas autant que chez Mario. Je m'en voulais beaucoup de lui avoir fait ça. Depuis il ne m'adresse même plus la parole.
Chaque jour, je passais mon temps là-bas à réfléchir de la manière dont je pouvais m'excuser et me faire pardonner.
"Une bierre, Beatriz & raaaapido por favor ! " dis-je d'un air enthousiaste avec une idée en tête.
"Salut Mario, attends, ne dis rien, me chasse pas avant que je te dise ce que j'tai à dire. Ces temps-ci, ça m'manque vraiment de plus revenir manger chez toi amigo, tes burritos me manquent vraiment, j'en deviens fou, & ce que j'ai fait à ton restaurant, c'est vrai, c'est impardonnable, j'aurais pas du t'impliquer dedans, ni même manger ce jour-là chez toi." en rentrant dans son restaurant et en restant à l'entrée.
"Comment ça, tu veux te faire pardonner ! Allez sort de là ! T'as suffisamment fait jusqu'à maintenant ! Pas besoin d'en rajouter une couche ! Allez ! " s'exclama Mario d'un air un peu énervé.
"Attends..attends, j'ai pas fini, pour me faire pardonner, j'ai voulu ... bon viens, il faut que tu vois pour comprendre, Mario." en lui faisant signe avec la main de venir dehors.
Il était sorti avec moi dehors en grognant, puis m'as regardé & m'as retorqué d'un air encore plus agressif : " ALORS ?! TU M'FAIS SORTIR POUR VOIR TA NOUVELLE VOITURE ?! PENDEJO VA ! "
"Non, Mario, c'est maintenant ta voiture, je m'en veux de t'avoir fait saccagé tout ton restaurant, et j'espérais te rembourser de tout ça, en t'achetant cette voiture amigo. Je te l'ai même tunée, je tiens vraiment à toi ese, chaque jour, je te racontais mes malheurs, ça m'vidait, & depuis que tu m'as expulsé, je me sentais mal, amigo, vraiment mal d'avoir du mal à un frère." Dis-je d'un air calme et en posant ma main sur son épaule, face à l'énervement de Mario.
Les jours d'après, Mario semblait de nouveau comme avant, je mangeais chez lui, de temps en temps, mais j'avais remarqué que je mangeais de plus en plus chez Paolo, je sais pas pourquoi mais, cette Beatriz me rappelle de plus en plus quelqu'un.
" TIRE ! TIRE ! "
J'avais un sacré mal de crâne en me réveillant, sûrement encore la gueule de bois du lendemain après m'être bien torché la gueule chez Mario... Sauf que le problème c'était que j'étais pas dans mon lit. J'voyais flou mais j'reconnaissais une voix, une voix si singulière.
"T'es pas si con que ça finalement Chavez. D'ailleurs t'es pas allé de main morte hein ? Un dur, un vrai dur. Hmm, j'aime ça. Écoute-moi, j'ai un autre truc à te demander, & ce sera aussi facile. Tu vas travailler pour moi, Luigi Corleone."
J'avais les neurones en compotes, mais la première phrase qui m'était venue c'était : "Écoute-moi...sale pendejo...me cherche pas, sale fils de pute... Tu vas m'écouter...J'suis pas ton putain de larbin enculé de ta mère...! J'ai tué ces 2 pourris parce qu'ils m'avaient emmerdés, pas parce que tu me l'as demandés, vieux con !"
À partir de là, je m'en souvienais plus très bien. J'ai bien cru que j'allais mourir, ils m'ont foutu dans un camion, j'étais carrément à coté de mes baskets.
Le van roulait, roulait vite, j'entendais des sirènes qui nous suivaient & puis là, j'ai été éjecté, le van avait probablement percuté une bosse sur la route du canal près du stadium.
Il y avait des tirs de partout, j'étais complétement niqué, j'comprenais rien à la situation, c'était un vrai carnage. Il y avait plein de morts partout, jusqu'au moment où je vois, Ramirez, à terre, désarmé qui regardait quelqu'un d'un air apeuré, la peur se faisait voir dans son regard.
C'était Luigi Corleone qui tenait une arme en main, il pointait l'arme en sa direction, accompagné d'un petit rictus : "C'est fou ce que j'aime tuer des poulets." . J'étais sur le point de m'évanouir, son coéquipier qui agonisait m'avait fait glissé son colt45 en ma direction et criait avec les forces qui lui restait : "TIRE ! TIRE !", mon coeur battait à 100 à l'heure, j'entendais les voix au ralenti... Ma vie défilait devant mes yeux, mes paupières étaient de plus en plus lourdes, je tremblais. Puis j'ai tiré, je ne savais pas si je l'avais touché, mais je me suis évanouis avant.
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Re: Morrison Cultural Production
" Et si j'te mettais un doigt ? "
15 ans plus tôt dans un campus pour jeunes de Los Santos...
