Ellie Jonathan "Memories"

par OFV Ven 16 Aoû - 3:22

Présentation du personnage

Nom Jonathan
Prenom Ellie Héléna Morgane
Age 27 ans
Nationalité Américaine
Taille 174 cm
Poids 51 kilos

Style vestimentaire
Les vêtements qu'elle porte sont généralement de la grande marque, elle préfère les couleurs vives, d'ou elle se balade quotidiennement en ville avec une Veste Bleue Claire, une Tunique en V blanche, ainsi que un leggings noir avec multiples accessoires.

Caractère
Ellie est d'un caractère amical, cherchant tout le temps à s'impliquer parmi les autres, elle est souvent bavarde, ne pouvant plus s'arrêter.
Elle est très intelligente, et d'une énorme écoute auprès de ses amis, et ainsi que très protectrice envers eux.
Son point faible : Ses parents.

Je me souviens, des beaux champs d'Addison, la belle verdure, les animaux.. Une vie paisible, et calme. J'adorais quand maman faisais des Cookies aux pépites de chocolat, qu'ils étaient bons. Enfin, ce qu'il me faudrait de plus, pour bien vivre, c'est que papa soit là, il n'était pas là quand j'était née, maman me disait qu'il était tout le temps occupés sur les routes, le Nebraska, le Kansas, c'est rare qu'il passait à la maison pour venir nous faire un petit coucou. A noël, il n'était jamais là non plus, je finissais par penser que ma mère était simplement tombée enceinte par un inconnue, et que je n'ai jamais eu de vrai père. Les jours d'école, c'était assez dur, les petites brutes de l'école ne cessaient d'embêter mes amies. Jason cherchais tout le temps à faire le héros, pour son honorable courage il a réussi à gagner un saignement de nez, voir pratiquement qu'il soit cassé. Et puis un jour, c'est moi qui ai tenté ma chance. J'en avais marre de voir tout mes amis se faire massacrer par une simple brute obèse qui voulais uniquement la nourriture et l'argent des autres. Je l'ai provoqué, et il est venu à moi, dans la cantine. J'ai attrapé un plateau, et d'un coup sec je l'ai frappé au visage, et il est tombé. J'ai été convoqué par le principal, me disant que c'est mal, et il me renvoya chez moi pendant 2 jours à la maison. Maman avait honte de moi, me faire renvoyer de l'école est quelque chose d'assez frustrant des avis des autres. Mais je me sentais tout de même fière par rapport à mes amis, qui eux m'ont acclamé à ma sortie avec ma mère. Pendant ces deux jours, j'en ai profité pour aider ma mère à la ferme, après tout, 57 ans, sa commence à rouiller si on peut dire sa comme sa.

Quelques années plus tard, le lycée, j'ai rencontré un garçon assez... Comment dire, magnifique. Ce garçon passait son temps un peu à se la pêter, se prétendre comme quelqu'un d'assez important dans le milieu social, d'un côté il me dégoutais, mais d'un autre, il me faisait craquer. Un peu plus tard, en cours, il m'a lancé un petit papier en secret, je l'ai lu. Il était écrit que si je voulais m'amuser ce soir, je devais aller à la placette d'Addison, Michael m'attendra la bas.
Alors ma mère m'a dit oui, mais que je fasse quand même attention à moi. Je suis parti en courant à la placette, j'en avais pour 10 minutes de marche, la maison est plus éloignée de la ville. J'ai attendu 15 minutes, et je vois arriver, une belle voiture assez sportive, je me disait juste que c'était quelqu'un qui avait perdu son chemin pour qu'il s'arrête à une heure si tardive à Addison, mais non. C'était Michael. Alors nous avons roulés pendant une bonne heure, jusqu'à à être arrivés à Brighton, une grande monopole, style Los Angeles. On arrive dans un entrepôt, et j'ai pu discerner plusieurs véhicules, modifiés dans la performance, et dans l'esthétisme, c'était des beaux modèles. Quelques secondes plus tard, arrivés à notre 'petite place de parking', j'ai regardé une Mistubishi Evo 6, et une Toyota Corola AE86 se disputer sur le bitume de l'entrepôt, longues courses ou dérapages, il y avait de tout. J'était plutôt d'un air étonnée en voyant ce genre de chose, la vitesse, la musique, les belles voitures. J'était toujours posée contre la Shelby Cobra de Michael, et d'un coup, il m'a pris par le bras, et ma mis dans la voiture. Je lui demandais ce qu'il se passait, d'un air plutôt stressé. Il me répondais qu'on allais faire une course dans l'usine désaffectée, un long parcours tout autour du coin de 5 kilomètres. Je commençais un peu à avoir peur, entendre les moteurs tonner, il y avait une Supra contre nous, je ne sais pas vraiment c'était quoi le pari, mais je commençais quand même à perdre mon calme, m'accrochant aux sièges. La course débute, la Supra nous passe devant à toute allure, la ou Michael prends durement le premier virage en extérieur, la Shelby commençais à déraper en arrière, je le sentais. Quelques secondes plus tard, il a rattrapé la Supra, ou il restais à peu près 2 kilomètres, sur les plateformes instables. C'était une course dangereuse. Pratiquement arrivés, la Supra tentait de nous faire un tête à queue, juste au moment ou Michael s'arrêta brièvement, laisser la Supra faire son action, s'encastra contre un mur. Tout l'avant était détruit, pratiquement plusieurs pièces du moteur voltigeaient. Je ne savais même pas si la personne qui conduisais était encore en vie.

