Ruben Montenegro - La prison. [04/07/14]

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INTRODUCTION.

Ruben Montenegro est un garçon issu de parents colombiens, né à Blueberry, le 2 septembre 1998. Il a vécu ses quinze premières années à la ferme où travaillaient ses parents, ayant reçu une éducation très stricte de la part de son père, qui l'a forgé pour qu'il puisse ensuite se débrouiller seul. Peu après avoir atteint ses quinze ans, il quitta la ferme de ses parents, envoyé par son père à Los Santos afin de se débrouiller seul, comme ce dernier a dû faire pendant sa jeunesse. Mais en réalité, ses parents ne supportaient plus la charge familiale. Il finira par l'apprendre plus tard, une fois arrivé à Los Santos, par sms. C'est quelqu'un de très franc, malgré le manque de confiance en lui, il commencera à la développer à Ganton, dans ce monde de survie. Il est sympathique avec tout le monde, sauf quand on l'emmerde, il est capable de devenir violent. C'est également une personne très curieuse par ce nouveau monde dans lequel il vit, et pose beaucoup de questions afin de se renseigner un maximum.

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CHAPITRE 1 - L’ARRIVÉE SUR l'IMPERIAL AVENUE.

J'en avais marre de bosser dans cette putain de ferme avec mes parents, et ça tombe bien, mon père a accepté d'm'envoyer en ville, à Los Santos, pour que j'me demmerde tout seul, un peu comme lui s'est demmerdé quand il était jeune. J'suis donc parti, avec mon pote Drey, à Los Santos, sur la moto-cross que mon père m'avait prêté. Et non, finalement j'ai pas eu besoin d'prendre de taxi, je savais conduire, rien qu'à quinze ans, enfin juste les motos quoi. Maintenant, fallait que j'me demmerde pour avoir un endroit où dormir en arrivant, j'suis donc arrivé par hasard sur une rue où j'ai vu pleins de chicanos, et des filles pas trop mal non plus. J'ai décidé d'm'arrêter, il s'agissait de ce genre de rue où faut pas être seul et connaître personne, au risque de s'faire buter. J'apprendrai un peu plus tard que c'est les Cyclones qui traînent ici, un gang très dangereux sur Ganton et redouté par pas mal de gens du coin. J'passerai ma première nuit dans un HLM du coin, où le propriétaire a accepté de m'héberger pour peu avec mon pote. J'avais pu sympathiser avec quelques gars du barrio, on s'était bien entendu même si rien qu'au début, on voulais m'raquetter la pauvre moto que mon père m'avait prêté. Cette moto, justement, j'vais m'la faire voler même pas une semaine après mon arrivée, par qui, j'sais pas. J'ai pu trouvé un vélo d'occasion pas trop cher à la concession, qui permettra de me déplacer de temps en temps. J'vivais mal, mais j'vivais, c'était l'principal.

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CHAPITRE 2 - LES CYCLONES, UNE AUTRE HISTOIRE, LA FAMILLE QUE J'AI JAMAIS EU.

Ça faisait un moment que j'trainais dans l'quartier, et j'ai très bien compris que j'pouvais plus l'quitter maintenant. On m'avait plusieurs fois menacé, verbalement ou avec des cuetes que une fois entrer dans l'Imperial, j'pouvais plus la quitter. Mon pote Drey s'est pas trop mis dans ces histoires, et a trouvé le moyen d'aller en cours. Moi, c'était la rue et rien que la rue. Les gars du quartier, c'était comme des frères, et les meufs, bah des sœurs. Et rien que des sœurs, car ouais j'arrivais pas à avoir de copines ici, à savoir pourquoi. Le premier gars qui m'a vraiment formé, c'est Ghost, il m'a donné sa confiance et m'a donné des p'tits boulots un peu sale. J'ai directement commencé à vendre des armes, et j'ai eu mes premières merdes surtout. Un jour, un gars a voulu m'buter lorsque je vendais une arme que Ghost m'avait passé, je l'ai buté avant.. J'me suis senti comme un putain d'meurtrier à c'moment, j'avais qu'une envie, que tout s'arrête là. J'ai appris à vivre avec ça au fil du temps, enfin, j'avais du mal. Puis peu à peu, j'commençais à m'faire respecter en mi barrio comme on dit. J'commençais à avoir des contacts, j'marchais qu'avec les Cyclones, elle remplaçait en quelque sorte ma famille, qui me manquait, mais bon fallait que je le comble, ce manque. C'est pour ça que jamais je me suis mis dans la tête que je trahirais les Cyclones, vu que je les considérais comme une famille.

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CHAPITRE 3 - LE GANG, LE BANDANA.