"...Et, j'suis plutôt doué au tir à l'arc..." disais-je d'un air plutôt coincé.
"Oh...ça peut-être utile si un jour t'as une machine à remonter l'temps & qu'elle tombe en panne... et..qu'tu t'retrouve coincé en plein moyen âge. " Disais Beatriz
".. Tu m'fais rire, c'est bizarre." Disais-je avec une air encore plus mal à l'aise.
" M..oui, j'suis bizarre haha." Me répondait-elle.
"Moi aussi."
".. Trop oui ! Tout l'monde t'aimes, en plus ton père est super connue dans l'quartier ou ché pas quoi. " Disait-elle en riant avec un air gêné.
"Mes parents sont en train de se divorcer, c'est pour ça que j'suis dans cette colonie, voilà." Disais-je en reniflant, feintant de pleurer discrètement.
"... Tu pleures là ?" Disait-elle d'un air étonné.
"Hmm..non."
"... Oulah..." Disait-elle en mettant son bras d'un air gêné sur mon épaule.
"... Écoute... j'suis pas une fille très affectueuse dans mon genre..Pour moi, les gens sont pas fait pour vivre ensemble toute leurs vies... " Me disait-elle en cherchant les mots.
"Huh.. tu crois ?" Disais-je d'un air dépité.
"... Oui."
"... & .. si j'te mettais un doigt ?"
" Hm.. nan. " Me répondait-elle.
"Ey! Chavez, t'es enfin réveillé amigo, ça va ?"
Je m'attendais à voir la Santa Maria, mais c'était plutôt un homme, c'était l'officier Ramirez. Il me regardait d'un air inquiet, le bras dans le plâtre à coté de mon lit d'hôpital.
"Ey...Hola amigo...Qu'est-ce qu'il s'est passé...Il est où Luigi...Où est-ce qu'on est..?" Dis-je précipitamment à Ernesto.
"Tranquille amigo, on est en sécurité. Grâce à toi, j'suis encore là. Ce pendejo voulait me buter, mais t'as tiré à temps. Que le seigneur te bénisse." Repondait Ernesto avec le plus grand calme.
"& il est mort, amigo? Wouargh...!*Dis-je en gémissant de douleur en essayant de me mettre en position assise sur mon lit*
"Bouge pas amigo, bouge pas, t'es pas encore totalement guéri, t'as plusieurs fractures au bras gauche, et t'avais été drogué ese." Repondait l'officier Ramirez avec une voix rassurante.
"Hmpf...Ce pendejo est pas mort d'ailleurs, il a réussi à s'barrer avant que les renforts arrivent, mais il est cuit, amigo, il est cuit ce puto. Le F.B.I. a réussi à avoir son ADN, et on connait exactement tout les deux, sont visages amigo, on l'aura, on l'aura." Disait Ramirez avec conviction.
"Chavez, vous allez mieux ?" Disait une voix assez grave et singulière. C'était l'agent Gibson.
J'avais pas répondu, je savais pas du tout quoi lui répondre après ça. Mais il semblait un peu moins antipathique.
"C'est fou c'que vous avez du mal à répondre aux questions des gens hein? *Disait-il avec un petit sourire en coin* Allez tenez, un bon café pour vous, ça vous retapera en un rien d'temps! *En me tendant un café "Starbuck coffee"*
"Allez, Chavez, j'dois te laisser, j'dois aller aux funérailles des officiers qui ont pas été aussi chanceux que nous, amigo. Prend soin d'toi. "
"Je t'avais dis que j'te rendrais la main ! Tu m'as aidé, j'tai aidé! " Répondait-je en lui souriant.
"Merci encore amigo, allez hasta luego." Disait-il en poussant la porte de ma chambre d'hôpital en compagnie de l'agent Gibson.
Des jours passaient, mon état s'améliorait, mais je n'arrivais pas à m'y faire, j'avais fini par croire que j'détestais vraiment les hôpitaux. C'est fou c'que le temps peut passer lentement quand on fait rien, mon garage me manquait, les burritos de Mario aussi.
"Monsieur Chavez, je pense qu'à partir d'aujourd'hui, vous pouvez désormais rentrer chez vous, votre état s'est largement amélioré, vous pouvez marcher ?" Disait l'infirmière en jetant un coup d'oeil à mon dossier qui était accroché à mon pied de lit.
"Hmm si, je peux marcher."
J'avais rempli un formulaire et toute la paperasse pour enfin sortir et sentir cet air qui m'avait tant manqué, mais ce jour-là, j'ai été surpris.
"Hey... on s'connait...! " Disait-je avec étonnement & en la pointant du doigt.
"Salut, Cesar, Cesar Chavez, celle qui tu voulais mettre un doigt ! Hmmm..ça va mieux ? Les médecins m'avait dit que tu sortais aujourd'hui " Disait-elle.
