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James Fitzgerald : Le jour le plus long

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Message par James_Fitzgerald Lun 27 Déc - 10:59

James Fitzgerald


I. La caméra

Je venais de subir une vague de coups de poings et de chaises… Ils m’ont emmenés dans une sale sombre, éclairée d’une seule lumière. Ils m’ont fait asseoir sur une chaise et devant moi, il y avait une caméra vidéo. Derrière, 2 personnes encagoulées armées de Kalashnikovs. J’étais sale, j’avais une longue barbe, des cernes. J’étais crevé. Je voulais mourir…

- « Parle sale chien !
- Mais je dois dire quoi ?
- Tu laisses ici une dernière chose pour ta famille même s’ils t’ont pas déjà oublié hahaha…
- Ils sont tous mort de toute facon…
- Parle quand même !!!! »

Et je reçus un coup de crosse sur la tête

- « Je veux que vous envoyez cette vidéo au Général Durant… Il est retraité normalement…
- Ok mais parle maintenant ! »

L’un d’eux se mit derrière la caméra et commençait à me filmer…

II. La vidéo

Je m’appelle James Fitzgerald et je suis innocent… A l’heure où vous regarderez cette vidéo, je serais mort… Je vous parle ici pour vous faire part de mon histoire mais pas une belle histoire… Ma mère m’a donné vie le 08 janvier 1971. Nous avions apparemment une belle famille et une petite fortune. J’allais à l’école, je faisais mes devoir et tout allait bien dans ma vie jusqu’au jour de mes 8 ans. Ce jour, je ne peux l’oublier car ce fut le jour de l’assassinat de mes parents. Je revenais d’un match de baseball quand un homme a braqué mes parents et les a tués sous mes yeux pour ensuite s’échapper avec leur argent… Haha… ca me fait penser à Batman… Oh putin je deviens complètement fou mais enfin, bref, j’ai été recueilli ma tente et son mari fut un ancien militaire de l’armée US. Elle m’a retiré de l’école dans laquelle j’étais et m’a envoyé dans une école militaire… C’est sans doutes à cause de cette folle-là que je me retrouve dans cette situation… Hahaha (Rire nerveux)

A l’armée, c’était dur… Entrainement intensif tout les jours. Travail du physique, le tir, comment se sortir des situations désespérées. Enfin, bref, des années d’entrainement et je fus l’un des meilleurs. Mais le Capitaine a aussi remarqué mon intelligence et c’est pour cela qu’il m’a envoyé suivre des cours de soins de santé pour que je sois aussi un infirmier-soldat. Entre temps, j’ai retrouvé l’assassin de mes parents… Je l’ai tué et je l’ai enterré quelque part où personne ne le trouvera jamais. Il m’a supplié de ne pas le tuer mais je l’ai fait… Je l’ai étranglé et ça m’a fait du bien… Hahaha Par après, le Général Durant m’a fourni 3 équipiers : Tony Wayne, Bruce Johnson et Sam Gimeno. Nous avons été envoyés en 1989 en URSS pour mission secrète. Nous devions fournir aux moudjahidines des missiles Stinger, en Afghanistan. Après avoir passé la livraison, nous avons été repéré… Mais comment les Russes savaient-ils que nous étions là ? A cause d’un traitre parmi nous mais ce n’était pas mes équipiers, c’était le Général Durant. Tony, Bruce et Sam ont tous été tué dans la fusillade. Je fus grièvement blessé mais je m’en suis sorti. Mais comment savais-je que c’était ce vieil enfoiré de merde ? J’ai été envoyé transféré dans un Goulag, à Volgograd ; ex-Stalingrad. Je l’ai vu de ma cellule avec une valise plein de pognon. Ca fait maintenant 21 ans que je suis dans ce vieux Goulag pourri. Ils n’en ont toujours pas fini avec moi… Au début, je subissais des séances de torture tout les jours mais je n’ai jamais trahi mon pays. Je les ai suppliés pendant 5 ans de me tuer par n’importe quel moyen. Que ce soit douloureux ou non mais ils m’ont gardé jusqu’à maintenant. Tous mes compagnons de cellule m’ont dit qu’il n’y avait plus de régime communiste mais je suis toujours en taule. C’est seulement maintenant, en 2010, qu’ils ont décidé de me tuer. Pourquoi ? Mais pourquoi maintenant et pas avant ? Car ils doivent détruire ce putin de Goulag pour en faire un stade de foot… Vive la Coupe du Monde 2018... Encore heureux que j’ai gardé un tout petit peu ma tête pour compter les dates… J’ai gardé mes 2 mêmes compagnons de cellules depuis que je suis arrivé ici : Nestor, un léniniste et Dimitrov, un trotskiste… Sympa non pour un pays dont la devise est Glasnost et Perestroiska ?

