Live to ride, ride to live. (Chapitre 5)

par Jovany Canzano Lun 15 Juin - 13:59

Chapitre 1: Une pauvre tâche.

Je ne sais pas comment je vais vous raconter cette histoire mais à l'heure actuelle je dois être en train de me faire pomper par une nana de mon boulot ou par une policière en service.
Peu importe, l'important c'est que je suis sûrement entrain de m'éclater comme un taré mais ça n'a pas toujours été comme ça, du moins c'était mieux avant.

Il y a un an.
"Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire"
Le type qui fête son anniversaire là c'est Rick Malesky, le directeur de notre entreprise, rester groupé pour fêter son anniversaire signifie que l'on a intérêt à faire semblant d'être ravis d'assister à cet événement pour notre paye de fin de mois bien sûr, pas pour son insignifiante fête de naissance.
Le plus dur c'est de rester cinq minutes à regarder Rick se goinfrer avec son gâteau au chocolat et de garder un sourire hypocrite sur le visage. Mon titre exact c'est camionneur titulaire, ce qui signifie que je dois me taper ce western star pendant huit heures de travail par jour et que je dois tout simplement remercier le bon dieu pour cet emploi incondensable, sans rire.
J'ai pas vraiment eu de diplômes, en même temps quand la prof te crame avec une main dans le caleçon entrain de la mater comme le plus indiscret des pervers, ça se comprend, puis j'ai pas vraiment eu un faible pour l'école, le seul faible que j'ai eu était pour la première de ma classe qui se faisait sauter par tous les gars du lycée, sauf moi bien sûr.
Je me fous de tout en ce moment, la seule chose dont je n'arrive pas à me foutre c'est le fait que je me foute de tout justement, vraiment ça m'inquiète.
Je m'appelle Eliezer Pope, j'avais quatre mois quand mon père a quitté ma mère. Je me demande parfois s'il a eu le temps de plonger son regard dans mes yeux bleus et de se dire "Est-il possible que j'ai engendré le plus insignifiant trou du cul du vingt unième siècle?"

"Bruit de train"
Voix de femme : - Eliezer !
Moi: - Quoi?
Voix de femme : Quand est-ce qu'on déménage pour plus être réveillé par leurs conneries?
Moi: - J'aime ça.

Le bruit du train couvre le bruit de ta voix de sorcière.
Pour commencer j'étais un type comme vous, un type insignifiant qui voit le monde avec une loupe mais qui n'arrive toujours pas à se trouver une raison, c'est peut-être pour ça que j'étais plus tranquille avant, avant de tomber sur cet avocat.

Chapitre 2: l'héritage.

Je me retrouve comme dans l'un de ces films ou un vieux chauve à la calvitie brillante vous dit:

Voix d'homme: - Monsieur Pope, j'ai connu votre père.
Moi:- Ah et bien, je ne sais pas si je dois être enchanté ou pas puisque je ne l'ai même pas connu moi même.
Voix d'homme: - Il est décédé hier soir.

Ce moment où vous vous dites que vous devez vous effondrer sous les larmes et sous le salut du bon dieu.

Moi: - J'aimerais vous dire que je n'en crois pas mes oreilles mais je pense plutôt que ce n'est pas si grave que ça.

Traduction, je m'en fous littéralement que ce pauvre type soit mort ou pas, il devait être aussi insignifiant que moi aux yeux de tout le monde.

Voix d'homme: - Vous devriez récupérer l'héritage qu'il vous a lais...
Moi: - Wow wow wow ! Attendez un peu là ! Ma mère m'a clairement craché à la gueule en me disant que mon père était un pauvre clochard qui ne pouvait même pas se payer une corde pour se pendre.
Voix d'homme: - Fils, ton père avait une Mitsubishi Lancer qui coûte dans les 15.000$ et une vieille Harley Davidson SOFTAIL SFX.

Je vous avouerais que j'avais envie d'insulter mes ancêtres depuis Adam jusqu'à mon père.