Par peur, Michael me ramena directement à la maison. Il m'a embrassé, me disant qu'il m'aimait, mais j'était toute pâle à sa réaction envers moi. Il disait que ce qu'il c'était passé ce soir la, ne doit jamais être révélé. Je me suis mise en couple avec Michael, mais pendant quelques temps cela a dégénéré, restant toujours sur l'idée de l'accident mortel de la Supra, il a mis fin à ses jours disant que c'était sa faute, en sautant de sa voiture par dessus un ravin.
Les années passèrent, la mort de Michael sur la conscience, je finissais par oublier tout sa. A l'âge de 16 ans, j'avais enfin décroché mes diplômes pour devenir Cadette à la Police de Denver.
J'avais enfin vu mon père, je n'en revenais pas. Il avait enfin arrêté d'être un routier, il nous a dit à maman et à moi, que plus jamais il ne reprendra le volant d'un semi remorque, et qu'il consacrera ses derniers jours à sa famille. J'était heureuse, enfin de voir mon père, et de voir qu'il va s'occuper de moi, même si j'ai trop grandie.
De son côté, lui était triste, il s'était rendu compte qu'il n'a pas pu m'accompagner durant ma jeunesse, qu'il aurais aimé me voir faire mes premiers pas, dire mon premier mot, ce genre de choses, il à raté l'occasion de voir sa fille sourire. Et à ce jour je regrette encore qu'il n'a pas été là pendant que je grandissais.
Durant les deux dernières années, j'ai travaillé dans la ferme, j'ai été payée pour mon travail, et j'ai envoyé mon dossier de Candidate à l'Académie de police de Denver...

J'ai été reçue à l'Académie de police de Denver, au Texas, c'est assez loin de chez moi, si on peut dire sa comme sa, mais mes parents étaient de tout cœur avec moi, il voulaient me laisser faire mes choix, comme une grande fille. Arrivée à l'Académie, je ne m'attendais pas vraiment à ce que je pouvais voir. Je croyais que c'était comme dans le film 'Police Academy' ou sa serait plutôt comique, mais les choses n'étaient pas vues sous le même angle. Chaque jour je devais me lever à 6 heures, pour faire l'entrainement matinal, les pompes, le footing dans la cour, j'aimais bien sa, mais c'était quand même un réel défi comparé à ma vie paisible de campagnarde. Tout les jours on passais des tests de conduite, qu'ils soient en situation dangereuse ou non, j’emmagasinais énormément de chose en si peu de temps. On m'a appris à manier l'arme, le MP443, petit pistolet de service de la Polizei Russe. On ne nous laissait pas manier les gros calibres, ou les simples revolver, on se contentais de se petit pistolet de foire. Enfin bon, avec sa je me débrouillais plutôt pas mal, tirer en rafale sur la cible, et tout. On nous évaluais parfois sur de longs tests, par exemple sur les test de brigade spéciales, le SWAT. J'adorais cette brigade, le seul groupe d'intervention ou je pouvais laisser vivre mes idées. Je pratiquais le plus les evacuations d'otages, ou voir même entamer de fausses négociations avec l'instructeur, j'était une élève modèle et respectée.
Et voici venu le jour du test final, l'examen ou on pouvais savoir si on a vraiment travaillé ou pas durant deux ans dans cette académie.
Je m'en sors pas si mal, une excellente note pour cloturer ma fin d'études. J'ai loué un appartement pas très 'luxe' à Denver, et j'ai envoyé mon dossier d'inscription en tant que Cadette.
J'ai été prise, j'ai fait mes premières semaines de service avec Palermo, un mexicain un peu paranoïaque quand il n'a pas son beignet au chocolat dans la bouche. Il était con, mais à la fois il était drôle, il me faisait bien rire lors des patrouilles dans les nuits sombres.