Je dis donc adieu monde de sales traitres… adieu monde de merde mais si je survis à la mort, je retrouverais Durant et je le tuerais de toutes mes forces. Je le ferais souffrir comme mes compagnons d’armes et moi avons soufferts ! Ah oui, et inutile de vouloir diffuser cette vidéo sur San News, le message s’autodétruira 10 secondes après la diffusion de la vidéo…



A suivre : III. Le dernier jour d'un condamné, IV La maladie du convoi

(( Voilà mon background Very Happy Je vais poster la suite apres car je veux pas que ce soit trop long Wink Bonne lecture :p ))
(( L'histoire que j'ecris se compose de 6 parties. Je posterais la suite par apres ))


Dernière édition par James_Fitzgerald le Mar 28 Déc - 15:56, édité 3 fois

James_Fitzgerald

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Message par James_Fitzgerald Mar 28 Déc - 15:49

III. Le dernier jour d’un condamné

Après m’avoir filmé, les gardes m’ont reconduit dans ma cellule. Je regardais par les barreaux… Le même endroit que je regarde depuis 21 ans… L’endroit où Durant a pris le fric… Quelques minutes plus tard, les gardes revinrent et m’emmenèrent dans des douches. Ils m’ont donné un essuie, un gand de toilette, du savon et du shampoing. Evidemment, autant être beau pour affronter la mort en face et d’ailleurs, comment vais-je être tué ? Pendaison, Injection, Chaise Electrique, Guillotiné ou par Lapidation ? Hahaha… Que des conneries… Bref, je profitais bien de la dernière douche que je prenais, une douche bien chaude. Après cela, les gardes m’emmenèrent dans un bureau tout sombre. J’ai été tondu. Je n’avais plus de barbe, plus de cheveu… C’était soit la Chaise Electrique, soit la Guillotine… Ils ont nettoyé l’endroit et un type me passa la vidéo filmée le jour avant. Ma tête allait exploser… Je n’en pouvais plus. Ce n’était pas la mort qui me faisait peur… Mais l’attente… Je voulais en finir…

- « C’est beaucoup trop long ! »

Un garde m’a giflé et m’a demandé de me taire. Je m’étais assis 5 minutes… 10 minutes… 15 minutes… Et enfin 2 hommes arrivèrent. Un Docteur et le Directeur du Goulag. Le Docteur m’a examiné un peu partout sur mon corps.
- « Physiquement, il est prêt »

Et il m’a posé quelques petites questions pour vérifier mon mental.

- « Comment vous appelez-vous ?
- James Fitzgerald
- Depuis combien de temps êtes-vous ici ?
- 21 ans, 4 mois, 5 jours et… vous avez l’heure ?
- 13h27
- 15h et 13 min alors et désolé mais je veux pas calculer les secondes… »

Et il me regarda abasourdi

- « Il est plus que prêt lui. Vous avez conservé un état mental exceptionnel Monsieur Fitzgerald. Je suis étonné de voir ça. Vous allez pouvoir y aller sans problèmes…
- Sympa… »

Le directeur m’interpella

- « Nous devons satisfaire vos dernières volontés. Faites vite.
- Euh… Je réfléchis… Bon, Ok, je veux un Havane, une bonne tasse de thé et je veux que vous me passiez une musique… Je hais la musique classique mais là, faut que je me calme… Donc vous vous débrouillez pour me mettre le Concerto d’Aranjuez de Rodrigo ou la Piano Quarter en La Mineur de Mahler…
- Et comment on fait pour trouver ça ?
- On m’a dit qu’on pouvait prendre de la musique d’un appareil spécial… Vous me trouvez ça. Monsieur le Directeur, même votre chiasse vaut de l’or donc vous me trouvez un Havane et vous m’apportez du thé de bonne qualité de Turquie, je suis assez clair ?!
- Me donne pas d’ordre sale merde… »

10 minutes plus tard, il avait tout. Je pris le temps de déguster mon thé et le Havane tout en écoutant les 2 musiques. J’étais dans mon monde… j’avais oublié la prison. Peu de temps après, ils m’ont mis des chaînes aux pieds et aux mains. Au moment où l’on me sortait du bureau, le Directeur me dit avec un laid sourire

- « Ce sera par pendaison Monsieur Fotzgerald… »
Je souriais et je regardais l’extérieur. Il faisait très beau.