Moi: - Et cette Harley machin, ça se revend?
Voix d'homme: - Non malheureusement votre père ne voulait pas s'en débarrasser, d'ailleurs il l'utilisait bien plus que sa voiture.
Moi: - C'était un homme perdu, c'est normal.
Voix d'homme: - Votre père avait tout simplement ses principes, d'ailleurs sa voiture a été suspecté pour plusieurs affaires criminelles qui ont été finalement archivés.
Moi: - Excusez moi mais vous ne m'avez pas dit, mon père est mort de quelle façon au juste?
Voix d'homme: - Ah j'ai oublié de vous dire, votre père était un membre important chez le gang de motards nommé "Outlaws", ce même gang l'a descendu au cimetière de Palomino Creek, devant la tombe de votre grand père.
Moi: - Et vous voulez que je récupère ses affaires? Pour être descendu par la suite?
Voix d'homme: - Le chapter à Los Santos des Outlaws MC n'existe plus, votre père avait fait en sorte de tous les envoyer en prison si un jour il meurt.

Putain mais ce type était vraiment un génie, il n'y avait vraiment que lui qui comptait pour lui même.

Moi: - Donc je peux récupérer ses véhicules quand exactement ?
Voix d'homme: - Lisez ça d'abord. (lui tend une lettre)

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Pendant un court instant j'ai ressenti de la peine pour lui, pas parce qu'il était mort mais parce que s'il serait vraiment venu me voir, peu importe la raison je l'aurais littéralement envoyé chier.

"Bruit de train"
Voix de femme: - Eliezer !
Moi: - Quoi encore?
Voix de femme: - Je suis désolé pour ton père chérie.
Moi : - Ouais moi aussi.
Voix de femme: - Tu veux je te prépare le petit déjeuner ?

Un, cette femme est une garce qui n'a pas retiré sa culotte une seule fois depuis des mois.
Deux, cette femme se fait sûrement sauter sur le bureau de son directeur pendant que moi je me fais chier au boulot.
Trois, cette femme est sûrement au courante pour mon héritage.

Moi : - Ouais non, je me sens plutôt fatigué là, j'ai besoin de me détendre.
Voix de femme : - Ah ouais? Laisse moi m'occuper de toi chéri.

Et voilà, je rentre dans son jeu et j'ai le droit à un joli jeu de bouche de la part de cette garce.

Voix de femme : - Satisfait bébé?
Moi : - A vrai dire non, chérie tu pourrais faire tes bagages? Je t'emmène en vacances.
Voix de femme : - Sérieux ? Oh mon dieu ! C'est super chéri t'es le meilleur !

C'est le moment où mon sourire me fait tellement mal à ma mâchoire que j'ai envie d'en rigoler.

Voix de femme : - Voilà c'est prêt, on y va?
Moi : - Tu es la plus ridicule des garces que j'ai jamais connu et j'espère que dès ce soir tu te fasses écraser par le plus gigantesque des bus, tu t'en vas seule.

Je crois que je n'avais jamais autant aimé mettre quelqu'un à la porte, je m'étais enfin débarrassé de cette sorcière.

Voix d'homme : - Eliezer !
Moi : - Oui monsieur Malesky ?
Voix d'homme : - J'ai appris pour votre père, toutes mes condoléances.
Moi : - Merci ça me touche.

Oui ça me touche littéralement le fond de mon derrière.

Voix d'homme : - Dites, on a une place de libre en tant que livreur, vous préférez travailler en ville qu'à la campagne non?
Moi : - Euh oui, ça serait parfait oui.
Voix d'homme : - Eh bien félicitation monsieur Pope, vous êtes promu livreur.

J'avais l'impression que mon père me portait malheur tant qu'il était encore en vie, j'avais enfin remercié le bon dieu de l'avoir buté.

Voix d'homme : - Félicitation mec héhé.

C'est là que j'ai vu cet imbécile au sourire forcé, j'avais plus l'envie de le mettre sous mon camion et de lui rouler dessus que de lui répondre.

Moi : - Merci, tu es Knox Hubbard c'est ça?

Voix d'homme : - Ouais c'est ça je suis ton collègue en tant que livreur, héhé.

Super je vais me taper ce bon à rien chaque jour, j'avais lâché le poids lourd pour tomber sur un poids encore plus lourd.

Chapitre 3: C'est quoi ce t-shirt?

Knox: - Et puis le type si tu voyais sa tête... (ricanant)

Il se la ferme jamais sa gueule celui là, vous avez raté un épisode je crois.
Après avoir fait ma connaissance il m'a dit qu'il cherchait un appartement où il pouvait dormir quelques jours, je lui ai proposé de venir louer dans le même bâtiment que moi vu qu'il y avait des appartements de libre, grave erreur il est toujours là alors que ça fait plus d'un mois. Mon dieu quand est-ce que ce cauchemar va se terminer ?