Et puis, un soir, on nous avait appelé pour un tapage nocturne, et que apparemment il y avait eu des coups de feu dans le 7ème arrondissement de Palm Street. Moi et Palermo on y est allé, avec une autre unité. Tout semblait calme, paisible, il n'y avait aucun problème. Et c'est après qu'un autre coup de feu éclata dans la ruelle, nous 4, Palermo, moi, Kennan et Rigaldo on est allés voir, on voyait un petit groupe armé, des gangsters se tirant dessus, et commençant à prendre la fuite. Je commençais à en poursuivre un, mais après quelques minutes de course poursuite, je suis tombée à terre à cause d'une effroyable douleur au niveau de mes talons. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Palermo est arrivé, me regardant d'un visage pâle, croyant que je me suis faite toucher par une balle, mais je lui ai expliqué en souffrant que j'avais une douleur au niveau de mes pieds. Il appela une ambulance. Arrivé aux urgences, un docteur me pris directement en charge, et commença des radios afin de savoir ce que j'ai exactement. Il m'expliqua que j'avait la maladie de Sever, un truc qui apparemment me détruit les talons en plusieurs parties ou ces parties restent accrochées au pied. Il me disait que ma carrière dans la police serait surement terminée, mais il me disait qu'il y avait peut être une solution. Je devais pratiquer plusieurs séances de kinésithérapie afin de calmer les douleurs de manière permanentes, et consommer à fort taux de la poudre de calcium, pouvant renforcer ces os, voir même les recoller.

Après quelques semaines de rétablissement, j'ai repris de mon service, recommencé mes patrouilles avec Palermo, mon mangeur de Donuts préféré, et la vie continua son cycle, chaque jour, même circuit ou je patrouillais, même voiture, même passants qui traversaient le chemin piéton, la ville semble tranquille, mais je dois avouer que mes parents me manquent énormément, Michael aussi. Mais, le passé est le passé, donc je me concentre le plus sur mon avenir, ce que je pourrais peut être devenir en restant dans les rangs de la police de Denver.
Après tout ceci, on commençait à m'enseigner quelques techniques utilisées sur les interventions faites par le SWAT de Denver, elle me semblaient énormément différentes de celle que j'ai pu apprendre à l'Académie. Mon enseignement terminé, lors d'un briefing, le Chef de la police m'a convoqué en personne sur l'estrade afin de me remettre le badge d'Officier I qui me permettais de rejoindre une brigade, sans même la demander, au même moment, le Lieutenant Donovan me plaça sur mon veston d'Officière la barrette montrant que je fais partie de la brigade du SWAT.
Pendant plusieurs jours, j'ai pu apprendre davantage sur les types d'armes que le SWAT utilisait, par exemple la MP5k, qui était assez légère et utilisée pour les interventions rapides, et un fusil à pompe Regminton 870MCS. On avait reçu un appel sur une agression à main armée en plein centre ville, peut être l'autre groupe il y a quelque temps? Par sécurité, Donovan envoya l'unité du SWAT sur place. Arrivés la bas, on commençait à sécuriser la zone, on entendait plusieurs tirs. Mais d'ou venaient-ils? On en savait rien.
Et la, un gamin est tombé du premier étage, il devait avoir 15 ans, à tout casser, et il était armé d'un Beretta M9, il a tiré à multiples reprises sur des membres du SWAT, tuant une personne, et blessa mortellement Donovan. Je me suis lancée à sa poursuite, je ne sentais même plus mes pieds, grâce à mes séances de kiné, je pouvais courir à une très forte allure. Il commençait à tirer dans tout les sens, ayant énormément peur. Je me suis caché derrière une benne à ordures, et je savait qu'il ne lui restait plus qu'une seule balle. Alors j'ai sorti mon Glock 17 de mon Holster, et je suis sortie rapidement, d'un geste bref, pointant mon canon sur le gosse. C'était comme des pistoleros, tout les deux pointés par deux canons, une seule balle pouvant en abattre un seul. Il commençait à stresser, je gardais mon calme, tout en gardant mon index sur la gâchette. D'un geste lourd il tira sa dernière balle près de mon épaule, frôlant le Kevlar, par simple réflexe, j'ai tiré, et cette balle est tombée entre ses deux yeux.
Les autres arrivèrent, me regardaient, moi à genoux, regardant le petit que j'avait tué, j'était écroulée par ce que j'ai fait, je gardais un visage pâle, me retournant, allant vers le camion. Aurais-je fait le bon choix? Je ne sais pas. Après tout, il allait me tuer, c'était soit lui, ou moi.

Durant des mois, j'ai pensé à ceci. Pensant toujours que j'était en faute, que c'est à cause de moi qu'il était mort, une balle logée dans le crâne, je me suis toujours mis en tête que c'était moi la meurtrière, et non lui, je gardais mon visage pâle, et frustré comme si il était gelé par la glace, je n'en revenais pas.
Par cet acte, j'ai décidé de me retirer des services de police de Denver, rentrant chez moi pour quelques années. Mes parents étaient heureux de me voir, mais, lorsque je leur ai raconté toute l'histoire, ils me regardaient d'un visage triste, comme si ils ne reconnaissaient plus du tout leur fille. Alors les années passèrent, je continuais à travailler à la ferme afin d'aider un petit peu la famille qui gardait les terres depuis des générations. Et je suis repartie pour refaire un tour en Amérique...