Bon, rien que maintenant, j'commençais à être un grand, j'ai bientôt dix-sept ans, et j'vivais que pour le deal. Depuis que j'suis ici, des balles, j'en avais pris pas mal, ma vie ne tenait qu'à un fil. Depuis un petit moment, j'devais d'l'argent à Ghost, et il m'a ramené dans la maison d'Haya et Jango, ce jour là, ma vie avait vraiment bousculé. Je m'étais fait tabassé pendant 24 secondes par des membres des Cyclones, c'est l'rituel qu'ils font pour faire entrer quelqu'un dans l'gang, et ils leur donnent le bandana. C'est bien c'qu'il m'est arrivé, j'étais l'un des leurs maintenant. Un putain de Cyclones, j'vivais que pour le gang maintenant. Peu après, Cyclona m'a tatoué, ça m'allait vachement bien ces conneries de tatouages, et j'les garderai pour la vie, ça c'est clair. J'sais pas pourquoi mais on m'a demandé de m'imposer, de montrer que j'avais le respect ici maintenant. Le respect venait tout seul, j'avais l'impression que les gens me voyaient autrement, mais j'étais toujours le même au fond. Mais ce qui est sûr, c'est que ce bandana m'a relativement donné confiance en moi, et en à peine deux ans dans ce quartier, j'en ai vécu des choses, autant que j'en ai vu. L'Imperial c'est tout ce qui compte pour moi maintenant, mi barrio ese.

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CHAPITRE 4 - LE RESPECT NE SE DEMANDE PAS, IL SE MÉRITE.

Putain de merde, j'ai vingt-sept ans, et j'étais encore dans ce putain d'quartier. J'étais reconnu aux yeux de tous, enfin presque, maintenant. Si ma famille saurait ce que j'suis devenu, je me demande bien si elle me reconnaîtrait. En l'espace d'un regard, une simple embrouille, j'suis rentré dans ce putain d'quartier, l'Imperial. Et je l'ai plus jamais quitté depuis, j'ai gravis les échelons, comme pas mal de gars qui sont à présents en haut, au paradis comme on dit maintenant. J'en ai fais d'la taule, jusqu'à vous dire que le FBI s'est mis à mes trousses, je me suis fais choppé, tel un fils de pute, pour un simple business. Des nouvelles têtes, j'en ai vu et revu, jusqu'à mettre fin à des vies, parce-que des cons s'obstinaient à dénier ce que valait réellement l'Imperial. Quand j'parle de nouvelles, ça veut bien évidemment dire que derrière, y a des anciennes têtes, disparues. Et ouais, Ghost, Baldomero, Luis, c'était de l'histoire ancienne tout ça. Ceux que j'oublierai pas, c'était Jango, Haya, Ghost et Luis. C'était en quelque sorte ceux qui m'ont formé dans la rue, mais la rue a fait d'eux des gars, comme moi, sauf qu'eux sont maintenant au ciel pour la plupart. J'vis le jour le jour maintenant, et c'est ça qui m'a permit de monter haut, très haut. Pendant l'absence des plus grands, je prend en main le navire, même si parfois, y a des petits qui prennent la grosse tête, il déraille alors, mais je le reprend vite en main.

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CHAPITRE 5 - L’ASCENSION.

L'ascension, en lisant ce titre, vous me direz sûrement, pourquoi l'ascension? Je vous tout vous expliquer calmement. Je n'vais pas y aller par quatre chemins en vous disant que je gère tout ce putain d'business, toute cette came qui tourne sur les quartiers de Ganton, et toute ces conneries qui servent à ôter des vies. J'étais définitivement devenu quelqu'un d'important, c'était pas mon objectif à la base, mais une fois tombé là-dedans, je n'pouvais plus reculer. Beaucoup de types avaient besoin de moi, sans leur came, ils étaient rien, j'me devais d'assurer mon rôle. Mon rôle prenait de l'importance de jour en jour, j'étais comme un apprenti berger qui essayait à gérer son troupeau, sauf que moi, c'était pas des brebis que j'avais, mais des putains de tueurs, des gars qui n'ont aucune peine à tuer un simple innocent et qui ne connaissent aucunement la signification de l'amour. Mon travail portant ses frais, je continuais, on m'appelait de partout, des potes à des clients voulaient leur came, on leur avait passer mon numéro, j'étais de plus en plus prudent à ce niveau-là, et j'avais même plus peur de perdre un client, quitte à le remballer, pensant que c'est un putain d'fédéral. On m'a appelé un jour, une grosse tête de Ganton devait me parler, accompagnée d'une autre grosse tête, autant vous dire d'avance que j'balancerai pas d'noms. J'vais vous épargner notre conversation, et vous dire tout simplement que j'étais devenu une grosse tête de Ganton, j'étais maintenant un vrai berger, qui pouvait gérer son troupeau pour de bon. Qui aurait-cru que ma vie allait se résumer à tuer jusqu'à la fin de mes jours, et que la raison de ma mort sera mon gang? Uniquement Dieu pouvait le savoir, ou peut-être pas, serait-t-il en réalité un mythe? Personne ne connait la réponse, sauf ceux qui sont aux cieux, ont-t-ils étaient déçus par ce que la Bible leur promettait? Je le verrais par moi-même, une fois là-haut. J'ai essayé de terminer ce pavé en finesse, en ayant aucunement le but de remettre en cause la religion chrétienne, mais je n'voulais pas finir en parlant de came et d'armes, merci, aurevoir.