Knox : - J'ai vu la bécane devant, elle est à toi?
Moi : - Ouais on peut dire ça ouais.
Knox : - Viens on va faire un tour histoire de se trouver un bar non?

Qu'est ce qu'il est lourd, j'ai envie de l'insulter de tous les noms mais si je fais ça je mets mon boulot en jeu. Alors j'ai trouvé une technique pour me contrôler, je me suis évité le chômage en disant que j'avais horreur des insultes mais que j'en disais tout le temps pour m’entraîner à arrêter.

Moi : - Putain mais tu la fermes ta putain de gueule?
Knox: - Hein, pardon?
Moi : - Raaaah ! Désolé j'essaye de me contrôler à régler ce petit problème, je dis toujours des insultes mais j'essaye de m’entraîner pour arrêter, je trouve ça trop vulgaire.

Et c'est dans la poche, au moins je pourrais me défouler quand je ne tiens plus.

Moi : - Ouais c'est bon allons faire un tour.
Voix inconnu : - Salut les mecs !
Knox : - Salut mec héhé !

Débile sois-tu Knox.

Voix inconnu : - Moi c'est Lucas un prospect chez les Hells, vous voulez devenir supports?
Moi : - De quoi tu parles mec?
Lucas : - Bah nous supporter, porter le t-shirt support et traîner avec nous quoi.
Moi : - Je dirais une autr...
Knox : - Ouais c'est génial ouais mec.

Imbécile jusqu'au bout celui là.

Lucas : - Ok!

Je viens de rencontrer deux types incroyablement stupides en deux jours, j'ai gagné le gros lot.

Lucas : - Voilà vos t-shirts.
Moi : - Bon bah merci hein.
Lucas : - Ok!

Redis encore un OK et je te le fous dans le plus profond trou que t'as.
Voilà ce qui arrive lorsque tu suis un type comme Noxy, mais ce type avait un truc bizarre au fond de lui, comme s'il était différent, comme s'il était brisé de l'intérieur, son sourire était forcé et je sais de quoi je parle vu que je n'ai jamais lâché un sourire honnête.
Il m'intriguait puis j'avais cru comprendre que être support 81 c'est suivre les hells, je me demandais s'il était indic et puis s'il l'était ça aurait été marrant à voir.
Ce chapitre je l'ai nommé paradoxalement et ce car jamais j'aurais du mettre ce foutu t-shirt qui me faisait supporter un gang de bikers connu, rien que leurs musique ça prouvait à quel point ils étaient tarés mais une chose est sûre; je voulais connaitre l'histoire de ce type ridicule nommé Knox Hubbard.

Chapitre 4: La première gâchette

Oups.

Voix d'homme: - Toi tu vas lever tes mains et plus vite que ça coyote.
Moi: - Putain de bordel rempli de putains, mec calme toi mec ! Calme toi !
Voix d'homme: - T'es un sacré clown Poppy, tu le sais ça hein?
Moi: - Eh putain Bobby pourquoi tu me braques avec cette américaine, putain baisse ça man !
Bobby: - T'es qu'un putain d'indic, ouais moi je te le dis. Tu vas tout balancer aux flics si on te laisse vivant.
Moi: - Putain je suis qu'un support vieux, rien à voir avec ce que vous faites et je m'en moque putain baisse ça tu veux ?
Bobby: - On a des preuves, tiens ouvre cette enveloppe sale balance.

J'ai mis trente secondes avant de prendre cette enveloppe, mes mains contredisaient l'ordre que mon cerveau leurs donnait, j'avais déclenché une guerre civile dans mon crâne.
J'ai ouvert cette enveloppe et je m'attendais à des preuves truqués ou un truc du genre mais j'avoue que j'ai eu un effet plutôt gonflant dans le bon sens du terme.

Moi: - Putain qu'est ce qu'elles sont bonnes ces nanas, putain vous les tirez d'où ces magazines ? Le vieux chintok me refoule que du revu.
Bobby: - Putain d'enfoiré, regarde le patch avant de regarder ces photos playboy.
Moi: - Bottom Rocker...Ca veut dire quoi?
Bobby: - Ca veut dire que t'es un enfoiré de prospect maintenant, t'es un soldat.

D'accords alors maintenant je fais parti d'un gang de motard tout comme mon père, je présume que je dois attendre le chapitre ou je mourrai tout comme lui. Mais le plus intéressant ici c'est que Knox a lui aussi disparu.

Knox: - Héhé, salut mec !

