Ronald Armanetti - Memories

Chapter One

Saleté de négros.

- Ramène-toi, ils vont pas tarder.
- Et Path ?
- Putain ramène-toi je te dis, on peut plus rien pour lui.

...Les sirènes retentirent au loin, et Sammy disparut en quelques secondes dans les bois environnants.

« Non d'un chien. A cause de ces putains de négros j'vais me faire prendre »

...Plus tard, dans une cellule humide de New York City.

- Alors t'es décidé à parler ?
- Fais pas chier, file moi un de tes putains de commis d'office.
- T'as pas bien compris. Ici, on oublie les lois, on oublie les droits.

« Il a fallu que j'me fasse coincer par un flic pas super légal... »

- C'était qui ces trois types qu'on a retrouvé morts devant chez toi ?
- Putain mais fais pas chier, je te dis.

...Gros silence.

- Ok, c'est deux négros qu'ont voulu piquer ma caisse.
- Et et le troisième ?
- Un pote a moi. Ces enfoirés ont réussi à lui tirer une balle, avant qu'on arrive.
- « On » ?
- Ouais, un autre pote qui s'est cassé en entendant vos putain de sirènes à la con.
Ok.

...Il sort. J'attends.

Départ pour Vegas.

...J'avais qu'une seule chance de m'en tirer : un vieux pote à moi qui travaillais dans la NYPD. Heureusement j'ai eu son numéro.

- (Téléphone) Ouais ?
- (Téléphone) C'est Ron. J'ai un soucis.
- (Téléphone) Quoi ? Il se passe quoi ?
- (Téléphone) J'ai été arrêté pour meurtre...
- (Téléphone) Putain. T'es où ? J'arrive.
- (Téléphone) Le poste central de NYC. J'compte sur toi vieux.

...J'crois bien que c'était la première fois que j'avais besoin d'un flic pour sortir des pattes d'un autre flic. A New-York, c'est pas les agents corrompus qui manquent. Mais parmi eux, y'a les bons et les mauvais.

« Si tu me sort pas de là je te ferais bouffer tes couilles. »

...C'est surement c'que je lui aurais dit dans une autre situation, mais là... J'avais besoin de lui

- T'as une idée ?
- Ouais, mais tu vas pas trop aimer.
- Raconte.

C'est là qu'il ma fait son petit air hésitant. Celui qu'il fait quand il est sûr que je risque de lui défoncer la gueule quand il va parler. Sauf que j'étais menotté et qu'il était armé.

- Y'a du grabuge a Vegas. Des types qui se prennent pour des gangsters. Et la LVPD recherche du monde pour les amadouer. Si tu t'engage là-bas, ils abandonneront les charges.

...J'avais envie de lui coller mon pied dans les burnes.

« T'as vraiment cru que j'allais devenir flic ? Jamais. »

- Ok j'signe où ?
- Viens, j'vais régler tout ça.

...Si j'avais su que j'allais revêtir l'uniforme des flics de Vegas a cause de deux putain de négros...

Changements.

- Armanetti ! Bougez votre cul !
- Oui Lieutenant !

« Celui-là un jour il va regretter »

J'étais flic depuis un moment, et j'avais été affecté aux brigades d'intervention spéciales. En gros je butais les méchants que les petits flics merdeux arrivaient pas à chopper.

Ces huit derniers mois à Vegas m'avaient changé. J'avais appris qu'on pouvait se faire un max de blé en tirant sur des mecs sans être dérangé par la police.

J'me souviens de ma première intervention.


- Allez on progresse !
- Armanetti, vous prenez la gauche.
- Ok Sergent.

...Y'avait un type qui tirait sur tout ce qui bougeait. Il s'était réfugié dans un immeuble de banlieue. On était à sa poursuite quand je l'ai vu débouler devant moi et tirer. Le collègue qui était juste derrière moi s'est pris une balle entre les deux yeux. J'ai tout juste pu me mettre derrière une armoire.

- Rendez-vous non d'un chien, ou vous allez y rester !!

...Tout ce qu'il m'a répondu c'est deux balles de fusil à pompe. Alors j'ai tiré.