"Mais qu'est-ce que tu fais ici ? T'étais pas censé travailler chez Paolo ?"
"Hm non, j'viens de démissionner, & Cesar.. Je sais que ces derniers temps, et toutes les fois où t'était venu manger, je t'avais ignoré, mais j'étais pas sûre que ça soit bien toi et.."
Je la regardais pendant un bon moment sans rien dire, en lui souriant. " Hmmm; j'tadore."
"Quoi ? Pourquoi ? Faudrait déjà qu'tu m'connaisse !" Disait-elle en souriant à son tour.
"Hmm.. j'tadore." en lui répliquant et ne sachant pas quoi lui répondre.
Elle repris son souffle et me dit : "Il faut qu'j'aille à c'truc débile, c'est demain, ça t'dérange de m'accompagner ?"
"Euh..Oui. D'accord, j'taccompagnerais. Qu'est-ce que c'est ?" Lui dis-je d'un air curieux.
"Un machin débile."
C'était la première qu'elle me parlait, tout les jours que j'avais passé chez Paolo, elle m'adressait même pas un regard, & me répondait que par le strict minimum. J'étais plutôt étonné, mais apparement, j'étais pas au bout de mes surprises. Elle conduisait bien, sa voiture était même plus belle que la mienne, une Oceanic, pas mal & bien tunée. Enfin bref, là n'était pas la question.
J'voulais l'impressionner en venant bien sapé à son "machin débile" et j'avais sorti ma plus belle chemise jaune à carreaux noirs, héhé. Sauf que ce jour-là, c'était pas vraiment, le lieux ni le moment pour enfiler cette saloperie..
"Le seigneur sait qu'il y a des exceptions. Roberto Dias Mendes, le plus exceptionnel des personnes que j'ai connu. J'aimerais vous citer une phrase que Roberto me disait presque tout les jours au travail... C'est d'Einstein : Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'un en faisant comme si rien n'était un miracle et l'autre... en faisant comme si tout était un miracle... Pour Roberto, il n'y avait pas plus grand miracle que sa famille... Ses 2 filles, Beatriz & Monica... & sa femme Sandra..." Suite à ce discours, des hommes commençaient à enterrer le cercueil.
J'étais pas vraiment..comment dire.."bien sapé" pour l'occasion.. Et puis merde.
Des heures plus tard, un buffet avait lieux, j'avais pas faim, j'avais fait la rencontre des copines de Beatriz, l'une d'elle s'appelait Alicia, elle était gentille, mon pote Ernesto & elle ont fait connaissance également, j'trouve qu'il s'entendais bien. J'étais allé avec Beatriz rejoindre sa soeur, un homme et sa mère qui était en larmes.
"Maman, j'te présente César"
"Bonjour, toute mes condoléances, madame Mendes." en prenant sa mère dans mes bras.
"Cesar, j'te présente ma soeur Monica, & son mec."
"Non, mon fiancé... & mon meilleur ami" Disait-elle d'un air niais à l'autre homme.
"*renifle* Oh, enchantée, et bien.. merci. J..j'ignorais que tu fréquentais un jeune homme, Beatriz. "Disait-elle en se séchant les larmes avec son mouchoir.
"Non, pas du tout. J'ai juste couché avec lui un soir quand j'avais 14 ans."
"Hmmpf, c'était un très bel enterrement. " Disais-je l'air un peu con. J'me sentais un peu gêné quand elle avait dit ça, m'enfin bon.
J'étais resté jusqu'au soir pour accompagner Beatriz, on avait discuté du bon vieux temps, c'était bien. J'allais rentrer, elle m'avait accompagnée jusqu'à ma voiture qui était garée devant chez sa mère.
"J'apprécie que tu sois resté, Cesar" me disait-elle pendant que je mettais ma ceinture.
"J'te téléphone ou tu.." en démarrant ma voiture.
"Cesar, t'es merveilleux. Si t'as d'la chance dans la vie, jamais plus on s'croisera." me répondait-elle d'un air un peu dépité.
J'étais donc parti par la suite, l'air dépité un peu également.
Des années avaient passées, je trainais avec mon pote Ernesto Ramirez, il était devenu d'ailleurs Capitaine, il gérait une équipe d'intervention, & on discutait bien chez Mario. Je lui avais parlé d'Alicia, Beatriz tout ça, de mes problèmes, des filles que j'draguais aussi, on était devenu de très bon amis. Il avait même emménagé chez moi, en colocation, il ne supportais plus sa voisine de son immeuble qui n'arrêtait pas de faire des crises.
Ce jour-là, on allait au marché pour s'acheter quelques petits trucs. Moi, j'étais chargé d'aller chercher des bierres & d'autre truc, moi & ma copine Eva.
"Tiens...! J'te connais !" Disait Ernesto en direction d'une femme.