J'aurais mieux fait de me la fermer.

Moi: - Ey' minette.
Knox: - Alors toi aussi t'es prospect ?
Moi: - Ouais disons que ouais.
Knox: - C'est qui ton parrain ?
Moi : - Quel parrain ?
Knox: - Ton parrain ! Moi c'est Drew par exemple.
Moi : - Putain j'en sais foutrement rien moi, attends je demande ça.
Knox : - J'imagine qu'on va morfler.
Moi: - Shit man, c'est Trevor mon parrain, ce putain de psycho'.
Knox: - Repose en paix mon frère...
Moi: - Va chier Noxy, va chier !

Ouais T' a toujours été comme ça, sa tête fout la trouille à première vu, mais avec le temps la peur laisse place à autre chose de plus important.
Plusieurs semaines passèrent et mon surnom se faisait de plus en plus entendre, j'ai retapé la lancer de mon père aussi, je l'ai laissé au fond de mon garage, il parait qu'elle me porte la poisse.

Radio : - Livreur Pope, fin de service, bonne journée.
Radio : - Bonne journée Eliezer. (voix de femme)
Moi: - Putain Noxy, un jour je vais me la faire Ayna, t'as vu comment elle me mange la bite avec ses yeux?
Knox: - Arrête, même pas en rêve Poppynette.
Moi: - Je te jure jusqu'à là j'ai jamais buté un type pussy-boy mais redis Poppynette et je t'en colle une entre tes deux burnes.
Knox: - Allez grimpe et ferme là !

C'est vrai que d'un point de vu Noxy me rappelle ma mère quand il m'appelle comme ça, ce qui me met particulièrement mal alaise mais le plus con dans l'histoire c'est qu'il le dit dans le parking du dépôt devant ces connards d'employés.
Deux semaines plus tard, toujours le même merdier, ma vie est moins ennuyante mais je roule toujours avec la même bécane et les mêmes types, sauf que cette fois j'étais seul.

"Choc de voiture"
Moi: - Oh putain mon crâne...C'est qui ces gars là..?
Voix d'homme: - Eh putain mec trace-trace !

D'habitude quand un type te fonce dedans, c'est qu'il s'en fout de sa caisse et c'est souvent parce qu'elle est volée.

Andrew: - Eh Poppy, ça va mec?
Moi: - Putain mon crâne va s'arracher mec, appelle le 91.
Andrew: - Ouais bouge pas.
Moi: - Putain le type s'est tiré, fait chier...
Andrew: - On les retrouvera t'en fais pas.

Cinq minutes plus tard...ou plutôt trente minutes plus tard.

Andrew: - Les voilà !
Moi: - Putain la bombasse, ils recrutent au physique maintenant à AS ?
Voix de femme: - Monsieur vous m'entendez?
Moi: - Vous êtes la princesse qui vient me délivrer?
Voix de femme: - Attendez monsieur, ne bougez pas je m'occupe de vous.
Moi: - Je peux rester là toute la journée s'il le faut.
Andrew: - Putain faites vite, on a des gens à retrouver!
Voix de femme: - La vie de votre ami est plus importante non? Nom de dieu...
Andrew: Eh tu vas pas me citer mes priorités toi, tu piges?
Voix d'homme: - Vous allez vous calmer vous!

Le type est descendu, gilet, casquette, le portrait craché d'un gars de l'armée, c'était un flic.

Andrew: - Tu parles à qui comme ça?
Voix d'homme: - A toi saloperie de biker, je vous aime pas vous les Hell's de merde.
Andrew : - Bordel pour qui est-ce que tu te prends hein ?!

Drew lui a foutu la raclée de sa vie, même s'il ne devait pas le faire.

Voix d'homme: - Tu vas crever sale fils de pute !
(Tir de pistolet)
Moi: Putain Drew! Merde Drew tu m'entends?!
Voix d'homme: - A ton tour saloperie de...

Les dix secondes les plus longs de ma vie, j'ai sorti un Heckler Kosh P2000 que j'avais acheté au sergent au cas ou ça dégénérerait, je l'ai braqué sur le flic qui comptait me tirer dessus à coup sûr et j'ai appuyé sur cette gâchette pour la première fois de ma vie, j'ai pas visé le corps, j'ai visé la tête et le pire de tout ça, c'est que c'était tellement facile que j'ai tiré à nouveau trois balles, jusqu'à qu'il est tombé à mes pieds.
J'avais perdu une partie de mon âme ce jour là, même dieu pardonnerait pas une chose pareille, j'ai tué un être humain.