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CHAPITRE 6 - UN GANGSTER A AUSSI DES SENTIMENTS, ENFIN PRESQUE.

Yo, un gangster pour vous c'est quoi? Tuer, dealer, baiser? Vous croyez que ça n'a pas d'émotions? Vous croyez qu'on est des gars destinés à mourir par balles, par un gang rival, c'est ça pour vous un gangster? D'un côté vous n'avez pas totalement tord car on vit pour notre gang, mais de l'autre côté, on reste des humains (et oui), on peut tomber malade, comme le boulanger atteint d'une sclérose en plaque situé au coin de la rue qui continue malgré sa maladie à exercer ses fonctions. On peut aussi tomber amoureux, comme par exemple dans l'histoire de Shakespeare, Roméo et Juliette si j'me trompe pas. J'essaye tout simplement de vous faire comprendre qu'on est des humains, et aujourd'hui, à cause des mes conneries, j'ai choppé une maladie débile, à cause de la fumette en grande partie, et mon immunité mal foutue, si vous voyez l'délire. J'ai les poumons noirs d'après ce que m'a dit le médecin, c'est pas super cool ouais j'vous l'accorde, j'ai oublié l'nom de cette maladie si elle en a un par ailleurs. Revenons sur le sujet d'mon écrit, j'suis pas entrain d'écrire pour pleurer mon sort, j'vous dirai aussi que quand on bute un gars, moi ou n'importe qui, on en ressort pas forcément indemne, surtout si on apprend que la personne ne méritait finalement pas la mort peu après. Mais c'est malheureusement les risques du métier, par exemple n'importe quel chauffeur de taxi peut faire un accident par maladresse et provoquer la mort de son client, mais ce n'était pas son intention initiale. Moi, c'est la même chose, j'bute un type par erreur, c'était pas mon intention car je pensais que c'était le bon et qu'il le méritait. J'suis pas un meurtrier, mes potes ne sont pas des meurtriers aussi, on fait juste régner la loi à notre façon, rien de plus.

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CHAPITRE 7 - LA PRISON.

La prison, j'avais connu ça toute ma vie. Mais là c'était pas pareil, j'vivais tout les jours dans le doute et la peur. Ouais, la peur, vous avez bien entendu, la peur de me faire chopper par ces enfoirés de fédéraux. Ils étaient à mes trousses, j'étais un des most wanted's, j'étais con, je vendais à n'importe qui, j'en avais du monde au cul. Ce jour devait arrivé, après toutes ces années sur l'Imperial, toutes ces personnes que j'ai connu, le jour où je me ferais choppé et que je mangerais une très grosse peine. Après un délit de fuite de mon fidèle acolyte, j'ai fini par me faire chopper, étant recherché par le FBI, j'étais fini, mais lui au moins, il a pu s'en sortir. Au lieu de me faire discret, j'ai fini avec les flics au cul, et qu'est-ce que c'était dur, au fond, c'est pas si mal que ça se termine, j'avais peut-être plus ma place dans la rue. C'était la fin, définitive? J'en sais rien. J'vais essayer de survivre dans ce trou, avec les contacts qu'il me reste là-bas, y a peut-être moyen que je m'en sorte.

Pas màl.

Merci les gars.

MAJ.

La présentation est super propre et j'apprécie l'histoire, bien joué et continue.

Good mon p'tit Ruben

J'aime bien la façon d'narration, au top comme d'hab Rub.

Lourd tu ma pas oublié négro.

Mise à jour musique et titre, merci à tous sinon.

Izi.

Magnifique Ruben.

Merci les gars, le chapitre 5 arrive incessamment sous peu.

J'aime bien ton Background belle histoire

Merci.

Magnifique.

Bien l'histoire, Baldo est toujours là.

J'ai bien aimé, agréable à lire.

Jolie présentation et une bonne histoire, j'attend la suite.

Merci à tous. Màj: chapitre 5 ajouté.

Juste énorme!

Agréable à lire, sympas l'histoire, continue !

Merci!