"Ah.. ! Oui, on s'est rencontrés.. oui.. t'étais à l'enterrement aussi, t'étais avec Cesar, oui, j'men rappelle, c'était même toi qui m'avait raconté que quand t'étais petit, t'avais été obligé de coucher tes parents un soir parce qu'il étaient tellement bourrés, oui ! C'est bien toi ! " Disait-elle avec surprise, en souriant à Ernesto.
"Ouais, c'est exact, j'tavais donné beaucoup de détails quand même ce jour haha ! "
"Ouais, mais ils sont super sympas, ils m'avait même aidée à emménager chez Beatriz oui !" Disait-elle de bonne humeur.
"Oui, sympas, comme moi d'ailleurs héhé ! & t'es bien Alicia, c'est bien ça ? Attend, j'suis avec...HEY CESAR ! " Hurlait-il en ma direction, en me faisant signe de venir.
"Prend des popcorn, salé & sucré, attend j'reviens. " Dis-je à Eva, vers quelques stand plus loin d'Ernesto.
"Ay, Alicia, ça faisait drôlement longtemps, tu vas bien? Hmm, t'as drôlement changée. C'est fou c'que le temps peut faire sur toi, t'es de plus en plus belle au fil des années ah. On s'est pas vu d'puis... WOUAW ! " disais-je d'un air content en m'approchant de plus en plus d'Ernesto & Alicia.
"Cesar?" Disait-elle en souriant, et en revenant d'un autre stand. C'était bien Beatriz, j'en revenais pas. J'aurais jamais cru la revoir, elle aussi s'est embellit d'années en années.
"Ey! Beatriz, un bail que j'tai pas vu. Tu vas bien? Qu'est-ce que tu fais en ville? J'pensais que t'était partie, Paolo m'avais dit que t'avais quitté la ville."
"Ouais ouais. La routine, ça va bien. Bah je passais par là, parce que j'devais faire des préparatifs pour un autre machin débile, voilà quoi."
"Ah.. Toutes mes condoléances." Disait-je en repensant à l'enterrement qui était associé à son "machin débile".
"Oh mais non, non, haha. C'est le mariage de ma soeur, hmm." Disait Beatriz.
"Salut!" Disait Eva en revenant du stand avec des popcorn à la main.
"Eva, j'te présente Beatriz, Beatriz, Eva" disais-je à Eva puis à Beatriz.
"Tu te rappelles de ma soeur, Monica ? " Disait-elle en prenant le bras de sa soeur, pendant qu'elle venait à peine de revenir d'un autre stand.
"Ay salut !" Disais-je à sa soeur
"Hm ouais, ça faisait longtemps, depuis..." disait-je.
"L'enterrement d'not' père, oui." disaient Beatriz & Monica à l'unison.
"Quelle tristesse..." Rétorquait Eva d'un air un peu ironique & jalouse.
"Hmm ok.. bon faut.. faut qu'on y aille alors euh.." disait Beatriz après le blanc qu'il y avait eu après les paroles d'Eva.
"Hm ouais, nous aussi, euhm, on a qu'à.. On s'voit un d'ces quat', j'vais prendre ton numéro." Disais-je en fouillant dans mes poches.
"Ouais, donne-moi ton portable, j'vais rentrer mon numéro."
"Ouais, c'est, c'est peut-être plus simple."
Ma copine était pas super à l'aise, elle commençait à tirer un peu mon bras pour me faire comprendre qu'il fallait y aller.
"Allez, Cesar, faut vraiment qu'on y aille là." Disait-elle avec insistance.
"Hmm oui, on devrait.." Disait en montrant du doigt vers un autre endroit tout en regardant Beatriz.
"Oui c'est sur, haha, c'est sur." Disait Beatriz en souriant d'un air forcé tout en regardant Eva.
"Ok ! Bon, salut ! Bonne balade, c'était cool de vous revoir! salut, c'était sympa !" Disais-je en m'en allant vers la direction opposée.
"À plus mesdames!" Disais Ernesto en faisant un signe de la main à Alicia, Beatriz & sa soeur. Alicia regardait continuellement Ernesto, elle avait l'air d'être plutôt attirée héhé.
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Re: Morrison Cultural Production
"Oh putain, ça craiiint ! "
Eva était insupportable, j'avais fini par rompre avec elle. Cela faisait déjà 6 mois qu'on s'est plus revu. J'avais décidé d'aller voir mon père, pour prendre conseil, savoir comment il avait fait pour rester avec ma mère aussi longtemps! Leur relation avait toujours marché, quel chanceux. Enfin...
"Hey salut p'pa, c'est moi, Cesar." en toquant à la porte.
"Vas-y rentre Cesar." en ouvrant la porte quelques secondes plus tard.