Drew: - Il faut se tirer...(voix faible)
Voix de femme: - Je vais appeler la police ! Vous êtes fichus !
Moi: - Désolé...
(Tir de pistolet)
J'ai tué les deux ambulancières pour éliminer les témoins, c'était tellement facile sur le moment mais le pire restait à venir.

Moi: - Je vais te soigner, viens monte.
Andrew: - Merci prospect...J'oublierais jamais ce que t'as fais pour moi.
Moi: - Économise tes forces bordel !

Je l'ai soigné par la suite, il m'a remercié une bonne dizaine de fois, j'avais tué un flic et deux femmes.
Je ne valais pas mieux qu'un terroriste, ils avaient raison, j'étais devenu un soldat.

Chapitre 5 : Un patch familial

Où était ma place? Parmi ces tueurs à gages qui passent leurs journées à me traiter comme un soldat? Je ne comprenais plus rien et je devenais parano jusqu'au jour où j'ai énervé le secrétaire, Trevor.

Trevor : - Et après ils t'ont fait quoi?
Moi : - Bah c'était plutôt drôle comme discussion, en fin de compte ils m'ont relâchés et ils ont dit que leurs prisonniers valaient mieux que moi, que je ne mérite pas une place en taule quoi.
Trevor : - Tu te fous de ma gueule ?
Moi : - Non putain je me fous pas de ta gueule, c'est la vérité.
Trevor : - Puis tu nous fais honte saloperie de prospect, tu fous la merde.
Moi : - Quoi mais je suis dehors là c'est bon, c'est tant mieux.
Trevor : - Mais t'es drôlement con toi, t'aurais du te faire serrer, au moins t'aurais eu plus de respect baltringue.
Moi : - Putain dit pas de connerie, tu me vois aller en prison sérieux ?
Trevor : - Va te faire foutre, tu vas repeindre le CH et plus vite que ça.
Moi : - Non putain je fais pas ça.
Trevor : Tu fais pas quoi?
Moi : - Je fais pas ça putain.

On peut dire qu'il m'a foutu une véritable raclée, un truc du genre écrasements de tête et tout ce qui va avec.

Moi : - Putain, je me casse.
Trevor : - Reviens ici de suite putain !

Je comptais quitter le club, il m'a menacé par téléphone et il a voulu que je revienne. Pour moi pas question bien sûr, j'étais parti voir ma mère après ça, je voulais lui poser des questions sur mon père et sur ce qu'il a vécu en étant prospect.

Moi : - Salut.
Maman : - Eliezer, c'est bien toi? Je sais pas si je deviens folle ou si je te vois réellement.
Moi : - Non c'est bien moi, c'est bien moi...
Maman : - Assis toi, je vais te ramener quelque chose à manger Poppynette.
Moi : - M'appelle pas comme ça tu veux?
Maman : - Ouais ouais, tu trouves que ça fait féminin c'est ça?
Moi : - Un soldat des Hell's ne doit pas avoir un surnom comme ça...
Maman : - T'as dis quoi Eliezer? Un soldat des quoi?
Moi : - Des Hell's maman.
Maman : - T'es devenu taré nom de dieu? Je connais ce genre de types, ils ne sont pas de la même nature que toi, renonce à cette vie !
Moi : - Mon père était pourtant lui aussi un sergeant Outlaws non?
Maman : - Comment tu sais ça? Et puis ton père n'a jamais été et ne sera jamais un bon exemple pour toi !
Moi : - Il avait du fric non? Il savait s'y faire niveau business.
Maman : - Et alors? C'est tout ce qui compte? Va au diable ! Je vais te dire un truc, être le fils d'un ennemie est la pire chose qui t'es arrivée, ils voudront te tuer merde !
Moi : - Non ils en ont rien à foutre, puis t'es qui pour me parler de ma vie hein? Tu ne m'as rien dit sur mon père et maintenant tu joues un rôle qui ne t'appartient plus?
Maman : - Arrête Poppy, je suis ta mère, ne me parle pas comme ça s'il te plait...
Moi : - Toi va au diable, je t'emmerde et je les emmerde tous, je vais les exterminer un jour ou l'autre et je m'en branle tu piges ?
Maman : - Poppynette arrête...
Moi : Je t'ai dis de pas m'appeler comme ça salope !