...Une balle dans le ventre, une dans l'épaule. La troisième dans le cœur. Il est mort.

- Bien joué Caporal. On sécurise la zone.

...A la sortie, j'me suis arrêté sur place et j'ai réfléchi. Des types comme lui j'en avait buté plein dans ma vie. Mais là c'était spécial.

...C'était la première fois que je butait au nom de la loi, et pas au nom du fric ou de la vengeance.

...Tout ça pour dire que j'étais devenu un flic. Un putain de flic qui respecte la loi. Ou presque.

Ronald Armanetti

Extrait des mémoires de Ronald Armanetti. Collection privée.

Ha la famille... La mienne a été plutôt amochée. Quand j'vois mes vieux cousins Ancelotti. Y'en a une bonne partie qu'est morte. Tout ça a cause de je sais plus quelles histoires de prise de pouvoir. Là où je vais, là où j'ai été muté, à Los Angeles j'ai de la famille. Y'a mon cousin James. Il était a Vegas aussi avant. Je l'ai connu là-bas. Un peu comme moi, un vieux fripou rangé chez les flics. Sauf que lui il gère la circulation... (rires).
Sinon y'a son bro', Mike. Je le connais moins mais bon, il est plutôt sympa j'crois. Je vais surement le revoir à Los Angeles.
Et mon bro' a moi, Rocco. Putain ça fait un baille que je l'ai pas vu lui. J'espère qu'il sera toujours là-bas, parce que j'ai pas eu de nouvelles depuis... J'sais même plus depuis quand...

Extrait des mémoires de Ronald Armanetti. Collection privée.

Chapter Two

Choix de carrière.

Y'a eu un moment où j'ai eu un soucis. Avec un putain d'enfoiré. J'étais arrivé à un moment dans ma vie où j'avais pigé que certains types méritaient plus que la taule. Un trou dans un bois, par exemple. Sauf que là, c'était mon chef qui me les cassait.

Alors j'en ai eu ma claque et j'suis parti. J'voulais pas redevenir comme avant, ne plus avoir cette petite immunité qui me rattachait à la vie, au lieu de finir six pieds sous terre. Alors j'ai appelé James. On devait s'arranger pour que j'ai une place dans son poste, où il était Capitaine. Sauf que son enfoiré de chef a pas pigé. Alors j'me suis tappé le CV, les tests.. Mais avec mon expérience, ils pouvaient pas me refuser. Alors j'suis devenu le p'tit flic sur qui les cons se lâchent pour leurs crises de nerfs. J'ai pris un ou deux galons, et James m'a aidé à convaincre le p'tit frère de sortir de sa merde de mafia pour entrer chez nous. Il l'a fait.

Pendant c'temps, j'ai fait plusieurs changements de postes. J'ai bossé pour la sécurité du gouvernement, et pour le FBI. Mais la famille me manquait, alors j'ai repris ma place. Sauf que le p'tit frêre avait pris un max de galons. James aussi, ce salaud était Chef (rires).

D'temps en temps je pense à la vie que j'aurais eu sans ces deux négros qu'on a refroidi [Voir Chapter One, NDLR]. Je serais mort peut-être. 'Paraît que c'est la belle vie, de s'faire du blé sur les autres en essayant de pas s'faire buter ou arrêter. J'crois que les gens pigent pas... La belle vie, c'est la mienne. J'fais ce que j'veux, je baise les enfoirés qui me font chier, je leur pique leur cam, leurs armes, leur fric, leur liberté... Et j'suis pas emmerdé par la police, puisque la police, c'est moi... Au fond, la meilleur organisation, c'est le gouvernement. On fait c'qu'on veut, et personne n'a rien à dire.

Extrait des mémoires de Ronald Armanetti. Collection privée.

Ronald "Ron" Armanetti a écrit:Je rêve : je créé un new perso' et tout le monde m'appele Cacca' ou Generous

Bah ouais, t'aspas une gueule a t'appeler Ronald lol, bien joué pour le background

Spoiler:

On est tous dead

Ronald "Ron" Armanetti a écrit:Bien vu.

Mad y'a que toi pour m'appeler encore comme ça, même pas besoin de vérifier le rename