Il y a longtemps que j'avais pas revu ma maison d'enfance, nostalgie... Maman était partie depuis mon incarcération & après s'être disputé avec mon père, il était quand même resté presque 35 ans ! C'est déjà mieux que moi & mes relation ridicule. J'étais plutôt naze dans ce domaine, c'était pas mon truc.
"Hey, vise-moi un peu ça héhé, regarde, couché-levé ! Bim bim avec ces haltères de 50 kg, héhé pour mon âge c'pas mal hein ? " Disais mon père tout fier de lui.
"Wouaw, très impressionnant *ironisant* Hmmpf... bah voilà, écoute.."
"Vas-y tape dedans ! " Me disais-t-il en bandant ses abdos. "Vas-y j'te dis tape!"
"Mais non, j'vais pas faire ça, j'ai pas envie de t'esquinter, non, j'veux pas."
"Allez dépêche toi avant que j'ai une crampe ! Bon ok. On va s'fumer un joint..*Disait-il en commençant à s'rouler un bon gros joint*...Alors ? La vie, ça s'passe ? Des mecs du quartier m'avaient dis que t'avais ouvert un garage, c'pas mal ! Les affaires marche ? *disait-il en allumant le joint*"
"Mouais, ça peux aller."
"Eyy ! C'bien mon fils *Avec une voix bizarre à cause du joint* Alors, tu t'envoie en l'air? *Me tendant le joint*
"Mouais.." en prenant le joint, et en tirant vite fait.
"Ey si t'as b'soin d'quelques tuyaux, tu sais.. après 2 mariages ratés, sans compter celui de ta mère, après ça, c'qu'on sait l'mieux faire, c'est d'lécher d'la chatte moi j'te l'dis ey ! & toi, quelqu'un en particulier ?" Disait-il en expirant et faisant ressortir la fumée de sa bouche.
"Hmmm.. non. Pas depuis Eva."
"Bah...euh.. ça r'monte à 1 an, faudrait passer à autre chose."
"Mais tu m'connais P'pa, c'est pas mon truc, & tu..*tousse* T'as un chien maintenant ?"
Un putain de clébard avait débarqué dans le salon, j'savais pas que mon père avait un chien maintenant.
"Attends! Flocon ! Flocon ! Arrête de courir, tu vas finir p.. Cesar ?" répliqua Eva en petite tenue pour récupérer son chien.
"Ch..p...ouargh...!" Je toussait.
"Tu lui a pas dis ?" Disait Eva à mon père. Il faisait un signe de tête à Eva, que "non".
"C'est.. pas vrai.. ! " Puis Eva est repartie dans l'autre bout de la maison.
"Attends.. j'voulais t'le dire, j'étais sur le point de t'le dire..."
"C..ça fait longtemps...?"
"Quoi?"
"Ca date de quand ?"
"Hmmpf... pas longtemps ! Euh..euh.. elle était là, chez Mario... un peu triste tu vois.. & .."
SHBOUM ! J'lui avais balancé un putain de coup d'poing dans l'ventre à mon père, envahi par la surprise.
"WOARGHHH !" On criait à l'unission, lui par la douleur du coup, et moi qui m'était éclaté le poing en le frappant. Putain !
"Merde...! Ca avait l'air si mou... ! Pas du tout ! PUTAIN ARRGH ! " En tenant mon poing, et lui son ventre.
"Putain..; la douleur, j'te dis pas...oh...."
"Tu baises mon ex ?... Tu t'es fais Eva... ? " en gardant mon calme.
"Eh bien... oui.. mais, j'ai pas.. qu'est-ce qu'elle est sexy..."
"Je l'sait qu'elle est sexy..." en gardant mon calme une fois de plus.
"Heyyy ! Merci, c'est super gentil, merci les mecs !" La voix d'Eva sifflotait à travers le couloir.
"VA T'FAIRE FOUTRE !" dans un excès de fureur.
"Cesar... écoute, c'est vrai que j'suis aps l'père idéal &... non ! "
J'étais parti de la maison avant qu'il ai fini sa phrase.
"Tu sais c'qui est bien d'avoir des parents complétement à l'ouest et à 5000 km de soi ?" me questionna Ernesto d'un air joueur.
" Quoi.. ? " Disais-je avec une voix étouffée en étant affalé, la tête contre le bar de Mario & la main enflée avec un sac de glace dessus.
"Et bien, c'est bien, parce que c'est impossible qu'ils te broutent l'une de tes ex-petites copines héhé."
"Haha, t'as raison." Disait Mario à Ernesto, tout en se tapant dans la main & en rigolant.
"Ouais... j'suis au courant Cesar, j'étais même là quand il l'avait abordé haha, plutôt doué hein ? Ton vieux & toi, vous visitez les mêmes grottes hein ? & c'est ton père qu'elle a choisi mon pote... ah...genre, échanger un Ipod contre un lecteur cassette.." en prenant l'air sérieux.