Une mère, une femme, se faire insulter par la personne qu'elle a mit au monde doit être douloureux pour elle, au point de détester sa venue au monde. Je n'étais plus qu'un homme mourant pour elle, j'allais mourir tués par les Hell's ou par les Outlaws.
Le pire de tout c'est qu'elle m'a prévenue, elle m'a dit arrête, "arrête de m'insulter" mais je ne l'ai pas écouté, je lui ai fais du mal et elle n'a pas supporté ça, elle est tombée.

Moi : - Maman? Relève toi merde, relève toi je suis désolé putain !
Moi : - APPELEZ LE 91 ! A L'AIDE !

Le président et quelques membres sont venus sur place, ils voulaient aider un prospect, l’ironie du sort.

Derrick : - Qu'est ce qui s'est passé ?
Moi :- Elle est tombée ! Je sais pas merde !
Zackary : - T'en fais pas, elle ira mieux.

Malheureusement ses paroles n'étaient que des mensonges, ma mère est morte ce jour là, ça me faisait mal d'y penser.
Le pire c'est de savoir que la dernière chose qu'elle a entendue, c'était que son fils la traitait de salope, j'étais perdu et je ne savais plus quoi faire.
Suivre les Hell's ? Risquer ma vie pour eux ? Ils ne valaient rien, j'allais un jour ou l'autre mourir comme une pauvre merde, mais quel camp allait m'avoir le premier, tel était la question.
Si vous voulez savoir, mon état mental était détruit, je croyais plus en rien et je sais que ce jour là, bah j'ai perdu mon âme pour de bon.

Trevor : - T'as finis de chialer Eli' ?
Moi : Dit moi ce que je dois faire qu'on en finisse.
Trevor : - Repeint le CH, lave ma moto, promène mon chien et on verra après.

Je n'avais plus aucune croyance, plus de respect, plus d'amour propre, plus de chagrin, rien et il en a profité.

Moi : - C'est fait.
Zackary : - Eh Poppy, j'ai besoin de toi.
Moi : - Je te suis si Trevor me l'accorde.
Trevor : - Ouais dégage.

On es parti armés en moto près du San News.

Zackary : - Alors c'est simple Poppy, un type crache sur les Hell's au San News, dès qu'il sort, tu le butes avec ton automatique.
Moi : - Je vais le faire.

J'étais froid, j'étais glacé et je n'avais ressenti aucun regret.

Zackary : - Descend le allez !
"Coups de feu"
Moi : - Ok il est mort.
Zackary : - T'as grave assuré, t'es un vrai dur à cuire toi hein ?
Moi : Dépose moi chez moi s'il te plait.
Zackary : Okay okay.

Plusieurs semaines passèrent et je passais de meurtre en meurtre, j'arrêtais pas de compter et j'en étais à dix, ils tombaient facilement avec une balle dans la tête, je m'étais juré que j'allais préserver des places pour les Hell's aussi, un jour ou l'autre je comptais les éradiquer, d'ailleurs j'en ai parfois l'envie à l'heure actuelle aussi mais j'étais devenu leurs frère, ils m'ont donné le full patch et je l'ai porté.
J'ai rejoins la fraternité avec qu'une seule envie, mettre fin à son existence.