- « C’est une belle journée pour mourir… »


IV. La maladie du convoi

On m’avait mis dans un convoi avec mes 2 compagnons de cellules. Après 21 ans passés dans la même prison, je les considérais comme ma seule famille. Une bande de vieux communistes… Nestor et Dimitrov avaient subi la même chose que moi aujourd’hui. Nous étions en chemin vers la frontière avec l’Azerbaïdjan. On allait être tué dans un vieil entrepôt désaffecté. Nous étions dans un vieux fourgon. Il n’y avait aucune fenêtre vers l’extérieur. Un garde était avec nous armé et devant, il y avait un conducteur et un autre garde.

Il se passa soudainement quelque chose de bizarre. A ma droite, il y avait Dimitrov qui me regardait en voulant m’attirer l’attention. Il avait l’air de dire : « T’es près ? ». Je fis « Oui » de la tête. Il avait un plan mais je ne savais pas quoi. Je tournai ma tête vers Nestor et il fit pareil que moi. Nestor attira l’attention du garde de notre côté vers lui. Pendant ce bref moment, Dimitrov mit une truc en bouche qu’il a sorti de son slip. Je ne savais pas ce qui allait se passer mais tout à coup, il y eut une bave blanche de la bouche de Dimitrov. Il sortait des petits cris de douleurs. Le garde s’était levé pour aller voir. Je mis mon pied devant et il trébucha. Pendant sa chute, je pris rapidement son pistolet et je le braquais vers lui. J’étais toujours enchaîné mais j’arrivais à le tenir en joue.

- « Devant, continuez à conduire !!! Toi gros lard, détache mes potes ! »
Il détacha d’abord Nestor. Il alla vite ouvrir une armoire contenant des fusils à pompe. Il braqua le garde et Nestor lui cria dessus.
- « Détache l’Américain ! »

Il s’exécuta. Nestor me passa un fusil. Ce garde était là depuis mon arrivée au Goulag. Dimitrov tenait en joue les conducteurs.

- « Ca fait 21 ans que tu me fais chier. C’est à moi maintenant. »

En 21 ans, j’avais appris à parler parfaitement le Russe. Je lui mis un coup de crosse dans les parties génitales. Il a crié de douleur. Je lui remis un deuxième coup et puis un troisème. Nestor s’approcha de moi.

- « C’est bon, c’est assez…
- Pas encore »

Je lui mis un dernier coup sur la tête et il s’évanouit. Seulement, il y avait une voiture devant nous et une derrière. Il fallait s’en débarrasser. Je vis une bouteille de Vodka à l’avant. Il me vint soudain une idée car je voyais un vieil essuie en tissus sur le par brise. Le garde que j’avais assommé fumait. Il y avait moyen de faire un bon petit cocktail molotov mais il fallait aussi se débarrasser de la voiture devant pour ne pas qu’ils déclenchent une alerte.

- « Bon, quand on se rapprochera d’un tournant vers la droite, Vous allez accélérer et vous approcher le plus rapidement possible de la voiture devant. Je vais tirer sur l’entrée à essence. Et Nestor, tu lanceras le Molotov à la voiture derrière en ouvrant la porte arrière. Dimitrov, assomme le passager pour que je prenne sa place. Mais attend, la voiture devant nous regarde. »

- « Vas y maintenant ! »
Il l’assomma vite fait pour que je prenne sa place tandis qu’on s’approchait d’un tournant. Le fourgon accéléra soudainement.

- « A 3, on ouvre les portes !.... Go ! »

Les portes s’ouvrirent. Nestor balança le Molotov. La voiture arrière explosa. J’attendais le bon moment pour tirer. Je visais.

- « Vas-y James ! C’est maintenant ! »

Mais j’attendais encore pour être sûr. Voilà. Je tirais un coup de feu et la voiture devant explosa aussi. Le fourgon s’immobilisa. Nous assommions le conducteur. Nous avions laissé les corps dans le fourgon et nous sortîmes dans la rue.



(( A suivre : V. La grande évasion, VI. Home Sweet Home ))

James_Fitzgerald

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