Danny Ambrose - J'entend des voix dans ma tête.

'' L'exitation sur la piste, les regards posés sur mon bolide et sur moi, mes yeux fixant glorieusement la route, mon coeur ne cessant de battre d'une vitesse incroyable, mon adversaire à coté, mais également mon ami, les sirenes qui retentissent, une peur qui s'installe, une fuite désèspérée, une perte de conscience passagère, un accident innévitable, une perte de confiance en tout ceux qui m'entourent, un plongeon dans le silence .. ''

'' C'était pas compliqué à comprendre en fait, j'étais l'genre de mec qui aimais profiter de la vie, des sensations forte, des filles en admiration, c'était mon quotidien. J'ai souvent couru contre d'autre mec pas très heureux sur la ligne d'arrivée, mais j'dois reconnaitre que lui, j'm'étais lier d'amitié avec, et j'pensais pas en arriver la.

Nous étions en train de discuter des performances de nos véhicules personnels, j'crois que lui .. il devait avoir une Mazda .. RX8, mais un putain d'bijoux en fait, et j'dois aussi vous dire, que j'la voulais depuis longtemps cette petite.
On était pas d'accord sur l'sujet, alors sur c'coup la, on a merdé, oubliant notre amitié, presque en fait .. j'me suis dis, autant miser la voiture. C'clair que j'aurai pas du aller jusque la, parce qu'maintenant, j'ai plus confiance en personne.

J'le sentais étrangement bizarre sur c'te piste, méfiant, probablement trop, c'était pourtant notre endroit favoris, calme et posé, l'truc ou les keufs passent pas. Et c'soir, j'sais pas pourquoi, enfin, j'savais pas pourquoi, mais nous étions attendus, et quand cette putains d'petite blondasse a baissé les bras, c'est pas une, ni deux, mais cinq putains d'voiture de flics qui ont débarqué, c'est la qu'j'ai pu voir c'connard partir, et les flics ! ? Ils s'en branlaient, ils m'voulaient moi, et uniquement moi. La suite ? Regarde mon uniforme d'taulard et t'auras compris que c'fils de pute c'est baré, et que moi j'ai plongé.

Même ton meilleur pote te nique pour une caisse .. imagine alors le premier inconnu venu.

'' Un réveil pénible, une douleur ventrale insupportable, une respiration sacadée, une vision limitée, une mobilité réduite, un drôle de bruit, des chuchotements instoppable, un énervement constant, un cri aigu dans la nuit, une injection et un calme soudain.''

J'ai ouvert les yeux .. et la première chose que j'vois, c'est l'imense bandage recouvrant mon torse, et c'que j'sens, c'est l'impression horrible d'avoir la tête compressée, et l'pire, c'est que j'pouvais pas bouger.
J'ai vite compris c'qui m'arrivait, j'm'étais planté, j'étais cuit, et j'étais l'mec le plus surveillé d'la prison à cause de mon état physique. La respiration aussi faible que ma force, chaque bouffée d'air était pour moi une souffrance.
Cette pièce était si sombre, les gens guettant chaque fait et geste de ma part alors que mon état m'empèchait clairement de bougé, c'était probablement ce qui m'énervait le plus, et pourtant je ne disais rien, mais j'entendais les hurlements constant de mon corps, des hurlements tellement désagréable, que j'en ai fini par exploser litéralement, mes yeux gorgés de sang, ma voix résonnant dans toutes les cellules, je me rappelles juste la tête de ce médecin m'hurlant '' Détendez vous '', ensuite .. plus rien.

J'trainais durant des jours dans l'silence et dans les coins les plus sombre de cette putain d'prison, j'me contentais d'ignorer les gens qui criaient après moi, tout l'temps, même le soir dans ma chambre, ils continuaient d'gueuler, encore et encore...

On m'frapais beaucoup aussi, et j'osais pas répliquer, parce qu'ils m'disaient de pas le faire, et que si j'le fesais, j'allais souffrir, beaucoup, plus encore que lorsque je respire, et pourtant, un jour, quand ce mec m'a défendu, j'entendais personne crié après moi, pour une fois que c'était calme, j'ai enfin pu m'défendre aussi, et être tranquille.