Chapitre 6 :La fin d'une vie et le début d'une autre

J'ai passé une grosse partie de ma vie à me demander qui j'étais et qui je serais dans vingt ans, je dirais que je suis quelqu'un de pas normal, le pouvoir ce n'est pas vraiment ce qui m'intéresse, parfois on obtient ce qu'on ne veut pas en essayant d'avoir ce qu'on veut et c'est mon cas.
Quelques mois plus tard c'était l'enfer, le FBI avait enquêté sur moi et ils avaient réussi à me coincer pendant un trafique de stupéfiant, ça n'a jamais été mon truc et j'ai toujours su que je risquais ma vie pour une cause perdue. Un mois plus tard le juge m'a condamné à trois ans de prison à Alcatraz, à mon arrivée je me demandais si j'allais survivre dans cet enfer pendant trois ans ou si j'allais crever comme une pauvre merde sans valeur.
Spencer Campbell, ce nom là je m'en rappellerais toujours, pour moi il représente la ligne qui a séparé ma vie d'avant de celle de maintenant.
Il est venu me voir avec un dossier dans la main, il m'a pas fallu plus de trente secondes pour comprendre qu'il voulait faire de moi sa taupe et faire couler les Hell's Angels. Maintenant que j'y pense, j'aurais du accepter son offre et envoyer cette bande de rats en prison, mais je savais très bien comment ça marchait dans la rue, même s'ils arrivent à tous les coffrer, un pauvre type ira balancer que je suis derrière tout ça et j'aurais fini six pieds sous terre.
Au lieu d'accepter son offre, je l'ai invité à aller se faire mettre lui et sa pauvre âme perdue, je lui ai clairement fait comprendre qu'à ma sortie de prison, il était le suivant sur la liste. C'est là que j'ai compris que ce type était bien trop malin, malgré sa place au Sheriff Departement, il n'a pas hésité à me dire que j'allais mourir bien avant lui et qu'il allait tout faire pour envoyer les coroners chercher mon corps.
Un ans et demi plus tard j'ai été libéré pour bonne conduite, je savais que Campbell était derrière tout ça et que j'allais me faire avoir dès ma sortie de prison. Sawney Beaurgard, c'est le nom de l'enfoiré qui est venu me chercher ce jour là, je lui ai clairement expliqué que la merde allait nous tomber dessus et que Spencer préparait un mauvais coup. Il ne m'a pas cru ce jour là, mais pourtant il aurait dû, une semaine plus tard les fédéraux ont débarqués à notre Club House, ils m'ont fait sortir avant tous les autres et ils ne disaient qu'une seule phrase à voix haute.
" - Mettez l'indic en lieu sûr ! Mettez l'indic en lieu sûr !"
Je savais que c'était fini pour moi, j'ai tout fait pour transmettre un message aux membres pour les faire comprendre que je n'avais rien à voir avec ça, seuls Derrick et Sawney étaient au courant pour le coup monté de Campbell, je me disais "Si eux sont au courant, j'ai pas de soucis à me faire..."
J'ai été libéré par Campbell, il savait qu'en faisant ça je n'avais plus d'avenir, je croyais avoir un coup d'avance sur lui et que je pouvais quitter le pays pour quelques mois sans problème et c'est ce que j'ai fais. J'ai voyagé dans trois pays différents pour ensuite m'installer en Europe, en Corse.
Six mois plus tard je voulais rentrer et faire ce que mon père n'a jamais su faire, c'est à dire devenir riche et je savais qu'avec les Hell's Angels j'étais un homme mort, je savais que Derrick et Sawney pouvaient me sauver et raconter la vérité à tout le monde.
Je suis donc revenu au club qui m'avait accueillit quelques années auparavant, j'ai eu le droit à un accueil chaleureux, tellement chaleureux que je chauffais de l'intérieur, Derrick avait retourné sa veste et faisait mine de ne rien savoir à propos de ce que je lui avais dit. Il m'a emmené dans sa cave et m'a ligoté avec les autres traîtres, ils ont carrément fait un vote pour savoir si je méritais la mort ou pas.
Vous vous demandez sûrement comment j'ai pu survivre à ça, Bobby a appelé Sawney pour savoir si je mentais ou si je disais la vérité, heureusement qu'il n'était pas au courant du coup monté par Derrick, ils ont donc décidés de me relâcher et de me garder à l'oeil, croyez moi, ils auraient dû mieux me surveiller ce jour là.
A l'époque un certain Dominick Hatton menait un club de bikers qui portait le nom de "Sanudos MC", ils étaient en guerre contre nous et ils avaient même envoyés un traître intégrer nos rangs, à partir de ce jour là j'ai décidé que l'ancien moi était fini, que j'avais mieux à faire que de rejoindre un groupe de traîtres sans valeurs et sans loyautés.
Eliezer Pope, Alias Poppy avait tourné sa veste envers le club qui l'avait accueilli, mon plan était mis en place jusqu'au moindre détail. J'ai rendu visite aux Sanudos, je leurs expliqués que je changeais de vie, que je changeais de camp et que je n'avais plus rien à voir avec les Hell's Angel's, bien sûr ils ne m'ont pas crû au début, j'ai du leurs prouver que je ne mentais pas.
Deux jours plus tard, le président des Sanudos a reçu un email avec la liste des noms et des numéros de tous les Hell's Angel's encore en vie, un plan était mit en place, le dimanche cinq avril, les Hell's avaient le droit à une petite surprise, on était une vingtaine ce jour là armés jusqu'au dents, on leurs a rendu visite mais les Sanudos n'étaient pas les seuls invités ce jour là, moi seul était au courant que les fédéraux allaient débarqués, j'avais accepter de faire un marché avec ces types pour arrêter Barry Keegan, un membre des Hell's recherché pour meurtre sur agent.
Ce jour là trois voitures sont arrivés pour exterminer les Hell's pendant leurs réunion, j’attendais à l'intérieur, l'arme en main, mais moi j'avais un tout autre plan, une fusillade a éclaté et certains Hell's sont tombés, mais il manquait une personne en particulier.