Ernesto rigolait et m'a balancé : " Ouais mon pote! Faut que tu t'venges.. ! Vas-y tape toi, l'un des ex de ton père mec! Après vous s'rez quittes "
J'ai levé la tête, un peu chouté, et j'lai regardé avec un air du style "Oh my god..."
"Hey dit. Tu crois qu'ton père quand il s'vide les burnes, il fait..."YEAHHH.. BABY...COME ON BITCH... THE STREET IS COMING IN YOUR ASS BABY ! MADDAFUCKAAAA...! " ? Non ? " en prenant une voix très grave, imitant les gangsters de Los Flores.
"Bon les mecs, ya moyen qu'on d'autre chose ? Carrément autre chose, ce serait cool."
Mario recommençait avec son "YEAH...BABY...THE STREET IS COMING IN YOUR ASS AAAIIIIGHT ! ". Ernesto, pris d'un fou rire, il n'arrêtait pas. J'étais un peu soulé, j'en avais marre, j'leur faisait la tête du chinois. ( -_-' )
"Allez, j'passe à l'action.. vous savez quoi ?"
" Tu vas faire quoi ?" Disait Ernesto tout en rigolant encore un peu.
"J'vais appeler toutes les filles qu'il y a dans mon répertoire, y'en aura bien une qui voudra coucher avec moi. " Disais-je d'un air déterminé, en consultant le répertoire de mon téléphone.
"CA C'EST FORT ! ALLEZ ON TRINQUE LES MECS !" Disait Mario d'un air enthousiaste.
"Ouais ! Carrément ! C'est un truc purement suicidaire, et débile, mais j'te soutiens à 100% mon pote! " Disait Ernesto en levant sa chope de bierre pour trinquer.
Les heures passaient, j'appelais... les bierres s'enchainaient, & toujours pas de trouvailles... " Hey salut, j'me disais que t'étais plutôt cool hey ? J'me disais, où est-ce que j'pourrais tremper mon biscuits ?"...Les filles s'enchainaient... "Hey, salut ! Ouais... t'as quel âge ..? "... Les bierres, encore des bierres.... Il était à présent minuit, & j'men rappellais plus très bien.
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Re: Morrison Cultural Production
T’a un sacré dont, si je peux te donner un conseil fais en bonne usage.
kiss.
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Taylor_Demons "Deem's"- Messages : 1081
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Re: Morrison Cultural Production
12 septembre 1939 – Pologne, Varsovie.
« Puisque Irina avait décidé de mourir, son chat n’aurait qu’à se débrouiller. Elle s’en était déjà occupée au-delà du raisonnable.Voilà belle lurette que les villageois avaient attrapé et mangé les rats et les souris.
Les animaux de compagnie avaient suivi.
Tous, sauf un : ce chat, son compagnon qu’elle tenait caché. Pourquoi ne l’avait-elle pas tué ? Pour garder un raison de vivre, quelque chose à protéger et à aimer – une raison de survivre.
Elle s’était promis de continuer à le nourrir jusqu’à ce qu’elle-même n’ait plus rien à se mettre sous la dent.Ce jour était arrivé.
Elle avait déjà découpé ses bottes de cuir en lanières, les avait fait bouillir avec des orties et des graines de betteraves. Elle avait creusé le sol pour trouver des vers de terre, sucé des morceaux d’écorce. Ce matin encore, délirante de fièvre, elle avait rongé un pied du tabouret de la cuisine jusqu’à ce que ses gencives soient pleines d’échardes. À sa vue son chat avait filé se réfugier sous le lit, refusant de se montrer alors même qu’elle appelait à genoux, le suppliait de sortir de sa cachette.
C’est à ce moment-là que Irina avait décidé de mourir, n’ayant plus rien à manger ni à aimer. »- AH...-AH.. AAH.. ! [Respiration saccadée & irrégulière]
- Chérie ?! Chérie ?! Calme-toi.. Chut-chut..ch.. calme-toi...- Je suis là.
J'étais dégoulinante de sueur, la lumière traversait le rideau de notre chambre, l'ambiance obscure de cette nuit refaisait surface, j'avais encore fait ce cauchemard.Ronnie me rassurait, mais j'allais de plus en plus mal, ces derniers temps. Mes nuits étaient de plus en plus perturbées et courtes. - Flash back -Quand le souvenir vous tiens...
C'était il y a trois jours, j'avais retrouvé quelques photos familiales, enfouies dans une petite chemise. Ma grand-mère avait vécue, l'horreur - l'horreur de la guerre. Je me souviens, c'était à cette époque, l'envahissement de la pologne par les nazis.
