Zachary Gilmour - I've got the spirit but lose the feeling [MàJ: 7 mars 2014]

Voilà maintenant deux ans que je me considère comme un tueur, un lâche sans foi ni loi. Bien que ma situation actuelle fasse penser le contraire. Dans la tête des gens, je suis un gardien, quelqu'un qui fait régner le civisme, celui qui met en prison les "méchants".

J'avais une femme, Glenda. On s'était mariés à peine un an après s'être rencontrés. Nous avions à peine vingt et un ans. C'était dingue comment je l'aimais, elle et notre petite fille. Tout allait pour le mieux. J'étais un jeune officier, tout juste enrôlé dans la police New-Yorkaise. Les années sont passées et je me suis lassé d'elles. Elles n'arrivaient plus à me satisfaire dans ma soif d'amour, le temps avait épuisé nos ressources. Glenda grossissait à vu d'oeil et Angie, notre fille, était une sale petite peste insupportable. Elle bougeait partout, abîmée tout l'appartement, se battait avec ses camarades. Insupportable, ouais, c'est le mot. C'est alors qu'après sept ans de vie commune, je me mis dans la tête l'idée de m'en débarrasser.

A peine après avoir réussi mon concours d'inspecteur, on m'assigna à un dossier. Et pas n'importe lequel, celui sur le gang le plus affluant du Bronx. Les Black Spades. Drogues, prostitutions, meurtres, fusillades. Quatre mots qui résument l'activité de ce gang. J'ai passé quelques semaines à enquêter sur quelques gars de ce gang, ils étaient facilement reconnaissables avec leurs tatouages. J'avais de magnifiques clichés où on les voyait dealer et tabasser certaines personnes. Après plusieurs jours de réflexion, j'ai décidé de mener à l'interpellation de l'un d'entre eux: Weedy.

Weedy, Weedy. Ca doit sûrement venir de "weed". En l'arrêtant, ce connard avait de quoi faire grimper les chiffres du Gang And Narcotics Division. Il avait près de treize kilogrammes de cannabis dans son sac à dos. Treize ! De quoi passer une bonne vingtaine d'années en taule ! Mais je savais que c'était pas lui le gros bonnet, c'était juste un passeur, un dealer. Une petite merde parmi les merdes. Il savait qu'il risquait gros, il a même pas cherché à résister lors de l'interrogatoire. Tout, oui, il a tout balancé. Le nom, le surnom, les adresses, les numéros de téléphone. Tout ! Je tenais sûrement entre les mains, la plus grosse affaire de ma vie.

Mais pendant ce temps, Glenda m'insupportait. Elle m'empêchait de me relaxer en rentrant du boulot, me traitant de fainéant et de macho car je n'en foutais pas une à la maison. Mais bordel, je rapportais l'unique salaire que la famille avait et elle osait me dire ça ?! Mes nerfs ne tenaient plus, je l'avais giflé. Une fois, deux fois, trois fois.. et ça, tous les soirs. Elle menaçait de porter plainte, de divorcer et de foutre ma carrière en l'air.

Un soir d'hiver, après avoir frappé une énième fois ma femme à cause de ces perpétuelles menaces, je m'étais enfermé dans mon bureau. Je me mis à rédiger les demandes de mandats pour perquisitionner chez les grosses têtes des Black Spades. Après deux heures de travail, je m'en allai dans la cuisine pour y prendre un café, sans me soucier de Glenda et Angie. En revenant dans mon bureau, je vis Glenda jeter de l'encre sur mes dossiers. Elle jeta ceux-ci au sol tout en les déchirant. Elle disait que c'était ma punition, que je l'avais méritée. Puis, elle tenta de fuir en me poussant. Je l'attrapa par les cheveux claquant sa tête au sol. Je répétais le geste quatre fois. J'ai ensuite regardé dans ses yeux. Ils étaient sans vie. Angie avait tout vu. C'est alors que je me précipita sur ma fille, lui donnant un coup de pied dans le ventre, la faisant dégager à l'autre bout du couloir. Sa nuque heurta le radiateur.

Quelques heures après, je repris la raison. Je me mis à paniquer. Peut-être que les voisins avaient entendu les cris de Glenda et d'Angie. Je m'empressa de nettoyer la scène macabre qui venait de se passer, glissant les corps dans un tapis que j'ai ensuite enroulé. J'eu l'idée de prévenir mes collègues de la disparition soudaine de ma femme et de ma fille, prétendant un coup organisé par les Black Spades. Ils m'ont tous cru. Ca paraissait tout à fait possible au vu des preuves que j'avais contre eux.

C'est alors que les principaux squats du gang furent fouillés, dans le but de retrouver ma femme et ma fille. Aucune trace d'elles, rien. Bien évidement! Elles étaient cachées dans un tapis enfermé dans mon box au sous-sol de l'immeuble.

Les enquêteurs se mirent alors à abandonner les recherches, supposant que les Black Spades avaient réussi leur coup en ne laissant aucune trace permettant de les inculper pour la disparition de Glenda et d'Angie. Mais me voilà malgré tout un tueur, un assassin. J'ai donc décidé de quitter New-York pour Los Santos, là où je pourrai peut-être oublier cet horrible instant où je fracassa le crâne de ma femme contre le sol.

Je vis maintenant dans l'espoir que ce terrible secret ne soit jamais découvert. Les sentiments n'ont plus aucune importance.

Réservé

lol

c'est pas un monsieur cool

ué mais il est très gentil avec ses collègues  

ps: lardon tg avec ta femme qui tue des chauffeurs de bus dans la rue devant l'alhambra stp

C'est très bien pensé et original. Continue !  

Merci à toi, ça fait plaisir !  

J'ai corrigé les quelques fautes.

Beau background !

Excellent j'attend la maj.

Merci beaucoup !

oula oula le people   

tg Maison Cahill

Je ne peu laissé ce manque de respect. Tu recevras ta fessée IG.

Trop facile de /find espèce de noob  

C'du lourd l'vieux flic continue comme ça..

@Mason fait gaffe ou je viens avec mon marteau, tu sait dans ma sultan vieux ahah.

Spoiler:

Elle est courte l'histoire :love:

Nouveau texte (07/03/13): http://forum.cmlv-rp.com/t255411-zachary-gilmour-i-ve-got-the-spirit-but-lose-the-feeling-maj-7-mars-2014#4600834

Fuck you "monsieur Hardy".

Dans un cadre totalement IC, je plussoie.

Super Zack.

Merci les gars

"Je l'attrapa par les cheveux claquant sa tête au sol. Je répétais le geste quatre fois. J'ai ensuite regardé dans ses yeux. Ils étaient sans vie. Angie avait tout vu. C'est alors que je me précipita sur ma fille, lui donnant un coup de pied dans le ventre, la faisant dégager à l'autre bout du couloir. Sa nuque heurta le radiateur."
C'est classe tout ça, c'est pas bien le sexisme.
(belle histoire sinon)

Merci merci.

/me est un méchant