"Eliezer : - Derrick, suit moi, on a un problème
Derrick : - Tu parles, bien sûr qu'on en a un, on a une taupe chez nous !
Eliezer : - Je sais qui c'est, vient suit moi".

Je l'ai emmené aux docks, à un endroit où personne ne pouvait nous voir.

"Eliezer : - Derrick.
Derrick : - Alors qui c'est La Taupe ?
Eliezer : - C'est moi Derrick."

J'avais éliminé le dernier obstacle qui me barrait la route.

Quelques semaines plus tard, le chef des Sanudos m'a donné une enveloppe avec une nouvelle identité, un nouveau nom, un nouveau prénom et un nouveau passeport, il m'a même mit en contact avec un type nommé L'embrouille.

" Dominick : - L'embrouille, je te présente Jovany Conzano, c'est un ami à moi qui a besoin d'un boulot si tu vois ce que je veux dire.
L'embrouille : - Je vois ouais, salut mec, moi c'est L'embrouille.
La Taupe : - Tu peux m'appeler La Taupe, enchanté mon vieux."

Mon ancienne vie était finie, plus de Hell's, plus de Eliezer Pope, plus de Poppy, plus de frères, seulement des connaissances, j'avais commencé à tisser ma toile pour y voir plus clair, certains me considèrent peut-être comme un traître, mais moi je suis tout simplement moi, La Taupe.

par Dean McRide Lun 15 Juin - 14:30

Début sympa Smile

par Hailey Lapsita Lun 15 Juin - 15:32

Super, j'ai hâte que tu poursuive, moi qui aime pas lire ben maintenant j'adore !

par Henry Dilworth Lun 15 Juin - 15:37

Nice Poppy ! Tu vois que tu sais écrire vieux chacal ! Very Happy

par Invité Lun 15 Juin - 16:20

par Ethan Bronson Lun 15 Juin - 16:43

Bon background, j'attends la suite Smile

par Junayd Shammas Lun 15 Juin - 18:13

De la merde, arrête toi de suite, vas écrire un background pour enfant, c'quoi cette merde OMG, arrête toi là El Lezard avec ton prénom chelou.

Je rigole, j'ai pas lu la flemme.

par Vincent Giordano Lun 15 Juin - 18:15

par Junayd Shammas Lun 15 Juin - 18:16

Abil Zalmay a écrit:

aucun respect.

par Jovany Canzano Lun 15 Juin - 20:01

On se la ferme les noobs.

par Hailey Lapsita Lun 15 Juin - 20:02

Toi la ferme, ci toi le noob

par Jovany Canzano Lun 15 Juin - 20:04

La ferme j'ai dis! I love you

par Vincent Giordano Lun 15 Juin - 20:14

Knox Hubbard a écrit:Toi la ferme, ci toi le noob

Eliezer Pope a écrit:La ferme j'ai dis!

Live to ride, ride to live. (Chapitre 5) Giphy

par Per Kasymov Lun 15 Juin - 20:55

nicepic

par Jovany Canzano Mar 16 Juin - 15:04

MAJ chapitre 2.

par Douglas Suttree Mar 16 Juin - 15:07

De la mére profonde.
Nah j'dec.

par Barry Keegan Mar 16 Juin - 15:13

Aucun respect cet enculé, sinon bien, continue gros Wink

par Jarred Larsen Mer 17 Juin - 12:08

Super tout ça

par Jovany Canzano Sam 20 Juin - 11:49

MAJ chapitre 3.

par Junayd Shammas Sam 20 Juin - 12:25

Bg bg !

par Vincent Giordano Sam 20 Juin - 18:41

Elina Belyov a écrit:Super tout ça

Kappa.

par Shareef Aldridge Sam 20 Juin - 19:24

J'aime bien.

par Invité Dim 21 Juin - 14:13

Bien.

par Roth Zilberman Dim 21 Juin - 14:26

Pas mal.

par Aaron Hodge Lun 29 Juin - 0:28

Super! Hâte de voir la suite.

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Live to ride, ride to live. (Chapitre 5)

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