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Re: Morrison Cultural Production
Je vois mes mains écorchées à l’usure des minutes, des heures, et des jours passés ici. Le par-dessus de mousse sur un simple plan de métal qui me sert de lit et la faible lueur traversant ma fenêtre, me plonge dans la pénombre, dans une obscurité qui me ronge, me ronge de l’intérieur. Mon cœur bat, mes poumons fonctionne, pourtant j’aimerais que tout s’arrête. Je n’aurais jamais dit ça quelques années plus tôt. Des valeurs et des choses me reviennent, progressivement, de plus en plus intensément, n’est-ce probablement ça qui me tiens encore en vie ? On le ne saura jamais. Quoi qu’il en soit, chaque minute compte, chaque secondes de notre existence sont faites pour être vécues.
À titre d’exemple, j’aimerais vous faire part de ce qui me chagrine, et qui me tue chaque fois que je pense à cette citation. De qui ? Je ne sais pas. Ma misérable existence de vieux loubard a fait que je ne m’intéressait pas à ce genre de « saloperie » ; en tout cas, ça aurait été ce que j’aurais dit, avant le jugement dernier. L’attente est insupportable mais, je vais faire ce geste pour moi, pour vous, pour tous ceux qui lirons ceci.
Voici cette citation qui me tient à cœur depuis un certain temps :
"Imagine que chaque matin, une banque t'ouvre un compte crédité de 86 400 euros, mais il y a 2 règles à respecter:
La première est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'est enlevé le soir. En plus tu ne peux pas tricher, ni virer cet argent sur un autre compte.
Et chaque matin la banque t'ouvre un nouveau compte crédité de 86 400 euros pour ta journée.
La deuxième règle c'est que... la banque peut interrompre ce jeu sans préavis, elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autres...
Cette banque, elle existe, nous l'avons tous, c'est la vie, le temps.
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée. Le soir, quand on part dormir, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu. Et, chaque jour, ça recommence.
Nous vivons avec la règle numéro 2: la vie peut s'arrêter à tous moments."
Aujourd’hui, cette heure, la dernière que je vivrais. Néanmoins, ce que je souhaitais, aura été exaucé.
Dans exactement, 12 minutes, je passerais sur la chaise. Oui, j’ai choisi cela. Pourquoi ? J’ai décidé que mes fautes devait être au moins racheté, du moins, en partie. Cela dit, ça ne pardonnera jamais ce que j’ai fait à ce pauvre homme, qui suis-je pour ôter la vie ? Probablement quelqu’un qui n’a aucune valeur moral. En tout cas, c’est ce que l’on m’avait toujours dis. Comme toujours, j’ai fait le contraire, tout naturellement…
Aujourd’hui, je regrette, un peu, beaucoup, même un peu trop. Tout ce que j’ai raté et raterais, mais surtout ce que je n’ai pas pu faire. Je sais bien qu’il est tard, mais je préfère le faire, avant qu’il ne soit trop tard.
Je t’aime Molly, prend soin du petit qui va bientôt voir le jour. Je sais que tu ne m’as pas encore pardonné et probablement jamais pour ce que je t’ai fait subir, mais s’il te reste encore une petite place dans ton cœur, pour accepter ma requête, mais je souhaiterais que tu demandes pardon à mon fils, pour tous ces moments, du moins les traces d’un père responsable que je ne suis pas. Mais surtout, je regrette. Vraiment. Désolé Molly.
Adieu.
Hitoshi Nishimura- VIP
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Re: Morrison Cultural Production
Il pleuvait, les gouttes dégoulinaient sur mon casque, j’étais trempés jusqu’aux os. Le trajet a été dur, très dur. On tremblait de peur, on implosait tous dans nos esprits à l’idée de devoir parcourir les centaines de mètres jusqu’à la berge. La tension était énorme, la porte de l’embarcadère allait s’ouvrir, on était prêts, tous parés à se battre jusqu’à la mort.
Dès les premières secondes du largage, j’ai assisté aux premières pertes, mes hommes tombaient un à un, lors de l’ouverture de l’embarcadère du bateau. J’ai hurlé : « PASSEZ PAR LES COTÉS ! LES ALLEMANDS NOUS PRENNENT DE FACE ! ON SE REJOIND TOUS AU POINT DE RALLIEMENT ! »
On se cachait près des fossés des obus, les soldats-médecins peinaient à ralentir l’hémorragie des blessés, plusieurs soldats ont connus une mort atroce. L’un implorait sa mère, les tripes à l’air, d’autres mourraient, succombant à leurs brulures dûes à l’explosion des réservoirs de leurs lance-flammes.
Certains navires avaient déjà été coulés avant même d’atteindre le point de largage d’Omaha Beach.
L’opération de ce jour, marquera à vie nos esprits et ceux des générations futures. Ce 6 juin 1944, point de référence pour eux, pour nous, pour tous ceux qui auront connus la peine de la perte d’un proche tombé sur le champ d’honneur.
À Craig Thompson, mon seul et meilleur ami, tombé au champ d’honneur.
Hitoshi Nishimura- VIP
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Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
Grand moment de solitude.
Aujourd’hui, j’ai découvert une nouvelle sensation, une nouvelle émotion qu’avant ces dernières semaines, je n’éprouvais pas. J’ai déjà eu quelques mésaventures, mais qui jusque-là, n’aboutissaient en rien de concret.
Aujourd’hui, j’ai compris que la vie n’était pas qu’une parcelle de pensée parmi tant d’autres dans ce petit monde.
La vie, est voué au partage, à l’excès, aux folies, aux je-ne-sais-quoi-d’autres. Tout ça, compacté dans une, et une seule hôte : notre âme, le corps de notre âme.
Cette fille me fascine tellement. Elle me comprend, je la comprends. Nous nous ressemblons, elle illumine chaque jour de ma vie, quand je la vois. Ses yeux, son parfum, ses cheveux, tout.
Aujourd’hui, je suis amoureux. Fou d’elle. Je n’cesse de penser à elle. Mais, je ne peux pas. Carrément pas. J’ai peur de la perdre en lui avouant tout ça. De perdre quelqu’un en qui j’ai confiance, et que j’aurais confiance. Perdre quelqu’un en qui, j’aurais tant à offrir.
Mais cette fois-ci, je n’ai pas confiance, j’ai peur de sa réaction. Pourquoi ? Je ne sais pas. Tant de questions sans réponses. Mes idées, mes pensées deviennent de plus en plus confuses, de jour en jour. Il faut qu’elle le sache. Mais, c’est impossible. Cela me fait mal, vraiment mal de ne pas pouvoir lui en parler. Est-ce un crime ? Une maladie de trouver cette fille parfaite ? Je ne sais pas. Mais, je le conçois parfaitement, que cette petite voix qui me pousse à aller droit au but avec elle, me ronge de jour en jours. C’est insupportable.
Hitoshi Nishimura- VIP
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Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
Loin d’eux, loin des frères, loin de la famille, loin de tout ceux en qui j’gardais et j’garderais une place dans mon coeur.
Aujourd’hui, elle est partie.
Elle m’a chérie.
Elle m’a accepté comme j’étais, toujours été pardonné ce que j’ai fais, toujours là même quand tout l’monde était partis.
Cette femme, pour qui j’donnerais ma vie, même si elle me l’a donné, cette vie que j’ai gâché en croyant qu’elle était finie.
Je ne lui ai même pas dis ce que j’avais sur le coeur. Je n’ai jamais eu le courage. Toujours à la ramasse, c’est pour ça que j’te dédie tout ça, maman, la femme de ma vie.
Maman, j’tai pas dis. Et j’aurais voulu te dire, qu’un jour j’aurais un gosse, et j’men serais voulu de te l’dire.
Maman, j’tai pas dis. Que des fois, c’est dur d’avouer la vérité, que les mensonges sont plus facile à balancer.
Maman, j’tai pas dis. Que la vie est trop triste. Elle ne s’emboîte pas comme un jeu tetris.
Maman, j’tai pas dis. J’ai plus d’espoir, plus rien pour avancer. Mais ça, ça l’était pas avant de savoir ce qui m’aidait à continuer.
Maman, j’tai pas dis. T’as fais de moi, un mec gentil avec un avenir, aujourd’hui j’te remercie mille fois, mais tu n'peux plus voir ton fils grandir.Je m’en veux.
Maman, j’tai pas dis, maman, je t’aime. Même si aujourd’hui, ce qui me fais avancer, c’est la haine.
Hitoshi Nishimura- VIP
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Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
Norah,à tu un Skype pour discuter ? J'aimerais te parler d'une chose assez importante qui risquerais de te plaire je pense
Zayne Dwight- Retraité Staff
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Ancien Prenom_Nom : Zayne, Zarko
Re: Morrison Cultural Production
Ouais, tiens : misterbanane94
(Rigole pas, j'avais pas d'idée sur le nom mddr)
(Rigole pas, j'avais pas d'idée sur le nom mddr)
Hitoshi Nishimura- VIP
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Ancien Prenom_Nom : Cesar Chavez
Re: Morrison Cultural Production
Ah beh je t'ai déjà Connecte toiNorah Morrison a écrit:Ouais, tiens : misterbanane94
(Rigole pas, j'avais pas d'idée sur le nom mddr)
Zayne Dwight- Retraité Staff
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Ancien Prenom_Nom : Zayne, Zarko
Re: Morrison Cultural Production
IdéalisationConfianceAmourSentiments
VéritéDésillusionSilencePerplexité
MensongeLâchetéTraitriseColère
HaineDépressionVengeanceSi mon absence ne change rien à ta vie, c'est que ma présence n'avait aucune importance.
Hitoshi Nishimura- VIP
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